Ce 21 avril 2016 après 20
heures, vous êtes à table en train de souper avec votre enfant. Soudain
ça hurle à votre porte et sonne de manière agitée. Vous entendez hurler
des ordres, « ouvrez la porte ! Polizei ! ». Vous n’avez pas le temps de
réagir que votre porte d’entrée est défoncée par la police qui est
accompagnée d’agents du Jugendamt. Voilà ce que la population allemande
subit 24 h sur 24 dans l’indifférence totale des média et des élites
européennes. Nous avons reçu un nouveau témoignage d’une mère allemande
dont son fils, Tobias Kucharz, âgé de 12 ans, a été hier enlevé à
Kaiserslautern par la police et les agents du Jugendamt dans une
violence digne des films sur la Gestapo ou sur la Stasi.
Un peuple sous la répression totale
Cela fait plus
de 15 ans maintenant que j’observe les vols des enfants en Allemagne.
Rien ne change depuis le début de mes recherches où j’avais rencontré en
2000 un groupe de parents silencieux en train de faire une
manifestation à Berlin tenant dans leurs mains des photos de leurs
enfants disparus-volés par la police et le Jugendamt-avec le nombre de
jours inscrits sous la photo. Ces parents étaint silencieux. Leur
silence je ne le comprenais pas. La police cherchait une excuse pour les
arrêter… Alors le silence était leur seule arme. Les personnes, qui ne
connaissent pas encore ce sujet, ont du mal à y croire. Là, on s’imagine
tout de suite que si la police intervient dans une famille, c’est q’il y
a une raison très grave qui le justifie. Mais cela est très souvent
faux en Allemagne. Les arrestations et les vols des enfants répondent à
un mécanisme idéologique et commerciale voulue par la politique de ce
pays. Le Jugendamt, machine à sous et à contrôler les familles fondée
avec l’arrivée de l’industrialisation (pour voler les enfants des
pauvres et des ouvriers polonais ou russes), utilisé sous le 3ème Reich
pour voler et germaniser des milliers d’enfants avec le Lebensborn,
intensifie aujourd’hui les vols des enfants sous les ordres de la
politique allemande et des experts de la petite enfance. Les médecins,
les psychologues, les psychiatres, les sages-femmes, les assistantes
sociales, les enseignants, les directeurs et directrices d’école, le
personnel des maternelles, travaillent avec la police pour effectuer les
signalements et dénoncer ! La justice allemande ne reconnaît pas les
décisions de justice des autres pays et changent sans décision de
justice les actes de naissance des enfants nés dans un autre pays. Les
élites françaises sont informés de cette situation mais elles ne font
rien. Plus de 400 enfants sont retirés par jour en Allemagne à leurs
parents dans la violence par la police et le Jugendamt ! Le Jugendamt
avec la police écrase des milliers de vies, détruisent des familles,
tuent des enfants et des parents !
Tobias Kucharz 12 ans hurle ! C’est Tobias, il a 12
ans et il vit avec sa mère dans une maison à Kaiserslautern. Il est un
peu différent des autres enfants dans sa manière de penser mais il est
normal. « Tobias est plus sensible que les enfants englués dans la
masse », dit sa mère. Tobias a manqué à plusieurs reprises l’école.
Tobias se sent mal traité par les autres enfants à l’école et préfère
apprendre à la maison. Les psychologues et les enseignants ont déclaré
Tobias atteint d’une maladie nommé ADS (maladie imaginaire). Son
enseignante a signalé le comportement de la famille au Jugendamt. Tobias
serait un enfant agité qui n’arriverait pas à se concentrer en cours.
Voilà la raison de l’intervention de la Polizei et du Jugendamt ce 21
avril 2016 vers 20 heures chez lui. Des milliers d’enfants sont
catalogués ADS en Allemagne sans raison valable. L’objectif est de
trouver une raison pour les voler à leurs parents et les placer dans un
centre pour enfants. Derrière cette idée se trouve un modèle économique
géant et aussi l’idée de détruire les familles. L’objectif est de
rééduquer les enfants et de faire de l’argent avec. Les enseignants
collaborent avec la police et le Jugendamt et dénoncent les familles !
Ceux qui critiquent la politique officielle ou les chômeurs sont
touchés. Les lecteurs, qui ne connaissent pas le sujet, pensent à un
récit digne de la science-fiction. En 2000, au début de mes recherches,
je pensais que les parents, qui manifestaient, étaient des fous !
Comment imaginer qu’une telle situation puisse exister aujourd’hui dans
un pays en Europe ?
