Synopsis et détails
Dans
une Tunisie profondément déstabilisée et fragilisée par les attentats islamistes, le Super Menteur MMM a été sévèrement blessé et
laissé pour mort après les élections présidentielles. Comme le Phénix renaissant de ses cendres, porté par un intense
désir de vengeance, adossé aux dollars wahhabo-qataris , aux malfrats qu’il
avait libérés lorsqu’il squattait le palais de Carthage, ce traître, fils de traître [1] doit
maintenant affronter un environnement hostile. Son nouveau parti, Al Irada, reproduit
l’ancien modèle du CPR. Il a conservé : la même proximité avec Ennahdha, les LPRs
les cheikhs intégristes venant de l’étranger, et huit salopards de l’ex-CPR
et d’Ennahdaech.
Nouveau Parti de Marzouki, quête d’une nouvelle virginité ou course contre la montre politique
Tel un serpent qui mue, Mohamed Moncef
Marzouki (MMM) change de peau. Il quitte définitivement la tunique CPR pour se
draper d’un nouvel habit plus taillé sur mesure. Un nouveau serpent de mer en
perspective. Comme le caméléon, il veut afficher une autre couleur pour se
fondre dans le paysage et faire oublier le fiasco de sa dernière pigmentation.
Un attribut reptilien dont il maitrise la transmutation. Tout en
enfonçant le dernier clou dans le cercueil CPR, un parti ayant prouvé qu’il n’a
jamais été soluble dans la démocratie, l’ex résident de Carthage revient sur le
devant de la scène, avec certes un nouveau tour de chant mais sur la même
musique, avec la même partition et la même troupe.
Tels des larbins rampant à ses pieds, les
salopards survivants du CPR, un dernier carré de fidèles obséquieux, ont décidé
de dissoudre leur parti, déjà en état comateux, pour rejoindre la nouvelle
formation politique que MMM œuvre à mettre sur pied.
Conscient que le CPR est mort, MMM aurait
eu raison de féconder un corps nouveau et frais au lieu de faire le
bouche-à-bouche à un cadavre. Ranimer le CPR aurait été stratégiquement un
raté. MMM ne pourrait se refaire une virginité, se tailler une autre image et
profiter d’un nouvel élan, avec le CPR sur le dos et sur les bras.
MMM a squatté pendant trois ans les
coulisses de Carthage sans marquer son passage de quelque ordre que ce
soit. Une véritable traversée de désert. Il revient aujourd’hui avec un nouveau
parti mais aucunement avec un nouveau projet. Un CPR Bis ?!
Un «activiste» financé par l’US : De A à Z-, le printemps arabe est faux.
par
Tony Cartalucci - Le 13 décembre 2011
La
BBC salue l'Assemblée Constituante Tunisienne et son élection du nouveau
président dans un article qui porte le titre "l'activiste tunisien, Moncef
Marzouki, nommé président"(http://www.bbc.co.uk/news/world-africa-16149119).
Ce que la BBC échoue d'une manière prévisible à mentionner, c’est que
l'organisation de Marzouki, la Ligue tunisienne pour la défense des Droits de
l'Homme, était au fait financée par La Fondation Nationale pour la Démocratie
(NED) (US National Endowment for Democracy) et la George Soros Open Society,
organisation membre de la Fédération Internationale des Droits de l'homme.
Il
a été précédemment annoncé dans l’article "Soros célèbre la Chute de la
Tunisie"(http://landdestroyer.blogspot.com/2011/11/soros-celebrates-fall-of-tunisia.html)
que Marzouki serait nommé "président provisoire" de la Tunisie et que
la multitude d'ONG et d’organisations d'opposition qui ont travaillé avec lui
pour renverser le gouvernement tunisien ont été entièrement subventionnés et
soutenus par le gouvernement américain ainsi que les fondations et des
entreprises américaines.
Marzouki,
qui a passé deux décennies en exil à Paris, était aussi le fondateur et le chef
de la Commission Arabe des Droits de l'Homme, une institution de collaboration
avec l’US NED World Movement for Democracy (WMD) y compris pour la "
Conférence des Militants des Droits de l'Homme en exil" et un des
participants au WMD "third assembly" (WMD "la troisième assemblée")
à côté de la Ligue tunisienne des Droits de l'homme, parrainée par le NED,
l’Open Society de Soros et l’USAID.
Marzouki,
avec son homologue libyen Abderrahim el-Keib, officiellement de l'Institut du
Pétrole (Petroleum Institute), qui est sponsorisé le par British Petroleum (BP),
Shell, Total (France), la Société japonaise de développement du pétrole (Japan
Oil Development Company ) et la société nationale d’Abou Dhabi du Pétrole (Abu
Dhabi National Oil Company), ont été installés au pouvoir en tant que
mandataires occidentaux soit par le soulèvement populaire, en secret ou alors
par une intervention militaire ouverte, et ce, durant la machination américaine
du « printemps arabe ».
