dimanche 7 avril 2024

Comment devenir la première armée du monde

• Quelques notes et remarques diverses sur le fonctionnement et l’organisation de la machine de guerre russe permettent de comprendre comment cette armée, dont on annonçait l’inéluctable effondrement, s’est retrouvée propulsée sans contestation possible au rang de première armée du monde. • On trouvera des causes paradoxales. • La lourdeur et la pseudo-inefficacité soviétique ont fourni une base solide. • Le terrible traitement du “capitalisme sauvage” des années 1990 a permis de faire une tabula rasa sur laquelle naquit cette puissance nouvelle.

D’une certaine façon, nous allons reprendre la suite d’un texte de ‘SputnikNews’ cité précédemment dans ce texte concernant « La grande colère des malpensants » ; reprendre la suite d’une entrée sur les déclarations catastrophées de l’adjoint au Secrétaire d’État concernant la situation catastrophique des USA face aux conflits terribles qu’ils suscitent. Il y a un long développement sur la façon dont l’armée russe et sa base industrielle se sont affirmées et nous ont montré un extraordinaire progrès quantitatif et surtout qualificatif. La puissance militaire russe est aujourd’hui la première du monde, même des “experts” occidentaux fort bien déterminés le reconnaissant, la mort dans l’âme, avec une tristesse qui doit nous émouvoir.

Le texte s’appuie sur des remarques, notamment, du journaliste et observateur militaire russe Alexeï Borzenko, à partir d’une perspective assez longue puisqu’elle plonge dans la dernière phase de l’Union Soviétique. Borzenko estime que la “surprise” de l’adjoint au Secrétaire d’État Campbell est fondée justement sur l’absence de perspective et au fait qu’il limite son constat à l’évolution des capacités russes à l’intérieur de la seule guerre d’Ukraine. Exposé de la thèse générale de Borzenko :

« Nous avions une armée très puissante pendant la période soviétique. Un grand nombre de développements ont été créés à cette époque, qui n’avaient pas été développés dans les années 1990, lorsque nous pensions que nous n’aurions à combattre personne, lorsque nous pensions que l’Occident était notre ami et que les armes occidentales ne seraient pas utilisées contre nous. »

Il s’agit d’un point très particulier et intéressant, d’autant que Borzenko s’intéresse à la question des blindés (des chars) et qu’il fait intervenir le principal instigateur de ce qu’il décrit en la personne de Leonid Brejnev, leader soviétique de facto de 1969-70 jusqu’à sa mort en 1983, selon le fait qu’il participa à la ‘Grande Guerre Patriotique’ dans les rangs des forces blindées et jugeait celles-ci essentielles. Il est vrai qu’en 1960-1970, une masse absolument impressionnante de chars (essentiellement des T-62, des T-64 et des T-72, mais aussi des T-80 et des T-90 plus modernes) fut produit, dont l’essentiel ne fut pas déployé.

On parle d’une masse de l’ordre de 15.000 à 20.000 chars, dont 4.000-5.000 furent opérationnellement déployés, le reste étant mis en réserve “encoconnée” (protégé des intempéries et autres). Brejnev mettait simplement en pratique son expérience sur l’importance de pouvoir remplacer aussitôt que possible des pertes en chars qui pouvaient atteindre des chiffres très élevés pour ne pas paralyser des divisions entières.

A l’Ouest, la chose fut interprétée d’une façon très défavorable par rapport aux pratiques soviétiques :
1) l’armée rouge comptait trop sur la masse et sur la machine, selon quasiment des nécessités doctrinales ;
2) elle ne maîtrisait pas sa production et se trouvait au service des producteurs de matériels (Gorbatchev a rapporté, directement ou indirectement dans certaines interviews dans quelle mesure la direction soviétique était parfois encore plus prisonnière de l’industrie d’armement que la direction américaniste) ;
3) elle disposait d’une masse grotesque de matériels sans les équipages et l’organisation pour les rendre efficaces.

On observera que les deux explications peuvent être véridiques chacune à l’époque, et qu’elles peuvent l’être même parallèlement, en partie véridiques ensemble. Mais cela importe peu pour notre propos : il reste cette masse énorme de chars, relativement protégée et donc en état de fonctionnement de base. Il n’y fut pas touché pendant les années 1990 (aucune mise à niveau, aucune intervention d’aucune sorte) pour la raison bien simple qu’on a lue plus haut : «  Nous pensions que nous n’aurions à combattre personne, lorsque nous pensions que l’Occident était notre ami » (sans ajouter les conditions catastrophiques imposées à l’ex-URSS par le “capitalisme sauvage” qui faisaient passer en centième position de priorité la question de l’application des recherches militaires).

