S’exprimant sur la politique étrangère américaine, notamment au Moyen-Orient, son opinion est plutôt négative.
Selon
lui, le fait de vouloir renverser le président syrien Bachar al-Assad
n’a aucun sens, maintenant que les Russes sont entrés dans la bagarre.
On ne peut pas vaincre une idéologie
Interrogé sur les moyens de vaincre la milice wahhabite takfiriste
Daesh (État islamique-EI-ISIS), il a affirmé qu’elle ne peut se faire
par la guerre traditionnelle parce qu’on « ne peut pas vaincre une
idéologie ». Rappelant le cas de l’Afghanistan.
« S’il s’agissait d’une guerre traditionnelle, il ne fait aucun doute
que les Etats-Unis et les puissances européennes pourraient vaincre Daech en déployant un grand nombre de soldats sur le terrain, mais le
problème c’est que, en l’occurrence, les combattants de Daech
s’évanouiraient tout simplement. Ils disparaitraient dans les villes
comme les talibans l’ont fait, et voilà ce qui se passerait : dans un
premier temps, l’occupation, par l’Occident, de la Syrie et de l’Irak
provoquerait la multiplication des terroristes ; et ensuite, une fois
les Etats-Unis et leurs alliés partis, les combattants d’ISIS
reviendraient comme les combattants talibans l’ont fait en Afghanistan
».
Selon lui, ce scénario est valable quand bien même sont
envoyés des troupes terrestres sur le sol, scénario de plus en plus
envisagé par les États-Unis et leurs alliés. « Comme je l’ai dit, les
combattants d’ISIS ne vont pas se mettre en ordre de bataille devant
l’armée américaine. Ils vont se fondre dans les villes, la campagne et
les villages, et ils reviendront se battre plus tard. Il n’y a donc
aucune possibilité de vaincre ISIS par les armes », a-t-il expliqué.
Mearsheimer
estime qu’il ne fait aucun doute que les États-Unis sont les principaux
responsables de l’apparition de Daesh. Sans toutefois y percevoir un
acte volontaire.
« ISIL n’existait pas avant l’invasion étasunienne
de l’Irak. Et ISIL est largement le résultat de l’invasion américaine de
l’Irak en 2003 et du renversement de Saddam Hussein.
A la pagaille que nous avons déjà créée en Irak, s’ajoute le fait
que, vers 2011, les États-Unis ont décidé de chasser Assad du pouvoir,
ce qui a contribué à engendrer la guerre civile qui déchire actuellement
la Syrie.
Cela a évidemment fourni un terrain fertile à ISIL qui lui
a permis de croître à pas de géant, donc il n’y a aucun doute dans mon
esprit que les États-Unis ont joué un rôle essentiel dans ce désastre ».
Bush et Obama : beaucoup de points en commun
Opérant
une comparaison entre l’ancien président us bush et l’actuel Obama,
Mearsheimer dit percevoir beaucoup de points communs.
« Le président
Obama, tout comme le président Bush avant lui, veut absolument provoquer
des changements de régime au Moyen-Orient. Obama, comme Bush, veut
remodeler le Moyen-Orient [par la force]. Comme nous le savons tous, les
États-Unis ont participé au renversement du gouvernement libyen en
2011, et les États-Unis s’évertuent à provoquer un changement de régime
en Syrie depuis le milieu de l’an 2000, alors que Bush était encore au
pouvoir. Obama n’a pas changé du tout de trajectoire. Il est profondément attaché à l’idée qu’Assad doit partir», a-t-il indiqué.
Les USA: une force de subversion
Selon lui, les États-Unis, sont et resteront une force de subversion
du Moyen-Orient, qu’ils soient dirigés par Bush ou par Obama, ou par
d’autres candidats à la présidence des États-Unis. « Il n’y a aucune
raison de penser que cette politique de changement de régime va être
remise en question », a-t-il averti.
Or, la seule différence qu’il signale et celle " que Bush a envahi
deux pays [Afghanistan et Irak] avec les forces terrestres américaines,
mais Obama sait que ce n’est pas une bonne idée, et c’est pourquoi il ne
veut pas mettre des forces au sol en Syrie."
Sur le début
d’Obama, et ses allégations de vouloir retirer ses troupes de ces deux
pays, Mearsheimer précise qu’Obama n’a pas quitté l’Afghanistan et qu’il
est de retour en Irak, où il a commencé à envoyer de petites unités,
dans le cadre de notre lutte contre ISIS.
Il explique : « Il ne fait
aucun doute que les États-Unis n’ont pas intérêt à mettre un grand
nombre de troupes au sol, mais, en termes d’influence en Syrie et en
Irak, les Etats-Unis sont toujours sérieusement dans le jeu. Ils
essaient juste de le faire depuis les airs ou à l’aide de petites forces
spéciales américaines sur le terrain ».
