Le soir du 13 novembre, 2 des 81 casernes de la brigade des
sapeurs-pompiers de Paris, dirigée par un ex-conseiller militaire de
l'OTAN, faisaient chacune l'objet d'un reportage réalisé par TF1 d'un
côté et M6 de l'autre. Arrivés avant la police, ces pompiers étaient
situés à 5 minutes des bars ciblés par les terroristes.
Une autocensure en douceur : TF1 et M6 ont chacune supprimé leurs reportages controversés sur les attentats du 13 novembre.
Le motif : le courroux affiché par le ministère de l'Intérieur qui
déplore la diffusion -le dimanche 15 novembre- d'images de victimes,
pourtant floutées.
La réaction : les sites de TF1 (pour le JT de 13h) et M6 (pour
l'émission "66 minutes", regardée par environ 2 millions de téléspectateurs) ont depuis retiré leurs vidéos respectives.
Au-delà de l'aspect sensationnaliste des images et de la
pseudo-polémique suscitée par le ministère de l'Intérieur (qui chapeaute
l'unité militaire des pompiers via la préfecture de police), une
coïncidence stupéfiante frappe l'esprit : un vendredi soir, des
journalistes salariés par les deux plus importantes chaînes privées de
la télévision française étaient simultanément en train de couvrir (pour
TF1-TMC d'un côté et M6-W9 de l'autre) le travail de pompiers situés au
plus près de scènes d'attentats.
Précisément, les casernes respectives de Chaligny (suivie par M6) et
Château-Landon (couverte par TF1) sont toutes les deux situées à environ
5 minutes -en voiture- des bars ciblés (la Belle Équipe et le Carillon)
selon les indications vérifiables sur l'application Google Maps.
La brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSSP) comporte 81 casernes.
Pourquoi ces deux casernes avaient-elles été choisies en particulier
pour faire l'objet d'un reportage tourné un vendredi soir et réalisé
simultanément par deux équipes de télévision nationale?
Qui a décidé de l'affectation de ces casernes?
Nommé par décret présidentiel, l'homme qui dirige -depuis le 1er août- la BSPP se nomme Philippe Boutinaud.
Sa particularité? De 2008 à 2012, il a été le "special assistant" du
président du Comité militaire à l'état-major de l'OTAN, l'organisation
atlantiste qu'il a avait déjà servi dans le passé comme officier de
liaison, notamment dans les Balkans.
Le 8 avril 2014, Arte diffusa un documentaire consacré à un sujet
tabou dans l'enseignement occidental de l'histoire contemporaine. Son
titre : "Le réseau Gladio- Armée secrètes d'Europe"[1]. Son sujet : la mise
en place -par l'OTAN- d'opérations criminelles, voire terroristes, qui
furent perpétrées par des groupes paramilitaires secrets installés au cœur de l'Europe.
Le soir du 13 novembre, Boutinaud était présent au Stade de France.
Dans un entretien qu'il accorda, deux jours, à Audrey Pulvar d'I Télé,
il raconta avoir alors quitté les lieux et rejoint son véhicule dès la
première explosion. L'homme fut particulièrement perspicace : lors de la
première détonation d'un kamikaze, la plupart des gens présents dans le
stade avaient cru qu'il s'agissait d'un pétard festif.
Rappelons par ailleurs que Boutinaud fut le co-resposable de la simulation d'attentats organisée le matin même.
Enfin, notons que son bras droit et porte-parole de la BSPP, dénommé
Gabriel Plus, est également un ancien collaborateur de l'OTAN : de 2011 à
2012, il était chef de projet (dans l'analyse des "engins explosifs
improvisés") au sein de l'Agence européenne de défense. Les travaux de
son laboratoire de recherche anti-terroriste furent notamment repris et
développés par l'OTAN.
Hicham Hamza
Bonus : les pompiers du 11-Septembre avaient
également été filmés "par hasard". Les frères Naudet (fils du
photographe Jean-Jacques Naudet) sont devenus par la suite des
documentaristes officieux pour le compte de la Maison Blanche.
- Source : Panamza
- La plupart des actes terroristes sont perpétrés par l’État
- Charlie Hebdo : soyons lucides
- Le réseau Gladio - Armée Secrète d'Europe
- Des attentats simulés 11 heures avant