Et lorsque l’OMS fut déclenchée, il s’ensuivit ceci :

« Au cours de l'opération militaire spéciale, ces modèles de chars d'époque des années 70 ont été réactivés et restaurés, améliorés avec les derniers blindages, équipements de communication et armes disponibles, et envoyés au front.

» Et lorsqu'il s'agit de produire de nouveaux chars, nous disposions également de certaines réserves de chars modernes ainsi que la fusion de la pensée scientifique des années 70 et 80. Nos ingénieurs ont combiné pour les doter d'une électronique moderne et des modifications adaptées aux conditions de guerre actuelles. »

Ils ont bien ri, les stratèges des salons de notre victorieux et arrogant système de la communication, surtout en France où régnaient de concert la gauche et la droite « les plus bêtes du monde », lorsqu’on suggéra que quelque part, d’un côté ou l’autre, apparaissaient des T-62 des années soixante tandis que l’on annonçait la splendeur des ‘Leopard II’ et des ‘Abrams’. C’était bien ce qu’on vous disait : l’effondrement russe.

...Puis l’on apprit que les Ukrainiens préféraient plus qu’à leur tour  utiliser des vieux T-62 de préférence au ‘Leopard II’ surnommé “l’allumette à chenilles” (non confirmé par nos sources mais approuvé par applaudissements). Enfin, nous eûmes un bon résumé de la situation lorsqu’une vidéo nous montra un T-72B3 allumant (encore l’allumette) un ‘Abrams’ d’un seul obus.

Il faut bien voir qu’il y a là comme une ironie, un hasard des temps (« Le hasard, c’est Dieu qui se promène incognito » [Einstein]). Il est vrai que la constitution d’une masse énorme d’armements sans emploi par l’URSS semblait la preuve irréfutable de la lourde impuissance du système soviétique. Peut-être s’agissait-il d’ailleurs bien de cela, malgré l’expérience de guerre de Brejnev. Mais tout cela s’est retourné comme une crêpe avec l’élan nouveau donné à la recherche avancée des technologies de pointe, certaines même inédites pour l’Ouest-somnambulif, par la Russie à partir de 2000... Ce qui permet à Bozenko de nous faire une longue tirade :

« “Des systèmes de protection des chars sont créés, des systèmes de guerre électronique sont créés, des systèmes de suivi par satellite sont créés. Vous pouvez voir que de nombreux satellites militaires ont été lancés récemment”, a déclaré Borzenko.

» Il en va de même pour l'arsenal russe de bombes lourdes larguées par voie aérienne des séries FAB, KAB et ODAB, qui ont été équipées d'un nouveau “module universel de planification et de correction”, transformant les munitions ‘stupides’, vintage des années 70 et 80, dotées d’ailes et de gouvernails modernes, transformées en bombes intelligentes guidées par laser et par satellite et assistées par glissement.

» “Nous avons appliqué de nouvelles technologies qui ont en fait fusionné avec d'anciennes technologies”, a expliqué Borzenko, notant que les kits de guidage et d'ailes ont donné à l'arme “une précision d'impact de plus/moins 10 mètres, – ce qui n'est rien pour une munition avec une telle portée” et lui donne un impact destructeur colossal.

» Dans le domaine des missiles et de la défense antimissile et aérienne également, le conflit a donné aux développeurs russes l'occasion d’utiliser à la fois la technologie des missiles existante et les conceptions d'armes hypersoniques – dont le développement a commencé dans les années 1970 et 1980 et qui ont été déployées à la fin des années 2010 grâce aux progrès de l’électronique, contre les meilleures capacités de défense antimissile occidentales, y compris le Patriot, complètement impuissantes. Sur le plan défensif, Borzenko a cité le missile Pantsir et le système d’artillerie anti-aérienne, ainsi que les S-300 et S-400, comme exemples de technologies pour lesquelles les puissances occidentales n’ont pas de véritable équivalent, ou plus encore les antimissile S-500 et leur capacité d’interception des capacités déployées dans l’espace. »

L’hypersonique, ou un Pearl-Harbor cosmique !

Le hasard des temps a étrangement accordé à l’industrie et à la recherche russe un répit forcé et en apparence catastrophique, – les années 1990, ravagées par le “capitalisme sauvage”, – comme pour faire table rase des erreurs et des lourdeurs passées et prendre un nouvel élan qui utiliserait ce qui aurait résisté à la tempête, ayant ainsi prouvé sa qualité.

