mardi 30 juillet 2024

Guerre électronique : la suprématie russe

L’article qui suit a été publié en septembre 2019 par le CENTRE FRANÇAIS DE RECHERCHE SUR LE RENSEIGNEMENT (CF2R), un Think Tank indépendant, régi par la loi de 1901, spécialisé sur l’étude du renseignement et de la sécurité internationale. 

Il a pour objectifs :

  • développement de la recherche académique et des publications consacrées au renseignement et à la sécurité internationale ;
  • apport d’expertise au profit des parties prenantes aux politiques publiques (décideurs, administration, parlementaires, médias, etc.) ;
  • démystification du renseignement et l’explication de son rôle auprès du grand public.
Pour ceux qui sont maladivement antirusses, le CF2R n’est pas pro russe, il n’est pas non plus financé par le FSB de Poutine.

H. Genséric

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Cela fait maintenant plusieurs années que les capacités de guerre électronique russes sont mises en avant. Si ces compétences ont commencé à être évoquées dès 2008 lors de la courte guerre avec la Géorgie, c’est surtout à partir de la crise ukrainienne en 2014, que les moyens russes de guerre électronique ont été popularisés. Leur savoir-faire fut illustré par le brouillage du radar AN/SPY-1 de l’USS Donald COOK [a], ce qui mit temporairement le navire américain dans l’incapacité d’utiliser son système de combat[1]. Depuis, les démonstrations de brouillage des radars, des systèmes de navigation GPS, des liaisons de télécommande de drones et des communications ne manquent pas.

Pourtant les compétences des Russes en la matière ne sont pas nouvelles. Dès le début de l’utilisation opérationnelle de la radio, ils ont compris l’intérêt qu’il y avait à perturber ce nouveau moyen de communication. Ainsi dès 1905, ils brouillèrent avec succès les communications de la flotte japonaise. Les Russes ont très tôt perçu que ce nouveau moyen de communication était aussi une vulnérabilité. Ils n’ont jamais perdu de vue cet aspect et ont donc toujours développé de fortes capacités en guerre électronique tout au long de leur histoire. Bien que ce constat ait pu être partagé par d’autres armées, ils restent en avance dans ce domaine.

Maîtrise du spectre 

Le spectre électromagnétique décrit l’ensemble des rayonnements électromagnétiques, classés par fréquences ou longueurs d’ondes. Débutant théoriquement à 0 Hz jusqu’à l’infini – c’est-à-dire des ondes radio électriques jusqu’aux rayons Gamma -, seule la bande des ondes radio électriques (0 Hz à 300 GHz) est traitée par la guerre électronique au sens large[2]. La bande des ondes radio électriques présente, en fonction des fréquences, des caractéristiques physiques différentes. Ainsi un moyen de communication utilisera plutôt une fréquence en début de spectre pour une émission « longue portée » ; par contre, si un plus grand débit de transmission est nécessaire, des fréquences plus hautes seront alors généralement privilégiées. De même, un radar qui veut porter très loin utilisera généralement une bande de fréquence basse, mais choisira une fréquence haute si son rôle est la détection de petits objets avec une grande précision. Tout est affaire de compromis en fonction des besoins.

L’utilisation du spectre électromagnétique est révélatrice des différents besoins et des différentes applications. Le maîtriser implique donc de savoir ce que l’on peut trouver dans chaque gamme de fréquences, quelles applications sont possibles et de reconnaître ce qui y est réellement utilisé. Cela nécessite donc une connaissance approfondie et élargie de tous les émetteurs qui utilisent le spectre électromagnétique. Cette connaissance permet ensuite à chaque utilisateur d’exploiter au mieux ce spectre pour ses propres besoins, mais aussi de savoir comment perturber l’adversaire dans son exploitation de cet espace spectral. Toutefois, cette connaissance nécessite un important travail de renseignement. Pour ce faire, Il faut disposer de matériels adaptés et d’opérateurs compétents dans le domaine. Les forces russes, en multipliant les unités de guerre électronique à tous les échelons, s’assurent ainsi de la maîtrise du spectre électromagnétique. En Occident, ce type d’unités existe aussi mais en nombre très limité, ce qui ne permet pas d’en disposer tout le temps, ni à tous les échelons.

