Un nouveau rapport glaçant du ministère de la
Défense (MoD) russe circule au Kremlin et avertit aujourd’hui que le potentiel
de chaos mondial a cru « au-delà de toute mesure » en raison des effets
catastrophiques causés par le sévère affaiblissement de la Circulation
Thermohaline en Atlantique Meridional (AMOC) qui a non seulement frappé l’Europe cette année de « l’hiver qui n’est jamais parti « mais menace maintenant le monde entier d'une nouvelle petite ère glaciaire (LIA).
Selon ce rapport, depuis le Québec (voir ci-dessous), l’Écosse, où les dernières neiges n’ont pas encore complètement fondu et ont commencé à tomber à nouveau, jusqu’à la Suède où les villageois de Klimpfjäll ne se souviennent pas avoir eu autant de neige résiduelle à cette époque de l’année en passant par l’Islande qui a connu son été le plus froid depuis 1992 ou encore l’accumulation massive de glace au Groenland pour
n’en citer que quelques-uns – tous ces événements, et plus encore,
amènent à l’évidence que l’affaiblissement de l’AMOC est, en effet, sur
le point de déclencher ce qui pourrait très bien être le pire hiver dans
l’histoire moderne.
Malheureusement pour les peuples occidentaux, en ce qui
concerne les dangers catastrophiques de l’hiver à venir, leurs gouvernementaux alarmés par le réchauffement climatique accusent El Nino comme origine… tout en refusant en même temps de parler à leur peuple du “blob” massif d’eau froide croissant dans l’Atlantique Nord en raison de l’affaiblissement de l’AMOC qui est, en fait, le véritable responsable des catastrophes à venir.
Ce rapport note que plusieurs grands scientifiques sont
d’accord avec les scientifiques russes qui avertissement de ce danger
d’hiver global, comme Stefan Rahmstorf de l’Institut de Potsdam pour
la recherche sur l’impact climatique ou Michael Mann, de Penn State,
qui, en mars, ont publié un rapport alarmant intitulé Ralentissement Exceptionnel de la Circulation Thermohaline dans l’Océan Atlantique au XXe siècle avertissant de ce qui est à venir.
Parmi les rares journalistes occidentaux à avoir parlé du
ralentissement historique de la Circulation Thermohaline de l’océan Atlantique, il y a Chris Mooney du
Washington Post qui a noté que " les
cases bleu foncé ont vu leurs températures de janvier à août les plus
froides jamais enregistrées, et pour qu’une case de la grille
soit ‘éligible’ sur cette carte, il faut au moins 80 années de
températures jan-août enregistrées sur dossier", tandis que Dan Hyde du Telegraph avertit encore plus sinistrement que " la
terre est, depuis 15 ans, dans une période de faible activité solaire similaire à
celle qu'on a vécue, pour la la dernière fois, au cours de la ‘mini-ère glaciaire’ du 17ème
siècle, quand la Tamise avait gelé" .
L’activité solaire étant la véritable cause de
l’affaiblissement de l’AMOC, et des hivers catastrophiques à venir, les
conclusions des scientifiques russes ont été récemment appuyées par le Dr Willie Soon du Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics qui, dans son dernier rapport de recherche a confirmé le rôle du soleil dans le climat de notre planète en déclarant:
« Lorsque
nous avons comparé notre nouveau composé à l’une des reconstructions de
la variabilité solaire de Total Solar Irradiance qui n’avait pas été
prise en considération par les simulations rétrospectives de CMIP5 (i.e.
la reconstruction Hoyt & Schatten), nous avons trouvé un ajustement
remarquablement proche.
Si
la reconstruction Hoyt & Schatten et nos nouvelles estimations de
tendance de température de l’hémisphère Nord sont exactes, alors il
apparaitrait que la plupart des tendances de température depuis au moins
1881 peuvent être expliquées en termes de variabilité solaire, où les
concentrations de gaz à effet de serre atmosphériques fournissent au
plus une contribution mineure.
Cela
contredit l’affirmation du dernier panel d’experts intergouvernementaux
sur l’évolution du climat (GIEC) indiquant que la plupart des variations
de température depuis les années 1950 sont dues à des changements dans
les concentrations de gaz à effet de serre atmosphérique (Bindoff et
al., 2013). »
Le plus grand danger auquel l’humanité doit faire face (en
raison des hivers catastrophiques à venir, causés par l’affaiblissement de
l’AMOC) vient non seulement d'un Occident ignorant le danger et ne
protégeant pas ses citoyens, mais aussi par les bouleversements
historiques associés à ces périodes de mini-ères glaciaires qui ont été
le témoin de renversements complets de sociétés et de gouvernements.
Les meilleures explications de ces cycles historiques et des bouleversements qui leur sont reliés, viennent de l'un des meilleurs
économistes au monde, Martin Armstrong. Celui-ci avait été illégalement détenu par le
gouvernement américain durant 7 ans, car il avait refusé de
lui remettre son algorithme capable de prédire avec précision les crashs
économiques.