L’argument de l’adjoint au secrétaire à la défense Campbell selon lequel l’armée russe s’est “rétablie” en Ukraine n’est pas jugé exact. L’avancée militaire russe est beaucoup plus large, beaucoup plus vaste et creuse des obstacles technologiques quasiment infranchissables pour ses adversaires.

« Nous sommes loin de tout leur avoir montré en Ukraine, toutes nos capacités... »

.... Et là, Borzenko emploie l’argument suprême, celui que tous les amateurs de science et d’art militaires dissidents agitent comme un symbole donné par les dieux de l’Olympe en évoquant ce Pearl-Harbor cosmique, le sort des porte-avions de l’US Navy derrière lesquels l’hypersonique a fermé la porte à toutes les capacités technologiques de défense et d’échappatoire.... Imaginez cela, toute la flotte des porte-avions d’une seule volée !

 « Les missiles hypersoniques ont effectivement fermé la porte aux technologies derrière les porte-avions américains. En d’autres termes, à un moment donné, il est possible de tous les détruire, si nécessaire, avec ces missiles. Autrement dit, l'orientation scientifique du développement des groupes de porte-avions est devenue une impasse avec l'avènement des missiles hypersoniques dont nous sommes les seuls à disposer aujourd’hui en plusieurs modèles en service. »

La “promenade dans le bois” du maréchal Ogarkov

Le texte explique également la façon dont les Russes ont reçu le choc des sanctions de février 2022, – ou plutôt les ont exploitées pour en faire un paradoxal outil d’expansion de leur base industrielle et de leur industrie de guerre. Un “expert militaire chevronné basé à Moscou”, Alexeï Léonkov, se charge de l’explication d’où il apparaît d’abord que les Russes avaient non seulement compris mais anticipé le but de ces sanctions, – l’épuisement très rapide du “complexe industriel de défense” par le biais de l’effondrement du budget suite aux sanctions. Mais les Russes se préparaient depuis longtemps à une telle attaque avec l'introduction de nouvelles lignes automatiques de production et d'assemblage capables d’exploiter très rapidement en une production rapide de nouveaux types d’équipement déterminés par des expériences militaires récentes, particulièrement l’intervention de septembre 2015 en Syrie.

«C'est pourquoi, lorsque l'Occident a fait pression sur nous de toutes ses forces économiques et a commencé à interférer dans notre coopération militaro-technique, pensant que cela affecterait très durement notre complexe militaro-industriel, il a mal calculé. Nous avons non seulement résisté à cette politique de sanctions, mais nous avons également pu mobiliser et augmenter la production, le complexe industriel de défense étant mis sur le pied de guerre à l'été 2022. »

Ces mesures industrielles concrètes ont été complétées par des mesures intersectorielles concrètes ayant pour but d’écarter toutes les lourdeurs bureaucratiques et de faire parvenir le plus rapidement aux bureaux d’études les enseignements recueillis sur le terrain dans l’emploi des nouveaux armements. Dans certains cas, des ingénieurs eux-mêmes vont sur le front pour évaluer les effets concrets des modifications apportées à des systèmes d’armes selon les indications de soldats en action. Les formalités administratives sont réduites au minimum, tout étant sacrifié à la rapidité de développement et d’adaptation des améliorations, et leur intégration immédiate dans le champ opérationnel. Un exemple est donné avec la production de drones depuis le début de la guerre, domaine où les Russes étaient notablement en retard.

« Avant l’opération militaire spéciale, nous avions à peu près 1.000 drones en service. Aujourd’hui, 1.000 unités représentent à peu près la production standard par mois, et cela ne prend en compte que les gros drones, pas les petits quadri-coptères.

« Les entreprises du complexe militaro-industriel ont commencé à travailler en trois équipes, tout comme les bureaux d'études, traitant des questions liées à la modernisation des équipements et à l'introduction de nouveaux modèles sur le champ de bataille. Et c’est un travail qui a fini par briser la machine militaire des pays de l’OTAN, qui pensaient pouvoir nous affamer et, d’une manière générale, saper l’ensemble de notre secteur militaro-économique et militaro-industriel grâce aux sanctions. Nous avons gagné ces batailles inédites, et c'est désormais l'Occident qui a des problèmes avec la production d'équipements et d'armes militaires. »

Les domaines les plus positivement affectés par les progrès réalisés pendant la guerre sont la défense aérienne, la guerre électronique, les systèmes de contre-batterie, de nouveaux systèmes de fusées à lancement multiple et des équipements tactiques tels que les drones FPV, qui, avec les drones de flânerie et de reconnaissance de qualité militaire, sont partis pratiquement de zéro. Par contre, les Russes estiment avoir encore beaucoup de travail à faire dans les domaines de la lutte contre les bateaux sans pilote et le problème du blocage complet de la pénétration des drones de type avion à longue portée volant sur leur territoire à des fins de bombardements terroristes.