Renseignement

Pouvoir reconnaître les émetteurs actifs et leur fonction est essentiel afin de maîtriser le spectre électromagnétique. En effet, c’est de la qualité et de l’exhaustivité de la base de données associée que dépendra, en grande partie, l’efficacité de la maîtrise du spectre, surtout si on envisage de confier à une IA (intelligence artificielle) une partie du travail. Pour cela, il faut connaître le maximum de signaux, donc il faut aller les recueillir ; c’est le travail du ROEM (renseignement d’origine électromagnétique). Dans ce cas précis, c’est même le ROEM technique[3] qui est mis en œuvre pour la construction des bases de données. Ce travail doit être réalisé de manière complète et exhaustive et ne pas se limiter aux signaux que l’on considère associés à une menace.

En effet, il est plus facile d’intercepter des signaux « peu importants », car souvent civils et largement utilisés partout dans le monde, que des signaux considérés comme prioritaires. En effet, les signaux « prioritaires » ont le défaut d’être mal connus et sont donc difficiles à différencier si l’on ne maîtrise pas d’abord ceux qui sont considérés comme « peu importants ». Ne se consacrer qu’aux signaux prioritaires est une source d’ambiguïtés et d’erreurs. C’est pourtant l’erreur souvent commise, par souci d’économies en personnel et en matériel.

Le problème d’identification des signaux engendre les mêmes problèmes. En effet, il arrive qu’un signal intercepté soit mal attribué faute d’identification visuelle de l’émetteur, engendrant par là même une distorsion dans la base de données. Ces défauts ont, dans le domaine radar, failli entraîner à plusieurs reprises des tirs fratricides car la base de données des capteurs de guerre électronique n’a pas été capable de différencier un radar menaçant d’un radar ami, mal connu car non prioritaire. Même sans être dans ce cas extrême, les confusions de signaux ont des conséquences tactiques importantes, car au lieu de participer à la diminution du « brouillard de la guerre », cela participe à l’intensifier ! Dans un contexte où l’essentiel des opérations occidentales se déroule en coalitions, les risques d’erreurs sont d’autant plus importants. Sans une vue globale de l’ensemble des signaux pouvant être utilisés, aucune maîtrise du spectre ne peut être espérée car il y aura toujours trop de signaux inconnus, dont parfois nos propres signaux, pour correctement exploiter le spectre à notre avantage.

Compétences techniques

L’étape précédente ne peut être réalisée qu’avec des matériels spécifiques afin de s’assurer de la précision de la connaissance acquise. Les lois de la physique s’appliquant à tout le monde de la même manière, il est logique qu’existent de fortes similitudes entre des signaux qui ont la même fonction. Ceci est vrai aussi bien pour les télécommunications que pour les radars. Seules des mesures très précises permettront de les différencier correctement. C’est pour cette raison que la construction des bases de données de référence ne peut être faite à partir des informations de simples capteurs de guerre électronique qui ont une fonction tactique et qui doivent donc privilégier la vitesse d’interception et de traitement sur la précision. Même si la technologie permet aujourd’hui de considérablement améliorer la précision des mesures faites par les capteurs de guerre électronique récents, cela demeure encore trop imprécis et surtout incomplet, bien que certains industriels voudraient faire croire le contraire. Malgré tout, c’est une pratique courante que d’intégrer les informations issues de la guerre électronique à la base de données, là encore par souci d’économie de moyens. Et, plus que d’apporter de la connaissance, cela apporte surtout de la confusion et cela nuit à la maîtrise du spectre.

Mais au-delà de l’identification des signaux, la précision des mesures est indispensable pour passer à la partie offensive. Comment brouiller intelligemment un système, c’est-à-dire sans qu’il s’en rende compte[4], si on ne lui renvoie pas précisément le bon signal ? Il est évident qu’une base de données ne contenant pas les bonnes informations ne permettra pas de réaliser des brouillages efficaces. Si aujourd’hui, dans la plupart des pays occidentaux, cela fait bien longtemps qu’a été abandonnée l’idée de réaliser des brouillages offensifs, le fait de ne pas disposer de renseignements de qualité suffisante interdit le retour de cette capacité à moyen terme. Cela pose de plus un problème pour le fonctionnement des brouilleurs défensifs dont sont équipés les avions ou les bâtiments de combat. Il est donc nécessaire de toujours bien connaître l’origine des données que l’on manipule afin d’être capable d’en évaluer la qualité et notamment de se méfier des informations échangées ou issues des bases de données communautaires (l’OTAN a sa propre base de données de guerre électronique) dont on ne maîtrise ni les capteurs utilisés, ni l’interprétation qui a été faite des mesures.