Les
mandataires occidentaux en Egypte, notamment Mohamed El Baradei et Mamdouh
Hamza sont également en lice pour le pouvoir et contribuent à l’alimentation
des troubles similairement suscités par l’étranger, tandis que l’OTAN appui le
refuge des militants en Turquie qui essayent de renverser le gouvernement
syrien par la force.
Le
printemps arabe est un Faux
Gene
Sharp, de l'Institution Albert Einstein a écrit le livre «De la dictature à la
démocratie», initialement désigné pour la déstabilisation et la recolonisation
du Myanmar encore appelé «Birmanie» (http://landdestroyer.blogspot.com/2011/11/burmese-pro-democracy-movement-creation.html),
dans une grande partie de l'Occident. Le livre de Sharp serait utilisé par la
Central Intelligence Agency (CIA) en Europe orientale, en Asie, et
éventuellement, en 2011, pour la manigance américaine du "printemps
arabe".
Selon
Sharp le rapport annuel de l’Institution Albert Einstein (AEI) 2000-2004 révèle
que l'AEI a été parrainée par la Fondation Nationale pour la Démocratie
(NED) et que ses filiales internationales ont été financées par
l’International Republican Institute (IRI) pour former des militants en Serbie
(page 18) Zimbabwe (page 23) et le Myanmar (page 26) afin d’aider au
renversement de leurs gouvernements respectifs.
La
conférence «Dynamisation des droits de l'homme et la paix» (http://www.scu.edu.au/research/cpsj/human_rights/)
organisée par l’Université australienne Southern Cross, avait publié un
document révélateur de leur actes en 2008, visible sous ce lien, (http://www.scu.edu.au/research/cpsj/human_rights/AHRP2008_Proc_Final.pdf
), lequel document montre que tous les travaux de Gene Sharp, au-delà ce qui
était même mentionné dans le rapport annuel de l'AEI, avaient été pleinement
financés et appuyés par le gouvernement américain. De plus amples détails sont
donnés, au début de la page 26, sur les affiliations de Sharp, en particulier
avec La Fondation
Nationale pour la Démocratie (NED), qui est décrite comme réalisant beaucoup de
travail qui était auparavant effectué par la CIA», ainsi que la
Fondation Ford, et le milliardaire de Wall Street, le patriarche George Soros
et son Open Society Institute qui sont mentionnées en fins détails.
Le «printemps arabe» en soi n'était pas
spontané. C'était plutôt un complot géopolitique prémédité et combiné des
années à l’avance par des groupes d’intérêts financiers américains. Le New York Times dans son article,
«Groupes des Etats-Unis contribuant à former les soulèvements arabes" (http://www.nytimes.com/2011/04/15/world/15aid.html?_r=4&pagewanted=1&emc=eta1),
a indiqué clairement qu’ "un certain nombre de groupes et d'individus
directement impliqués dans les révoltes et les réformes radicales de la région,
y compris le Mouvement de la Jeunesse du 6 avril en Egypte, le Centre de
Bahreïn pour les Droits de l'Homme et les militants de base, tel que Entsar
Qadhi, un leader de la jeunesse au Yémen, ont tous reçu une formation et un
financement de groupes comme l'International Republican Institute, le National
Democratic Institute et Freedom House, une organisation à but non lucratif axée
sur les droits à Washington. "
Pour
confirmer davantage, les déclarations publiques (http://www.movements.org/blog/entry/first-aym-summit/)
faites par le Département d'Etat américain qui a financé «l'Alliance des
mouvements de la jeunesse" (AYM) (http://landdestroyer.blogspot.com/2011/02/googles-revolution-factory.html)
comptant le Mouvement égyptien des jeunes du 6 avril parmi les invités à
l’inauguration du Sommet de l’AYM (Alliance for Youth Movements) à New York, en
2008, le Magazine Foreign Policy a admis http://www.foreignpolicy.com/articles/2011/02/16/revolution_u)
que le groupe du 6 avril a reçu une formation complémentaire de Canvas (http://www.canvasopedia.org/legacy/files/various/50CP_French.pdf)
en Serbie, avant de susciter des troubles en Egypte. Le FP magazine a également
signalé que «Canvas a travaillé avec les dissidents de presque tous les pays du
Moyen-Orient, la région abrite l'une des plus grandes réussites de Canvas qui
est le Liban et l’un de ses échecs les plus décevants l'Iran. »
Dans
un rapport de l’AFP datant d’avril 2011 (http://www.activistpost.com/2011/04/us-trains-activists-to-evade-security.html),
Michael Posner, le secrétaire adjoint d'Etat Américain pour les Droits de
l'Homme et du Travail (http://en.wikipedia.org/wiki/Assistant_Secretary_of_State_for_Democracy,_Human_Rights,_and_Labor),
a déclaré que le gouvernement "américain a budgété 50 millions de dollars
dans les deux dernières années pour développer de nouvelles technologies pour
aider les militants à se protéger contre les arrestations et les poursuites par
des gouvernements autoritaires ». Le rapport poursuit en expliquant que les Etats-Unis organisent des
"sessions de formation » pour 5000 militants dans différentes parties du
monde. Une session qui s'est tenue dans le Moyen-Orient il y a six semaines a
réuni des militants de la Tunisie,
l'Egypte, la Syrie et le Liban qui sont retournés dans leur pays avec
l'objectif de former leurs collègues là-bas. Posner d’ajouter qu’ils «sont
rentrés et il y aura une répercussion. » La répercussion dont parle Posner est
bien évidemment le très «spontané» «printemps arabe» avec une
ressemblance frappante avec la campagne de déstabilisation de Gene Sharp et de
l’AEI perpétué à travers l'Europe telle que décrite en détail dans le rapport
mentionné plus haut sur le lien qui suit (http://www.canvasopedia.org/legacy/files/various/50CP_French.pdf).
