jeudi 18 avril 2024

Deux poids, deux mesures aux Jeux olympiques d'été de Paris 2024

Deux nations sont en guerre en même temps : l'une est exclue des Jeux : la Russie ; et l'autre est inclus dans les Jeux : Israël. Devinez pourquoi?

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La Russie a été exclue de la participation aux Jeux olympiques d'été de Paris 2024 tandis qu'Israël a été admis. Deux pays en guerre dont un seul était exclu et l’autre non. N’est-ce pas une preuve de deux poids, deux mesures ?

Confirmant ce que j'ai soutenu dans mon dernier article qui fait état de l'existence de deux poids, deux mesures et de discriminations entre les États de caste, entre les États « élus » comme Israël et les États « intouchables » comme la Russie.

Et cela en dépit du fait que la soi-disant guerre d’Israël contre le Hamas revêt les caractéristiques haineuses d’un génocide contre la population civile sans défense.

Des caractéristiques qui ne peuvent certainement pas être attribuées à la guerre que la Russie mène contre l’Ukraine.

La dernière nouvelle est que ces derniers temps, il est peut-être possible que les athlètes russes soient admis aux compétitions de Paris 2024 uniquement aux conditions suivantes :

« Le CIO les autorisera à concourir en tant qu’« athlètes neutres », ce qui signifie qu’ils ne pourront pas utiliser le drapeau ou l’hymne de leur pays ni participer à des sports d’équipe comme le football et le basket-ball.

Les athlètes ayant des liens avec l’armée ou ayant exprimé leur soutien à la guerre seront bannis. Les mêmes restrictions s’appliquent à l’allié de la Russie, la Biélorussie.

Les athlètes de Russie et de Biélorussie ne sont pas non plus autorisés à participer à la cérémonie d’ouverture du 26 juillet.

Le président russe Vladimir Poutine a remis en question les règles et a demandé au Comité olympique russe et au ministère des Sports de soumettre des recommandations sur la question de savoir si les athlètes du pays devraient concourir à Paris.

Le Comité Olympique Russe (ROC) et le ministère des Sports ont des points de vue très contrastés.

Dans des publications sur les réseaux sociaux, le président du ROC, Stanislav Pozdnyakov, a affirmé que le CIO « inventait encore et encore des critères illégitimes » pour les athlètes et « exécutait systématiquement des ordres politiques externes pour isoler le sport russe ».

Le 5 avril, il a comparé les joueurs de tennis russes prêts à concourir à Paris à «une équipe d’agents étrangers », affirmant qu’ils jouent principalement pour gagner de l’argent en dehors de la Russie et qu’ils critiquent la politique russe pour cela.

Pozdnyakov lui-même détient le grade de colonel dans l’armée russe.

Le ministre des Sports, Oleg Matytsine, a toutefois déclaré que la Russie ne devrait pas boycotter les Jeux olympiques. "Nous devons préserver autant que possible la possibilité de dialogue et participer aux compétitions", a déclaré Matytsine le mois dernier dans des propos rapportés par l'agence de presse officielle Tass. La Russie a envoyé 335 athlètes à Tokyo en 2021, remportant 20 médailles d'or sur un total de 71 médailles.

Ils ont concouru sans symboles nationaux à ces Jeux olympiques et aux Jeux d'hiver de 2018 et 2022 en raison d'un scandale de dopage.

L’Ukraine s’oppose à quelque titre que ce soit à la participation des Russes aux Jeux olympiques de Paris, mais a assoupli sa politique de boycott des événements auxquels participent des Russes « neutres ».

Le président du CIO, Thomas Bach, a suggéré le mois dernier que « les menaces de boycott » de la part des deux pays n'étaient plus un problème.

Étant donné que la Russie est l’une des nations sportives les plus fortes, remportant 20 médailles d’or sur un total de 71 médailles à Tokyo, notamment dans certains sports, on pourrait aussi penser qu'il existe un conflit d'intérêts au sein du Comité olympique pour des raisons non seulement politiques et militaires mais aussi de compétition sportive.

Quoi qu'il en soit, cette discrimination contre la Russie, qui demeure même si les athlètes russes étaient admis comme athlètes « neutres » (ni militaires, ni patriotiques) avec toutes les limitations qui s'y rattachent (pas de drapeau, pas d'hymne, pas de participation à des sports d'équipe, etc. ), réduisant ainsi considérablement le nombre de participants russes et privant ces prochains Jeux olympiques du caractère d'universalité qui devrait toujours les caractériser. Un jeu bien injuste que celui du CIO !

C’est faire des Jeux Olympiques un club exclusif de membres sélectionnés.  En un mot, le CIO est la Mafia Olympique.

Par Claudio Resta

17 avril 2024

Source : VT

Claudio Resta est né à Gênes, en Italie, en 1958, il est un citoyen du monde (Spinoza), un philosophe non-conformiste et un expert interdisciplinaire, et un artiste.

 

6 commentaires:

  1. L'épreuve de prédilection des Israéliens pour les JO est le tir ?

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  2. Au spectateurs de faire le travail, en sifflant à mort les sportifs et hymne raéliens.

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  3. Personne ne peux empêcher le public de chanter l'hymne russe.
    Quelques dizaines de personnes à l'unisson c'est encore plus beau.
    Et si un athlètes russe sort un drapeau de sa poche lorsqu'il sera sur le podium.
    Il vont faire quoi ? le frapper devant les caméras du monde entier.
    Ça sera l'image qui marquera les JO 2024.
    Tout un symbole !
    Quand à la prime financière du CIO
    et leur médaille. Poutine lui versera une prime et une plus grosse médaille en Or.

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  4. Les athlètes russes peuvent marquer l'histoire des JO.
    Comme à l'époque Le sportif afro-américain contre la ségrégation.
    La main ganté et le poing levé.
    Je ne me souviens plus de son nom mais l'image est entrée dans l'histoire.

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  5. Voilà la grande lâcheté que nous observons dans le monde depuis longtemps. Vive la grande Russie

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  6. l'éternel chantage à l'antisémitisme...

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