Au-delà de l’aspect matériel, il faut aussi disposer de personnel formé et expérimenté. Cet aspect est d’autant plus délicat à gérer que cette population est réduite. Quand la ressource humaine est limitée, il devient très difficile de transmettre la compétence quand les personnes expérimentées doivent à la fois faire leur travail et former les débutants. La gestion des urgences privilégie systématiquement l’aspect opérationnel au détriment de la formation. Si l’on ajoute à cette situation des temps d’affectation parfois réduits, on a tous les ingrédients pour une érosion continue des compétences. Les forces armées russes, en entretenant de nombreuses unités de guerre électronique, disposent de ce fait d’un réservoir de personnel probablement plus important leur permettant de pérenniser efficacement les compétences.

Doctrine et entrainement

Contrairement à la plupart des pays occidentaux, les armées russes n’ont jamais abandonné un seul domaine de la guerre électronique[5]. Leur réflexion doctrinale sur le sujet ne s’est jamais tarie, surtout à l’heure où le spectre électromagnétique est de plus en plus utilisé, que ce soit pour les communications, la navigation ou la détection. Les Russes ont compris que la révolution informationnelle du champ de bataille reposait en grande partie sur le spectre électromagnétique et que là se trouvait une faille exploitable. Parallèlement, ils travaillent aussi à diminuer leur propre vulnérabilité au brouillage. Ainsi tous leurs entraînements militaires comportent un volet guerre électronique offensif et défensif. En s’appliquant à eux-mêmes des brouillages, cela leur permet à la fois de perfectionner leurs tactiques offensives et de s’entraîner à opérer en ambiance de brouillage intense. Le réalisme apporté dans les entraînements leur permet de constamment améliorer leurs capacités, ce qui a sans doute des répercussions dans la conception de leurs équipements. Peut-être peut-on y trouver une des raisons à la moindre numérisation de leurs forces ?

En Occident, faute de capacités offensives, les pays ne s’entraînent pas à opérer en ambiance de guerre électronique ou, si cet aspect est pris en compte, il est généralement simulé, ce qui manque de réalisme. La simulation en elle-même peut être sujette à caution car elle ne s’appuie sur aucune expérience réelle et toutes les réponses imaginées ne le sont qu’au travers des scenarii imaginés. Ce manque de réalisme, conséquence d’une absence de moyens, ne favorise pas la créativité en matière de brouillage ou de résistance au brouillage. En conséquence, les forces occidentales ont été peu ou pas sensibilisées à leurs propres vulnérabilités, ce qui n’incite donc pas à investir dans ce domaine, le serpent finissant par se mordre la queue.

La conséquence opérationnelle est qu’en Syrie [et aujourd’hui, en Ukraine], les forces occidentales se trouvent à la merci d’actions de guerre électronique pouvant être effectuées par les Russes. En l’absence de capacités de brouillage, d’entraînements et de doctrines, elles se voient globalement démunies.

Les forces russes disposent aujourd’hui d’une confortable avance dans le domaine de la guerre électronique qui ne relève pas du hasard car ils s’en sont donné les moyens. Doctrine, entraînement, équipements, compétences, connaissance, et par un renseignement technique et tactique performant, leur donnent toutes les cartes pour dominer la discipline. Toutefois, si leur avance va perdurer encore plusieurs années, certains pays ont commencé à réagir, comme la Chine qui s’est dotée dès 2015 d’un état-major de gestion du spectre électromagnétique[6], ou plus récemment les États-Unis qui, depuis 2018, commencent petit à petit à réinvestir le domaine. Il est possible que, dans les 10-15 ans à venir, d’autres pays puissent rivaliser avec la Russie. Les États européens, eux, tardent à réagir. Victimes de l’importante réduction de leurs budgets de défense de la déflation de leurs effectifs depuis les années 1990, ils ont perdu beaucoup de capacités et de compétences, notamment en matière de guerre électronique. Avec des effectifs trop faibles, des compétences à reconstruire et des budgets très contraints, il est peu probable que des efforts conséquents soient faits en la matière alors que d’autres domaines nouveaux (cybersécurité, Big Data, intelligence artificielle…) s’ajoutent à la liste. Mais il ne faut pas oublier qu’à l’heure où l’on considère que « la connectivité sera un enjeu de souveraineté déterminant pour le Système de combat aérien du futur »[7], ne pas s’intéresser au domaine de la guerre électronique revient à laisser le mot de passe administrateur d’un système critique écrit sur un post-it collé sur l’écran.