Conclusion
Une
manœuvre semblable se joue maintenant en Russie (http://landdestroyer.blogspot.com/2011/12/wall-street-vs-russia.html),
alimentée par exactement le même type d’organisations et de fondations
occidentales (http://landdestroyer.blogspot.com/2011/12/us-clumsily-covers-tracks-in-russia.html),
non seulement il est
évident que la Tunisie a été renversée, non par des manifestations spontanées,
mais plutôt avec la préméditation de soulèvement de capitaux étrangers
réalisées par des acteurs comme Moncef Marzouki et son groupe d'opposition
financé par les américains, il est également évident que la Tunisie était juste
un des nombreux pays déstabilisés dans la plus grande réorganisation
géopolitique depuis la Seconde Guerre mondiale.
La Russie maintenant est désormais ciblée par les révolutions
colorées arrangées à l’étranger, la déclaration des Etats-Unis relative à un
nouveau «siècle américain pacifique" (http://landdestroyer.blogspot.com/2011/11/hillary-clinton-and-new-american.html)
vise à contenir la Chine, et les mandataires occidentaux qui commencent à hausser le ton
et à prendre position de force à travers l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient,
il est clair que la campagne d'encerclement et de déstabilisation de la Russie
et de la Chine par les forces du fascisme mondial des entreprises décrites en
Février 2011 dans l’article "Le Moyen-Orient et ensuite le monde» (http://landdestroyer.blogspot.com/2011/02/middle-east-then-world.html)
dévoile en effet une nouvelle réalité.
Il
est nécessaire d’entreprendre des recherches sur les origines et les
affiliations de tous les groupes politiques et les ONG et d'évaluer à la fois
leur financement et le réseau de leurs liaisons. La Fondation Nationale pour la Démocratie (NED)
est incontestablement malhonnête dans ses causes officielles et ses
actions déclarées. Leur conseil d'administration à lui seul trahit
leur devise "Soutien à la liberté dans le monde" (http://landdestroyer.blogspot.com/2011/11/ned-freedom-house-are-run-by.html),
puisqu’il est presque entièrement composé d’entreprises fascistes,
néo-conservateurs bellicistes, et des lobbyistes d'entreprise. Les
organisations, les groupes d'opposition, des médias et des ONG qu’ils
soutiennent cherchent à déstabiliser et à détruire les nations qu'ils
infestent.
Exposer
la vérité et lutter contre cette structure malhonnête est important. Il est
également important d'identifier les intérêts des entreprises-financières ce
qui conduit au véritable programme et plan global de cette élite mondiale
qui a pour but de parvenir à l'hégémonie globale. Boycottons ces intérêts qui
n’ont rien à voir avec l’esprit d'entreprise, et les remplaçons-les par des
modèles d’entreprises d'affaires, d’institutions et d’organes de gouvernance
qui servent véritablement «Nous le peuple».
Lien
de l’article traduit de l’anglais :
Tony
Cartalucci est un chercheur géopolitique et un auteur basé à Bangkok, la
Thaïlande. Son travail vise à couvrir des événements mondiaux dans une
perspective asiatique aussi bien que promouvoir la notion d'autosuffisance
comme une des clés à la vraie liberté.
[1] Le père de Moncef Marzouki était un goumier.
Il n'avait été ni nationaliste ni yousséfiste, comme le prétend MMM, mais
un traître au service du colonialisme français. Hier, harki du colonialisme, MMM est aujourd'hui agent de la CIA et de la NED (voir ci-dessus). Qu'attendent les Tunisiens pour l'envoyer paître avec les moutons terroristes islamistes de son espèce ?
Hannibal GENSERIC