La solution des deux Etats n'est plus possible
Interrogé par la chaine qatarie sur la question palestinienne, il
estime que l’administration Obama a fait de son mieux pour convaincre
Netanyahou [le Premier ministre israélien] que la solution à deux Etats
est de l’intérêt de tout le monde.
« Cependant, le gouvernement de
Netanyahu est catégoriquement opposé à la solution à deux Etats. Ils
veulent créer un Grand Israël et, en fait, on peut dire qu’ils ont déjà
créé le Grand Israël », enchaine-t-il. Car, en fait, l'Etat Islamique c'est l'Etat Israélite.
Selon lui, la solution à deux Etats qu’il estime être la meilleure est toutefois dépassée.
Il
va continuer d’y avoir – un grand Israël, et à l’intérieur de ce Grand
Israël, les Palestiniens sera bientôt plus nombreux que les Juifs
israéliens, a-t-il conclu.
http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=274910&cid=13&fromval=1&frid=13&seccatid=15&s1=1 Le «coup de couteau dans le dos» de Netanyahu à la France
On
lit un peu partout, dans la presse, que François Hollande ne souhaitait
pas la présence du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à la
marche du 11 janvier dernier, à Paris, consécutive aux attentats contre
Charlie Hebdo, de Montrouge et du magasin Hypercacher ; mais que
Netanyahu ayant exigé d’être invité , et, compte tenu de la puissance du lobby juif en France, Hollande a cédé.
Après
avoir participé à la marche, Netanyahu s’est rendu à un office à la
synagogue de la rue des Victoires, auquel Hollande l’a accompagné
(cédant encore une fois au lobby juif, niant par ce geste une constante républicaine qui exprimait le refus de lier un
État et une religion ou de considérer que de par leur origine ou leurs
croyances certains Français ne sont pas des citoyens comme les autres :
mais c’est là un autre débat .)
Lors de cet office, Netanyahu a
salué, en présence de Hollande, dans un discours traduit en français «
la position très ferme » et la « détermination » de la France » à lutter
contre l’antisémitisme (là encore, on peut se demander si une synagogue
doit être un lieu de discours politiques dans un Etat laïc…)
Mais,
après le départ de François Hollande , Netanyahu a repris la parole,
pour inviter les Français juifs à émigrer en Israël , leur sécurité
étant menacée en France ; propos auxquels Manuel Valls a indirectement
répliqué ( sans les citer, ni le nom de celui qui les avait tenus, car on en France, il est interdit de s'opposer au sionisme, sous peine d'être poursuivi par la "justice" ) , en
déclarant « Sans ses Juifs, la France ne serait plus la France » ; ce
qui n’a pas empêché Netanyahu de réitérer son appel lors d’un autre
discours prononcé à son retour en Israël .
Réagissant à cet appel ,
le quotidien israélien Ha’Aretz écrit « En encourageant l’émigration de
masse , les politiciens israéliens pourraient très bien aider les
fanatiques à finir le travail entamé par le régime nazi et ses
collaborateurs de Vichy ; faire de la France une terre débarrassée de
ses Juifs (…) C’est un coup de couteau évident dans le dos d’une
démocratie sœur (…) D’une main, Israël sort des platitudes sur la
solidarité avec la France, mais, de l’autre, le message est clair (…)
Israël n’a aucun intérêt à promouvoir l’éradication de la présence deux
fois millénaire des Juifs en Europe ».
Et , surtout, Netanyahu a
pris le contre-pied total du sens de cette marche qui, au-delà des
positions propres à certains et pas nécessairement identiques ( sur la
conception de la laïcité ou des limites de la liberté de la presse )
unissait toute la France dans une réplique spectaculaire et unanime aux
assassins fanatiques : « Nous ne céderons pas à la peur ! »…à laquelle
Netanyahu n’a pas hésité à répliquer « Cédez à la peur ! »
Dans la
marche du 11 janvier , il était l' homme de trop , celui qui refusait
d' entendre le formidable message délivré par quatre millions de
Français.
Source : http://fr.awdnews.com/ |
Les Démocraties veulent la guerre. Les Démocraties auront la guerre finalement. Démocratie = Masses aryennes domestiquées, rançonnées, vinaigrées, divisées, muflisées, ahuries par les Juifs au saccage, hypnotisées, dépersonnalisées, dressées aux haines absurdes, fratricides. Perclues, affolées par la propagande infernale youtre : Radio, Ciné, Presse, …Conjuration juive, satrapie juive, tyrannie gangrenante juive. L-F Céline