[1]https://newspunch.com/russian-jamming-system-kills-all-nato-electronic-systems-in-syria/

[2]https://cf2r.org/documentation/renseignement-electromagnetique-definitions-et-contours/

[3] https://cf2r.org/recherche/le-renseignement-technique-dorigine-electromagnetique-applique-au-radar/

[4]https://cf2r.org/reflexion/guerre-electronique-le-retour/

[5]https://cf2r.org/documentation/renseignement-electromagnetique-definitions-et-contours/

[6]https://analysedefense.fr/blogs/articles/passe-muraille-n-14

[7] http://www.opex360.com/2019/03/31/la-connectivite-sera-un-enjeu-de-souverainete-determinant-pour-le-systeme-de-combat-aerien-du-futur/

Par Olivier DUJARDIN

https://cf2r.org/rta/guerre-electronique-la-suprematie-russe/

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NOTES de H. Genséric

[a]  Censuré. SYRIE : Le Pentagone accuse la Russie d'avoir abattu un avion américain par "le rayon de la mort"
-  Cyclone sur le Pentagone. Les Russes paralysent toutes les défenses de l'Alaska
-  FAKE: : Un satellite de la NASA s'est écrasé à Kiev en Ukraine. RÉALITÉ : La Russie a abattu un satellite espion de l'OTAN
-  GUERRE Électronique : La Russie a brouillé les bombes planantes à longue portée de l'OTAN en Ukraine et les satellites Starlink de Musk. Kiev
-  La technologie irano-russe "Magrav" a empêché l'OTAN de déclencher la 3ème guerre mondiale
-  Le système de guerre électronique le plus puissant au monde MURMANSK-BN a paralysé les chasseurs F-35 au-dessus de la mer Noire et de la mer Baltique
-  Les systèmes de guerre électronique russes lancent une "frappe de missiles" sur Israël, détruisant le système de défense Iron Dome
-  RUSSIE / USA. La passion du Su-24 pour le USS Cook
-  Un test d'armes iranien tue 145 baleines en Nouvelle-Zélande et provoque un séisme en Iran
-  WaPo : Le brouillage russe rend inefficaces de nombreuses armes fournies par les États-Unis
-  Technologie Magrav. Encore un navire de guerre américain "détruit" par les Russes

Hannibal Genséric

25 commentaires:

  1. Maintenant, j'attends de voir les F16, F35, Rafales et Eurofighters sur le front... On va bien rigoler je le sens ! Notre expert favori encore va venir nous expliquer que l'OTAN a la supremacie dans tous les domaines et que la Russie est foutue car gouvernée par les méchants oligarques russes...

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    1. Vous pensez que l'attaque des sites radars russes au delà de l'horizon est advenu par hasard ?

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    2. Un de ces fameux radars.....trans-horizon pouvait être visité comme une rouillée relique soviétique dans un des pays EX... C’était un VIEUX radar de veille stratégique! Kiev avait fait un joli coup médiatique en détruisant celui la.....qui ne servait à plus rien! Vous imaginez ce radar avec son électronique de 1970, abondonné en plus dès les années '90"? La Russie a d'autres radars plus récents et plus performants que ce vestige....N'en faites pas un TOTEM! A part un possible autre Dr FOLAMOUR...QUI serait assez FOU pour attaquer frontalement la Russie???? Aussi arrêtez de délirer sur cette IMPOSSIBLE guerre US/Otan contre la RUSSIE !

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    3. Anonyme 30 juillet 2024 à 13:04/ Pendant que toi GAMIN tu rêves et fantasmes d'un remake de la bataille d'Angleterre..Les adultes et oui il y en a, eux sont en train de négocier les termes d"une paix (même provisoire) en Ukraine et c'est bien ainsi!

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  2. Que la Russie ait des compétences dans le domaine de la guerre électronique ne fait aucun doute. Que l'occident soit à la ramasse est une autre histoire. L'armement est une course à l'échalote. Un camp avance, puis l'adversaire le dépasse, et ainsi de suite ... La preuve, les premières armes hypersoniques font leur apparition en Occident.
    La vérité (et les dirigeants russes le savent), c'est qu'il est quasi impossible pour la Russie de gagner une guerre contre l'occident élargi, sinon les russes seraient déjà à Paris. La profondeur démographique russe ne le permet pas et la Chine n'est pas un allié sûr (voir le dernier congrès de l'OCS). Tout le monde souhaitant éviter le "MAD", les fronts restent pour l'instant classiques.
    Il faut essayer de garder un peu de bon sens et de prudence.