Vidéos prises par la tante de Tobias le 21 avril 2016 vers 20 heures quand la police est rentrée dans la maison
Dans cette première vidéo
nous voyons la police rentrer dans la maison. Les policiers ont une
allure martiale et une voix de Gestapistes. La police (on voit aussi un
jeune policier qui a peine 24 ans) donne des ordres à la famille dans sa
maison, “où est notre ami ?”. La tante doit dire “en haut”. La police
monte l’escalier. Dans la chambre de l’enfant se trouve la maman. La
police la pousse et lui hurle, “quittez le terrain ! sinon nous vous
amenons en prison !”. La mère est obligée de partir sous la menance. Le
policier hurle “Platzverweis” qui veut dire “ordre de quitter l’endroit
sinon c’est l’arrestation immédiate”. On entend Tobias hurler de peur
qui hurle, “laissez moi, je ne veux pas partir …”
Dans cette vidéo violente
nous voyons la police allemande menotter Tobias aux mains et aux pieds
en l’écrasant de leur corps et l’empêchant de hurler. Tobias hurle,
appelle à l’aide sa maman. « Maman ! Aide moi »…. mais sa maman lui dit,
« je ne peux rien faire mon chéri ! ». Si la mère l’aide la police va
aussi mettre les menottes à la mère et elle risque d’être internée
d’office en psychiatrie. Je connais de nombreux cas similaires. Cette
vidéo enregistrée par la sœur de la maman permet d’apporter un
témoignage sur la violence qui a lieu au quotidien en Allemagne.
L’Allemagne, qui vante le
bien-être (Kindeswohl) de l’enfant et le respect de sa volonté
(Kindeswille), ne respecte en rien le bien être de l’enfant et surtout
pas sa volonté. Dans cette vidéo Tobias hurle et dit « je ne veux pas
quitter ma maman ». La police et le Jugendamt ne respectent pas son
souhait ! Pourtant la justice allemande use des mots Kindeswohl et
Kindeswille pour voler les enfants aux parents.
L’Allemagne, pays occupé
par l’OTAN, n’est pas un État souverain. Les citoyens allemands qui
dénoncent l’occupation de leur pays par l’OTAN reçoivent la visite de la
police et perdent leurs enfants. Le même système employé durant la
Gestapo et sous la Stasi est actuellement en fonction. Regardez la vidéo
pour tenter de comprendre la réalité allemande aujourd’hui. Plus de 400
enfants par jour subissent le même sort en Allemagne !
Les enfants réfugiés "disparus" exploités dans l'industrie du sexe en Allemagne
11.600 enfants
réfugiés manquent à l'appel depuis leur arrivée en Europe. Selon le chef
d'Europol, Dietrich Neumann, une grande partie d'entre eux seraient
tombés entre les mains de la criminalité organisée et seraient exploités
dans l'industrie du sexe. En Allemagne, pays "sérieux" "travailleur" et "démocratique", les enfants sont une marchandise aux mains des maffias et de la Police.
Europol a
annoncé récemment qu'environ 11600 enfants de réfugiés avaient
disparu. Selon Dietrich Neumann, le chef d'Europol, on saurait
maintenant où ils sont: exploités dans l'industrie du sexe, entre les
mains de la criminalité organisée, rapporte De Morgen.
Au parlement européen, la libérale flamande Hilde Vautmans s'offusque: "J'en
suis malade. Lorsqu'un chat oui un chien disparait, tout le quartier le
cherche et des actions sont menées sur Facebook. On parle ici de 10.000
enfants et avec combien de parlementaires sommes-nous réunis ici ?
Combien de ces enfants vivent encore ? Combien sont déjà morts pour
leurs organes ? Nous avons encore ici beaucoup de pain sur la planche".
Pour le Néerlandais Jeroen Lenaers, il faut que les enfants en dessous
de 14 ans soient enregistrés. Par ailleurs, ils doivent pouvoir demander
l'asile dans le pays dans lequel ils séjournent et non le pays dans
lequel ils sont arrivés. Ils doivent être mieux pris en charge. Sa
collègue écologiste Judith Sargentini s'est ainsi plainte la semaine
dernière que la Grèce ne contrôlait pas les filles mineures accompagnées
d'adultes masculins inconnus.
En réalité, les autorités
européennes ne connaissent pas grand-chose du sort précis de ces enfants
réfugiés dont on a perdu la trace. Le nombre de 10.000 est une
estimation. En Allemagne, il y en aurait presque 5000 de disparus. Les
autres états membres doivent veiller à des annonces plus précises.
"Un scandale"
Un
accueil qui présente des manquements a des conséquences importantes,
selon Georgia Dimitropoulou de l'agence des droits fondamentaux de
l'union tout comme pour Delphine Moralis de l'ONG Missing Children
Europe. Les mineurs non accompagnés se retrouvent souvent sans tuteur ou
point de contact lors de leur accueil, ils désirent partir à la
recherche de leur famille et sont souvent plutôt en contact avec des
exploitants d'êtres humains qu'avec des personnes qui veulent vraiment
les aider. "Aucun enfant ne reste s'il n'est pas accueilli, car il a
peur de se voir refuser sa demande d'asile. Il veut se faire une place
dans la société et gagner de l'argent", selon Dimitropoulou. Selon
Delphine Moralis, de nombreuses disparitions ne sont pas signalées et la
police se montre floue avec les informations. Un scandale pour Lenaers,
car il faut réagir vite: "la chance de retrouver un enfant s'amenuise à chaque seconde qui passe".
Selon
Neumann d'Europol, il n'existe pas de solution miracle, mais Europol
devrait pouvoir disposer de plus de moyens financiers contre
l'exploitation des êtres humains.
Vœux pieux ! Rien n'est fait en réalité pour arrêter ce scandale.
Hannibal GENSERIC