Comme les savants russes, Martin Armstrong nous met en garde contre les dangers qui menacent
notre monde en raison de cette mini-ère glaciaire imminente. Voici les cycles qu'il a calculés et ses explications :
« Si nous prenons juste 2015,75 [1er Octobre 2015]
et revenons dans le temps par intervalles de 309,6 ans, nous arrivons
non seulement aux périodes où le climat devint très froid, mais aussi
aux périodes de changements politiques au sein des gouvernements.
- Les
années 1700 marquent le début du soulèvement contre la monarchie.
- La
période de 1396, marque le début du capitalisme avec la peste noire
tuant environ 50% de la population européenne.
- L’année
777 a été le début des invasions saxonnes et quand Charlemagne a
commencé à consolider l’Europe une fois de plus pour former des
états-nations.
- Le cycle précédent, de l'année 467, a vu la chute de Rome. Ces changements
climatiques ont coïncidé avec des changements politiques. Le changement
climatique vers des très grands froids induit un stress énorme sur les
peuples et la famine commence à s’étendre. »
Quant à savoir si les peuples occidentaux, en particulier
les Américains, seront jamais autorisés à connaître la vérité, nous en
sommes loin – comme un nouveau rapport publié aujourd’hui l’indique car si n’importe quel journaliste leur disait la vérité, leur réalité s’effondrerait comme un château de cartes.
Source :
December 16, 2015
Froid intense au Québec durant l'hiver 2014
Depuis des semaines, je regarde les prévisions météo à long terme en
espérant un réchauffement des températures et je suis toujours déçu. Alors que
la température globale bat des records de chaleurs ailleurs, au Québec elle bat des
records de froid. Il est même probable, selon mes évaluations, que le mois de
février 2014 ait été le plus froid depuis 250 ans au Québec. Sans invoquer un
châtiment divin punissant les Québécois de tous leurs péchés (on est bon dans
six des sept péchés capitaux : orgueil, avarice, envie, luxure, paresse et
gourmandise), on est en droit de se demander ce qui se passe. En effet, si l’on
connait le moindrement la question des changements climatiques, ce genre de
comportements ne discrédite pas la théorie. Cependant, la magnitude de la
différence est tellement importante que cela soulève de questions
intéressantes.
Dans ce contexte, une publication récente vient apporter un éclairage nouveau.
En effet, il n’y a pas que le Québec qui semble résister au réchauffement
global, c’est aussi le cas d’une région de l’océan au sud du Groenland, entre
Terre-Neuve et l’Irlande. Alors, que le reste du monde se réchauffe cette
région se refroidit!
Ce comportement n’est toutefois pas une surprise pour les climatologues. En
effet, ce refroidissement local serait dû à un ralentissement de la circulation
méridienne de retournement de l’Atlantique (en anglais Atlantic
Meridional overturning cirulation, AMOC). Ce courant océanique est mû par
la variation de température et de salinité de l’eau de mer (circulation
thermohaline). En particulier, l’eau froide et salée près de la cote du
Groenland s’enfonce dans l’océan démarrant une grande boucle qui fait le tour
de la Terre. Or, en conséquence du réchauffement climatique, l’eau de cette
région devient plus chaude et moins salée en raison de l’augmentation des
précipitations et de la fonte des glaciers au Groenland. Ceci a pour effet de
ralentir la circulation globale et de réduire l’apport de chaleur en provenance
des tropiques dans cette région.
Ce qui étonne les climatologues cependant, c’est l’importance de ce
ralentissement. En effet, les modèles prédisent un ralentissement modéré de la
circulation. Alors, que les
résultats récents indiquent plutôt une baisse importante de la vitesse de
la circulation océanique, bien au-delà des fluctuations naturelles observées au
cours de 1100 dernières années.
Il semble que la cause de cette sous-estimation est que la fonte des glaces
au Groenland est beaucoup plus rapide que prévue par les modèles, libérant
alors plus d’eau douce et ralentissant d’autant plus la circulation
thermohaline. En effet, les modèles sont très conservateurs et certains
phénomènes comme la fonte des glaciers par leur base, la présence des moulins
qui transportent la chaleur rapidement à travers les glaciers et le noircissement de leur surface en raison
de la concentration de la poussière sont tous des facteurs qui sont négligés.
Le lien entre ce refroidissement local et notre hiver très rigoureux n’est
toutefois pas si direct. En effet, puisque les modèles climatiques ne prédisent
pas un ralentissement aussi rapide de la circulation océanique, ils ne
prédisent pas non plus le refroidissement que nous subissons.
Reste à savoir ce que ces observations signifient pour le futur du climat.
En effet, un ralentissement important de la circulation thermohaline aurait un
impact majeur sur le transfert de chaleur de l’équateur vers les pôles. Les
pôles se refroidiraient alors que l’équateur se réchaufferait, ce qui se
traduirait par une réorganisation du climat global dont les conséquences
seraient considérables.
4 avril 2015 9h29 · Yvan Dutil