Quoi qu’il en soit, il apparaît très nettement que les productions russes ne cessent de faire des progrès opérationnels considérables. La très récente offensive contre le système de distribution d’énergie d’il y a quelque jours a montré de « considérables progrès de sophistication, autant dans la précision que dans les effets des frappes, par rapport à la campagne menée en 2022 », selon Alexander Mercouris.

Note de PhG-Bis : « J’ai moi-même vécu pendant des années (largement la deuxième partie de la Guerre Froide) sous le mythe de la médiocrité et du caractère primaire des armements russes, sans parler des technologies elles-mêmes. L’opinion unanimement admise était que les Russes compensaient leurs capacités qualitatives très médiocres par une capacité quantitative de masse. Il faut d’ailleurs comprendre que cette perception était également fondée sur une doctrine marxiste qui, elle-même, s’attachait continuellement à la masse et répudiait l’aspect qualitatif considéré comme le maquillage d’un privilège bourgeois.

» Par conséquent, notre perception n’était en rien absurde, et certainement, à une certaine époque (disons, à partir des années 1965-1970) a correspondu à une certaine réalité. Il ne faut pas oublier que la pénétration de l’électronique dans la société civile soviétique, notamment à l’occasion des Jeux Olympiques, a été un des déclencheurs de la ‘glasnost’ de Gorbatchev, ou libération de la parole.

» En 1983, lors des négociations USA-URSS sur la réduction puis la disparition des missiles de théâtre à longue portée  (LRTNF),  il y eut la fameuse “promenade dans le bois” du journaliste Leslie Gelb et du maréchal Ogarkov (Gelb en fit un article retentissant) où le second lui avoua la faiblesse dramatique de la technologie chez le citoyen (et le soldat) soviétique, – essentiellement pour des raisons idéologiques, ce qui impliquait la nécessité d’une révolution “politique” qui allait être la ‘glasnost’ de Gorbatchev (voir le début du texte du 11 août 2005)... ».

Ainsi peut-on mieux constater le paradoxe de la catastrophe des années 1990 : elle a saigné à blanc l’URSS redevenue Russie mais l’a aussi forcée à se débarrasser de l’essentiel de ses énormes faiblesses de sa bureaucratie idéologisée, de la lourdeur de ses conceptions égalitaires, de ses absurdes restrictions de la liberté de paroles (tous ces travers vers lesquels se précipitent les USA aujourd’hui). Le résultat fut une Russie soignée jusqu’à l’os de certaines de ses tares, cette tabula rasa effectuée dans le domaine militaire et l’ouverture vers des possibilités jusqu’alors inconnues de créativité, de coordination et de souplesse.

Mis en ligne le 6 avril 2024 à 15H55

Philippe Grasset

15 commentaires:

  1. Maintenant c'est l'Occident qui est dans une phase de déclin. Pour en sortir, il faudra d'abord éjecter du pouvoir le monde politique entièrement dégénéré.

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  2. "de la lourdeur de ses conceptions égalitaires"

    Il n'y avait sans doute pas plus inégalitaire que l'Union soviétique
    Il est intéressant de lire par exemple le livre d'Alexis Vaksberg sur la maffia russe, ou encore le très connu La Nomenklatura (nom de l'auteur non retenu)
    Michel Dakar

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  3. Mieux vaut ne pas détruire les porte-avions US tout de suite car leur entretien coûte cher et le jour opportun les russes pourront les coulés en quelques minutes

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  4. "(Rappelle-toi) quand Allah dit: "ô Jésus, certes, Je vais prendre ton âme, t´élever vers Moi, te débarrasser de ceux qui n´ont pas cru et mettre jusqu´au Jour de la Résurrection, ceux qui te suivent au-dessus de ceux qui ne croient pas. Puis, c´est vers Moi que sera votre retour, et Je jugerai, entre vous, ce sur quoi vous vous opposiez."

    Coran Al Maidah (la table servie), verset 55.

