On n’est pas à Peshawar, ni à Kaboul, mais, on est bien dans la
Tunisie de la Révolution de jasmin, à la cité Ettadhamen, dans la
banlieue de Tunis, lors d’un meeting salafiste*, en mai 2012, à l’époque
où le parti islamiste tunisien Ennahdha [anciennement appelé Mouvement
de la tendance islamique (MTI), ] était au pouvoir, parti dont Rached
GHANNOUCHI est le président-fondateur. [Devenu, depuis 2014 , le visage du "terrorisme modéré", cher à l'Occident et aux rois fainéants arabes, EnnahDaech participe toujours au gouvernement d'une main, et téléguide ses kamikazes de l'autre. Le Bardo, Sousse, Tunis, et les prochains attentats, au "nom d'Allah et de son Prophète", comme le proclame leur drapeau noir et leurs tronches de pirates.....H.Genseric]
Rappelez-vous de la vidéo fuitée de Ghannouchi 1)
Planifiant, calmement, avec ses barbus obscurs appuis
Représentant les partisans du Mouvement salafi
Qu'il appelle affectueusement ses enfants bénis
Promoteurs d’une brillante nouvelle culture, d’après lui 2)
Il dit même se reconnaitre en ces habillés à l’afghani
À l’exemple de leur leader Abou Iyadh al-Tounsi *
Ancien militant d’Ennahdha, au temps où il s’appelait MTI
Tué, cette année, par un drone américain, en Libye
Planifiant, dis-ai-je, avec ses barbus obscurs appuis,
Le noyautage des structures républicaines du pays,
L’armée, la police et la haute administration, aussi,
Avec machiavélisme, désinvolture et mépris
Envers toutes les valeurs qui nous ont jusqu’alors réunis,
Qui nous ont, pour le vivre-ensemble, tellement appris,
Lui qui joue à l’islamiste modéré, jusqu’aujourd’hui
Attitude qui lui a valu plein d’honneurs, plein de prix
De la part de cet Occident qui n’a toujours pas compris
Qu’être islamiste et modéré reste une antinomie
Et, ce fut la culture de la mort et de la barbarie
Portée par Daech dont font partie ses enfants chéris
Qui ont assassiné Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi 3)
Nos policiers, nos soldats, aux environs du Djebel Chambi
Du Kef, de Sidi Ali Ben Oun, de Kasserine,…, de Meknassi
Sans oublier notre garde républicaine, notre gendarmerie
Sans oublier le tout jeune berger Mabrouk Soltani 4)
Décapité le même jour que les Attentats de Paris
En ce 13 novembre, en ce sinistre vendredi
Ils lui ont ôté la vie en cette fin d’après-midi
Parce qu’il a refusé qu’ils lui prennent toutes ses brebis
Sans oublier les citoyens qui, de leurs mains, ont péri
Dont nos hôtes, ces touristes amoureux de notre pays
Qui mitraillé, qui égorgé, qui sauvagement meurtri
Tous, lâchement assassinés par ces sanguinaires purs produits
De la complicité politique du régime nahdhaoui 5)
* Source de la photo :
Dans ce contexte, voir, aussi, la terrifiante vidéo ci-dessous, prise
lors de sa session 2012 du Congrès du Mouvement salafiste dirigé
par Abou Iyadh al-Tounsi dont il est question dans le poème, Congrès qui
a eu lieu à Kairouan le dimanche 20 mai, dans le voisinage immédiat de
la célèbre Mosquée Oqba Ibn Nâfi’ et auquel ont assisté plusieurs hauts
responsables et figures historiques d’Ennahdha, alors au pouvoir. Dans
cette vidéo, on aperçoit des salafistes et leur lugubre drapeau noir,
qui est, aujourd’hui, celui de Daech, perchés en haut de l’enceinte de
ladite Mosquée.
1) Cette vidéo est parue sur YouTube en deux parties sur les liens suivants :
5)Nahdhaoui : adjectif et nom qui ont rapport au parti Ennahdha.
Un atelier de fabrication d’armes découvert à Kairouan
Les unités sécuritaires ont découvert, lors d’une campagne
sécuritaire menée dans la matinée de ce mercredi 2 novembre 2015, un
atelier de fabrication et de réparation d’armes dans une cité populaire à
Kairouan.
Selon les déclarations d’une source sécuritaire , 6 individus ont été arrêtés, dont une
personne précédemment arrêtée pour son implication dans une affaire
terroriste.
Il est à noter que des fusils de chasse, des munitions
ainsi que des livres et tracts détaillant la fabrication et la
réparation des armes, ont été saisis lors de cette campagne, selon la
même source.
Une émission accusant le Maroc d’être lié aux attentats en Tunisie interdite
La
Haute autorité tunisienne de l’audiovisuel (HAICA) vient d’interdire la
rediffusion de l’émission « Black list » sur la chaîne Tounesna, qui
accusait le Maroc d’être derrière plusieurs attentats en Tunisie.
Dans sa décision , la HAICA a demandé le retrait de cette
émission sur le site de la chaine et les réseaux sociaux, après avoir
auditionné les représentants, dont le présentateur du programme Neji
Zairi et le directeur de la chaine Semah Mtibaâ, rapporte le site Mosaique fm.
Il est reproché à l’émission « Black list » d’avoir évoqué l’« implication directe du Maroc dans les opérations terroristes qui ont eu lieu en Tunisie, à l’instar de l’opération de Rouhia, le musée du bardo et l’hôtel de Sousse, » en se fiant qu’à une source d’information « sans faire l’effort de vérifier la crédibilité du document diffusé », écrit la Haute autorité dans un communiqué.
Durant ce même programme, des images choquantes, notamment celles montrant des corps et du sang, ont également été dénoncées par l’autorité audiovisuelle.
VOIR AUSSI :
Attentat de Tunis. La piste Ghannouchi / Marzouki
Il est reproché à l’émission « Black list » d’avoir évoqué l’« implication directe du Maroc dans les opérations terroristes qui ont eu lieu en Tunisie, à l’instar de l’opération de Rouhia, le musée du bardo et l’hôtel de Sousse, » en se fiant qu’à une source d’information « sans faire l’effort de vérifier la crédibilité du document diffusé », écrit la Haute autorité dans un communiqué.
Durant ce même programme, des images choquantes, notamment celles montrant des corps et du sang, ont également été dénoncées par l’autorité audiovisuelle.
VOIR AUSSI :
Attentat de Tunis. La piste Ghannouchi / Marzouki
Hannibal GENSERIC