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    1. Qui vous dit que les Russes veulent aller jusqu'à Paris ou Brest ? Preuves ? Tout est une question de longueur d'avance. Qui est le plus expérimenté maintenant sur la guerre conventionnelle moderne ? On est plus dans l'asymétrie tranquille, là. Depuis quand les occidentaux ont mené une guerre conventionnelle à part les petits exercice convenus ?! N'oublions pas ce que disait un colonel SS à Stalingrad : "Si Stalingrad était tenue par des Américains ou des Anglais, on l'aurait prise en 3 jours, mais les bolcheviques, ce sont des bêtes". La rudesse au combat des slaves est connue depuis l'époque des Vikings qui les respectaient.

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    2. Le service national universel arrive pour 2026 et est ouvert au 18-25 ans. C'est une conscription, en France, en Europe, aux US, au Japon et en Corée du Sud.
      A votre avis, il s'agit d'organiser des camps de vacances ?

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    3. Pour Anonyme 30 juillet 2024 à 15:09
      Vous avez raison, la Russie n'a aucun intérêt d'aller jusqu'à Paris, ni même à Kiev parce qu'ils se retrouvait de fait en guerre ouverte contre un "empire" de plus d'1 milliard de personne sur une profondeur stratégique supérieure à la leur.
      Aujourd'hui, c'est une guerre asymétrique avec un proxy occidental. L'occident se contentant d'affaiblir l'adversaire pour l'instant.
      Je pense que la Russie négociera sa réintégration dans le camp occidental. L'objectif est la Chine économique et technologique.

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  3. Franchement qu'importe la guerre électronique ?
    Le planning est de ramener l'humanité en dessous du milliard de bipède sans trop polluer la Terre en évitant le nucléaire. Ils ont lancé leur agenda, et nous n'en somme qu'au début. Nous verrons combien de survivants il y aura dans 20 ans.
    Leur outil de guerre électronique est-t-il capable d'éviter la famine et les épidémies ? Je ne pense pas.

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  4. Il n' s'agit pas d'être pro ou anti russe comme vous le précisez à propos du CF2R. Il faut juste comprendre ce qui nous attend et qui le provoque. Les forces obscurs en jeu sont supérieures aux capacités de Poutine ou de Xi, et leur ennemi n'est pas un pays mais les populations vivants sur terre.

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  5. Le Telegraph : La Chine et la Russie sont en avance sur l'Occident dans le domaine des avions de combat de cinquième génération.

    L'article indique que Moscou et Pékin utilisent déjà de tels avions, alors que l'Occident ne dispose que du F-35, qui, selon l'armée, présente des problèmes électroniques et logiciels.

    L'auteur de l'article estime que même si de nouveaux projets d'avions de combat de sixième génération, comme le NGAD ou le Tempest, sont couronnés de succès, l'Occident ne sera pas en mesure d'égaler la Russie et la Chine en matière d'avions de combat pendant au moins une décennie.

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    1. C'est vrai, les occidentaux sont à la rue, ils ne gagnent jamais de guerre et leurs armes sont au 5ème sous sol.
      Les croyances font mal aux cerveaux en ce moment, surtout en période de propagande.
      Ne serait-il pas plus prudent d'attendre le retour du terrain ?

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  6. La supériorité de la Russie dans le domaine (pas seulement) militaire, découle d'une intelligence spécifique des slaves associée à une certaine intégrité morale et spirituelle du peuple russe, non pas absolue, car celle Orthodoxe est, qu'on le veuille ou pas, une Église schismatique, avec un bon dégrée d’absurdité, car elle revendique évidemment une plus grande fidélité à Jésus-Christ, le Chef et Fondateur de l’Église Catholique Apostolique Romaine, jusqu’à Lui donner une blessure presque mortelle, avec un déchirement, le schisme, qui n'est jamais justifié, JAMAIS, meme si, à la limite, la Hiérarchie catholique était, il y a mille ans, totalement corrompue, comme elle l'est aujourd'hui. En tout cas, les faits démontrent que la Russie, même avec ses limites, est aujourd'hui le plus décent Pays du monde.

    L’Occident a perdu (sauf exceptions, bien sur) sa physionomie chrétienne et avec elle, toute intégrité morale et spirituelle, au moins dans les derniers 500 ans, même si sa décadence a été causée en très grande partie et exprès par le cancer du JUDAÏSME, qui a miné presque tout son tissue politique-social-spirituel. Avec, bien sur et a différents niveaux, la complicité des non juifs eux mêmes.