    La civilisation occidentale moderne impie et décadente créé par l'alliance "judeo-chretienne" européenne sioniste est désigné par "ceux qui n'ont pas cru". Les fidèles du Messie, l'Esprit de DIEU resteront dans cette position de domination jusqu'à la fin du monde, signifiant que ni l'OTAN, ni l'entité sioniste ne peuvent les faire tombé de cette position. Game Over. Ce n'est qu'une question de temps et déroulement d'événements qui doivent avoir lieu, avant que le ménage soit intégralement accompli et la paix retrouver.

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  5. Le coran est une émanation de la thora.

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    1. Une conjecture ne sera jamais une certitude. Une certitude est basé sur des preuves concrètes. Prouve nous ta conjecture arrogante et ignorante pour qu'elle puisse être considéré comme une certitude. Le Coran est une Révélation faite à un Gentil, illettré et est le seul Livre qui n'a rien perdu de son originalité de départ. Il te faut trouvé la Thora originelle pour pouvoir faire la comparaison est être en mesure de confirmé ta conjecture ignorante et déplacé. Pour ce qui est de la Thora actuelle. Une comparaison superficiel avec le Coran tant dans le style que dans le contenu démontre clairement que ton affirmation n'a d'autre place que la poubelle .

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    2. P.S. la Thora ne contient pas le verset cité ci-dessus. Comment serait elle la source du Coran ? O Ignorant aveuglé par la haine découlant de ta faiblesse et lâcheté !

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    3. Explique moi sans passion comment arabes et hébreux ont les mêmes patriarches et prophètes.

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    4. Ton aveuglement spirituel ne te permettra jamais de saisir et d'atteindre la fraternité de l'humanité au sein de la diversité.

      Abraham n'était pas hébreux mais sémite (un arabe ancien) et de lui naquirent les Israélites et les Ismaëlites. Israël étant le père spirituel des juifs et chrétiens, Ismaël étant le père spirituel des musulmans.

      Le Coran fait référence a des prophètes dont fait référence la Bible mais aussi à d'autres dont la Bible ne fait aucune référence comme Salih ou Hud. Et puis la Bible est irrespectueuse a différents endroits envers les Prophètes ce qui ne peut être trouvé dans le Coran.

      L'humanité entière partage le même père et la même mère pourtant toi t'es un ignorant sans foi et un autre est un savant avec la foi.

      Un DIEU, une humanité, une Voie en substance : Islam. Plusieurs voies dans le monde de la forme et diversité. Mais seul Abraham et le dernier Prophéte Muhammad ont été choisis comme guide pour toute l'humanité, les autres été confiné a un peuple. Et personnes n'a reçu plus de Prophétes que les Israëlites. Les arabes Ismaëlites n'ayant reçu qu'un seul : Muhammad.

      L'humanité est spirituel : il y a les enfants d'Adam, le Prophéte et premier Homme et il y a les enfants de Satan, ennemis des Prophètes et leurs adeptes. C'est pourquoi DIEU a révélé par exemple que le fils de Noé (un Prophéte) été de la Voie de Satan et non d'Adam. Ou que la femme de Pharaon été une adepte de la voie d'Adam alors que son mari été adepte de Satan. Et bien d'autres exemples pour nous expliquer que nous ne sommes pas comme les animaux ou les plantes mais des êtres essentiellement spirituel et moral provenant d'un autre monde au delà des étoiles et de l'univers physique et que ces la bas que nous retournons un jour ou l'autre.

      Cessé de suivre le corps, suivez l'esprit. Sinon c'est la prison à vie.

      P.s. les arabes sont permis les plus anciens Hommes sur terre avec les africains de la corne de l'Afrique. Des millénaires avant l'existence des israélites. Il vous faut révisé l'histoire. Un arabe est un être qui s'exprime clairement (la langue) mais aussi un être qui vie dans un environnement aride (géographie).

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    5. Etrange..?
      https://youtu.be/jI3WSr7-KU4?si=iiSc1TMFXBwbvlmE

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    6. Je n'ai pas comme source Paul, Jacques, Henry ou Élie Weissel LOL. Mais le Coran et Muhammad et tout ce qui est en accord et en harmonie avec le Coran et Muhammad, le reste n'a pour moi aucune importance sauf a démontré la véracité du Coran, de Muhammad et de tout ce qui , en dehors, est en accord et en harmonie avec le Coran et Muhammad - il y a des passages de la Bible, des écrits Hindou, des écrits juifs et chrétiens etc. etc.

      A vous vos sources a moi les miennes. Le Temps établira la vérité. Et seulement celui qui détient la vérité est en mesure d'expliquer la réalité et d'anticiper l'avenir. Pour le moment ce que l'explication coranique et Muhammadienne a apporté est confirmé tout les jours et ce qu'elle a prédit se réalise inlassablement.

      Jérusalem a pour rôle de confirmé la Vérité. Seul ceux qui détiennent la vérité peuvent régné en paix sur Jérusalem et personnes (entre juif, chrétien et musulman) n'a autant régné en paix sur Jérusalem plus que les musulmans. Pourtant ce sont les derniers a apparaître dans le cours de l'histoire. 13 siècle de règne avec une coupure d'un siècle durant les croisades euro-chretienne. Depuis que le règne de Jérusalem et la Terre Sainte est passé entre les mains des euro-chretiens sioniste et euro -juifs sioniste Jérusalem et la terre sainte ne connaissent pas la paix conséquence de cela est le chaos dans la région et dans le monde. La première guerre mondiale et deuxième guerre mondiale ont été mené pour le contrôle de Jérusalem et la Terre Sainte. Et tout ce qui se passe depuis 1000 ans a pour coeur le désir de pouvoir éternel sur Jérusalem par les euro chrétiens et euro juifs.

      Nous attendons vos explications de la réalité et du processus historique qui permit d'en arrivé là où nous en sommes : au bord de l'abîme. Et l'anticipation de ce qui va advenir.

      P.s. le judaïsme n'était pas la religion de Moïse, ni des israélites. Le terme juif a pour sens "ceux qui refusèrent Issa comme étant le Messie". Les chrétiens sont ceux qui acceptèrent Issa comme étant le Messie. Tout deux à la base sont issue des Israëlites. Le Judaïsme est donc une corruption de la religion de Abraham, Moïse, Aaron, David et Salomon et tout les autres Prophétes issue d'Abraham par Isaac et son fils Jacob (devenu Israël après sa sainte mort). La religion de Abraham est l'islam (soumission volontaire a la volonté de DIEU dans le but d'acquérir la paix interne et externe), ainsi que celle de Moïse et des autres. Ainsi que celle de Issa le Messie, qui est le dernier Prophéte et Messager Israëlites. Aujourd'hui il y a deux voies : celle du Messie et celle du Prophéte béni Muhammad paix sur eux tous. Nous voyons que ceux qui on rejeté c'est deux voies sont le coeur du problème dans le monde et en terre sainte. Et ce sont les chrétiens sioniste de l'ouest qui ont trahit la Voie du Messie et les Juifs sioniste (majoritairement européen). Nos deux voies ont la même substance mais sont différentes dans la forme. Mais les musulmans sont les digne héritier de la religion d'Abraham, ils prient en s'inclinant et se prosternant, en accomplissant leurs ablutions, ils donnent l'aumône, leurs femmes sont parmis les plus voilés, le Coran étant livre saint le plus récité et mémorisé etc.

      Mais nos frères chrétiens et juifs anti sioniste sont admirable et respectable même si le Destin a voulu que la corruption et le faux atteignent le coeur de leurs voies contrairement aux musulmans qui ont été béni par la préservation divine du coeur de la voie Muhammadienne, c.a.d le Coran qui est seul capable de rétablir la vérité sur la Religion (Islam) et ses différentes Voies.

      Ne voit que celui qui veut voir et qui est rendu capable de voir. Le reste pense voir mais ne voit en réalité que le reflet de leur âme pervertie par le désir bestial.

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  6. Entretuez vous donc messieurs les cousins jusqu'à destruction totale. moi je ne verserai aucune larme. Le reste du monde s'en porterais mieux. Cordialement.

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  7. Anonyme7 avril 2024 à 21:39
    « Le coran est une émanation de la thora. ».
    Si vous aviez lu ne serait-ce qu'une traduction de la Thora et une traduction du Coran - bien que traduire c'est trahir, comme le dit si bien l'adage italien -, vous auriez constaté que le Coran corrrige la Thora et, ce faisant, corrige la Bible.
    Ce qui met à bas votre affirmation.

    En fait, vous n'avez rien fait de cela, nécessitant du temps, de la concentration dans les efforts intellectuels, de l'énergie et surtout de l'envie. L'envie de savoir, l'envie du savoir.

    Sans vouloir vous manquer de respect, vos capacités s'arrêtent, semble-t-il, à répéter comme un cacatoès ce que vous entendez et lisez ici et là.
    L'essentiel étant de faire votre petit crachat sur l'Islam. Ça rassure !

    Ou me trompé-je ?

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