    Pour récupérer un minimum de sérieux l'Occident nécessite soit d'autres peut etre cinq siècles de purification soit d'une écrasante et humiliante défaite dans une confrontation frontale avec la Russie.

    Dans tous les cas, l'Occident, pour se soulever de son ignominie , même si causée, il faut toujours le répéter ad nauseam, en très grande partie et exprès par le JUDAÏSME infiltré dans tous les domaines, même et surtout, dans le Saint Siège , (ce qui est d'une gravité absolue que presque personne, même chez les catholiques évidemment apostats, réussit à comprendre), devra verser des fleuves de larmes et de sang.

    Qu'il le veuille ou pas, qu'il le sache ou pas, qu'il le comprend ou pas.

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    1. Il y a une petite différence entre perdre une bataille et perdre une guerre de 20 ans, non ?

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    2. Le SNU n'est pas une auto provenant de l'Est ou un nouveau virus. C'est l’acronyme de Service National Universel mis en place pour 2026 et ouvert aux hommes de 18 à 25 ans, en France. Idem coté européen. Nous pourrions le traduire par conscription.
      Ne vous inquiétez pas pour les chrétiens, les juifs ou les musulmans, ... la saignée sera mondiale quelque soit ses origines. Nous allons connaître une grande réduction de la population, c'est programmé.

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  7. Pffff Vous sortez de votre domaine habituel.......Sinon AUCUNE armée ne possède VRAIMENT d'avion 5G.....Ce sont au mieux de la 4G améliorée au niveau de l'avionique qui fait des bonds aussi considérables que ses pendants électroniques et informatiques. On peut le constater en comparant 2 mobiles. A) de 2024 et B) de 2019.
    En la matière HÉLAS la Russie PATINE, tandis que la CHINE AVANCE...../ Quel euphémisme....... ""l'Occident ne dispose que du F-35, qui, selon l'armée, présente des problèmes électroniques et logiciels."" Le F35 est une réussite marketing. Sinon SON MILLION de lignes de codages est ingérable dans sa pratique! Il VOLE PAS..Il plane..... et même ainsi, beaucoup de ses supposées fonctions de combats sont déconnectées afin de ne pas saturer...... affoler les logiciels qui buguaient à pleine charge....Ne parlons même pas de son fameux casque......
    Le F35 ne satisfait vraiment aucune des 3 armées US, le F16 est bien meilleur.....Si bien que le pentagone a commandé d'autres F16 améliorés: C'est comme si l'armée française commandait par défiance du Rafale, des mirages 2000. Depuis 2 ans, dans la tête des états majors ,le DRONE a déjà tué presk tous les avions militaires, même de transports.....dans certains cas. 1 avion de combat va voler au mieux 3 h sans ravitaillement, un drone de combat peut lui voler 30h sur un champs de bataille ou au dessus d'une cible....et attendre les ordres..........

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  8. C’ ÉTRANGE..Sur ce site il y a beaucoup de va t'en guerre...... MAIS aucun n'a les cojones pour y aller sur le terrain!

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    1. Tssss...... Donc vous vous êtes senti concerné voire visé.....MOI je ne suis pas un va t'en guerre avec la peau des autres! Je déplore l'aventurisme du Kremlin en Ukraine SANS AVOIR mit en ŒUVRE tous les moyens matériels et humains pour gagner et finir cette sale guerre en 1 mois! Avec les infos disponibles à ce sujet on a l'impression que c'était une sortie "camping"....sans avoir correctement évalué les forces en présence! **Les DÉFENSEURS, bien formés ,bien équipés bien motivés, bien abrités(ex, Marioupol), étaient nettement supérieurs aux attaquants ( à 80% des appelées sans formation au combat).
      Dans un "pays normal"......Cette faillite aurait valu à ses nombreux auteurs: le POTEAU!

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    2. Petit problème, : Merkel et Moullande l' ont dit eux-mêmes, et sur nos merdias eux-memes.

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    3. Au fait, pourquoi n' y êtes vous pas vous mêmes ?

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  9. Martyanov persiste et signe : https://smoothiex12.blogspot.com/2024/07/who-said-unclear.html

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  10. Avia.pro : du matériel Nord-Coréen est arrivé . Un Bulsae-4 à été aperçu dans le secteur de Kharkov . Et une de ses premières victimes serait un xsnln automoteur d' origine
    British (2 articles).

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    1. ..........canon automoteur.........

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    2. Je dirai plutôt que la RPDC met et test un lance-missile anti-blindés.

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