samedi 7 octobre 2017

SYRAK. L'Iran et la Turquie ensemble pour casser le nouveau scénario israélien

Selon le Téhéran Times, le ministre iranien de la Défense, Amir Hatami, a déclaré mardi que l'Iran et la Turquie, en tant que deux pays influents dans la région du Moyen-Orient, briseront le nouveau scénario du régime sioniste d'Israël.
"Les États-Unis et Israël ont mis une nouvelle stratégie de désintégration des pays de la région à l'ordre du jour, après l'échec du scénario de DAECH mais l'Iran et la Turquie, en tant que deux pays régionaux importants et influents, ne leur permettront pas d'appliquer leur nouveau scénario", a-t-il déclaré lors d'une réunion avec le chef d'état-major turc Hulusi Akar à Téhéran.
Hatami a noté: «Les développements dans la région au cours des dernières années ont servi les intérêts du régime sioniste et ont nuit au monde musulman et ont marginalisé la question de la Palestine».
 
Il a également déclaré que la protection de l'intégrité territoriale des pays régionaux est la politique de principe de l'Iran.
"La coopération entre l'Iran, la Turquie et l'Irak peut être efficace et utile pour établir la stabilité et la sécurité dans la région et lutter contre les actions qui recherchent la division", a-t-il ajouté.
Par ailleurs, Hatami a déclaré que l'Iran attache une grande importance à la Turquie dans sa politique étrangère.
Akar, de son côté,  a déclaré que la coopération Iran-Turquie contribue à la paix et à la stabilité régionales.
Il a également déclaré que la Turquie soutient l'intégrité territoriale de l'Irak et de la Syrie et est contre tout changement de frontières.

Commentaire

Si cette alliance/coopération se réalise effectivement, il s'agit d'une excellente nouvelle pour les peuples du Moyen-Orient  et du monde musulman. Les deux nations fortes, indépendantes et souveraines qui se sont unies pour empêcher les plans néfastes d'Israël et de leurs parrains américains visant à déstabiliser davantage et à balkaniser la région.
Le ministre Hatami était ouvert et honnête quand il a déclaré que la stratégie consistant à désintégrer les pays régionaux est le nouveau plan de remplacement du projet initial d’ISIS/Daech qui vient d’échouer.
Cependant, il existe beaucoup de gens, aussi bien en en Syrie qu’en Irak, y compris dans de postes de pouvoir, qui ne font pas confiance à l'Iran, et d’autres qui ne font pas confiance à la Turquie. Ils savent, comme nous, qu'Erdogan est un satrape islamiste,  un «client glissant comme une anguille ». Il change de côté  lorsque cela semble lui convenir. Ce n'est qu'un gangster, le chef d'une mafia islamiste qui a mis la Turquie en coupe réglée et avec une poigne  de fer.
Malgré cela, , cette alliance Turquie-Iran contre l'agenda israélo-américain est une bonne chose, bien que peu de gens au Moyen-Orient la  verront sans de forts soupçons, surtout en ce qui concerne le rôle de la Turquie.

L’œil du Hezbollah sur les développements dans la région kurde…

Le Hezbollah libanais suit avec attention les développements dans la zone kurde, y voyant une nouvelle phase du plan « américano-israélien » pour démembrer la région, après l’échec du projet de renverser le régime syrien pour soit diviser la Syrie, soit y installer un régime faible prêt à faire la paix avec Israël et à couper ainsi la profondeur géographique et politique qui relie l’Iran au Hezbollah à travers la Syrie et l’Irak.

Le référendum organisé dans le Kurdistan irakien, qui a abouti à un vote massif en faveur de l’indépendance, est  un développement majeur dans la région. Certains y voient le début du changement des cartes des pays du Proche-Orient, d’autres les prémices de la naissance d’un « second Israël » avec tous les problèmes ethniques et religieux que cela risque d’entraîner, sachant que depuis près de 70 ans, le problème causé par la création de l’État d’Israël n’a pas encore été réglé et continue de provoquer un état de guerre sans fin avec plus ou moins d’intensité.
Des sources proches du Hezbollah ne cachent pas le fait que ce parti suit avec attention les développements dans la zone kurde, y voyant une nouvelle phase du plan « américano-israélien » pour démembrer la région, après l’échec du projet de renverser le régime syrien pour soit diviser la Syrie, soit y installer un régime faible prêt à faire la paix avec Israël et à couper ainsi la profondeur géographique et politique qui relie l’Iran au Hezbollah à travers la Syrie et l’Irak.
Selon ces mêmes sources, les Américains n’acceptent pas d’essuyer des revers dans la région et, alors que la guerre n’est pas encore terminée en Syrie, ils préparent déjà le prochain coup, en encourageant en douce les Kurdes. Pour ces mêmes sources, les Kurdes d’Irak n’auraient jamais osé organiser le référendum sur l’indépendance s’ils ne bénéficiaient pas de l’appui discret de l’administration américaine, qui officiellement condamne ce processus, mais en réalité y est favorable. Selon les sources proches du Hezbollah, même si le processus est encore à ses débuts, il suffit déjà à créer des problèmes dans l’ensemble de la région. De fait, le gouvernement central irakien, qui n’est pas encore suffisamment solide, est ébranlé, alors qu’un véritable branle-bas de combat a eu lieu en Iran et en Turquie contre le projet d’un État kurde en Irak. Les mesures de rétorsion commencent à être prises et un véritable blocus s’annonce, sachant que les zones kurdes sont reliées entre elles, mais sont, au final, géographiquement encerclées par les États qui se partagent leur contrôle.
  La démarche des Kurdes d’Irak est donc venue mélanger de nouveau les cartes régionales qui semblaient plus ou moins se stabiliser. Le référendum et ses conséquences sont ainsi perçus, selon les sources proches du Hezbollah, comme un coup porté au plan conçu et qui commençait à être exécuté en Syrie, à travers les rencontres d’Astana. C’est d’autant plus vrai que le seul allié déclaré des Kurdes c’est aujourd’hui l’administration américaine, alors que l’allié non déclaré est Israël. Les Israéliens sont en effet bien implantés dans le Kurdistan irakien, notamment à Erbil, et l’émergence d’un État kurde indépendant va forcément pousser Israël à s’allier avec lui contre les Arabes, les Turcs et les Iraniens. Ce qui serait de nature à réduire la pression sur Israël, considéré jusque-là comme le seul État étranger à la région, tout en lui permettant ouvertement de rompre son isolement. En même temps, cette démarche crée un nouveau foyer de tension régionale, qui détourne l’attention du conflit israélo-palestinien, tout en suscitant une probable contagion kurde en Iran et en Turquie, laquelle pourrait déstabiliser ces pays. Le régime syrien a d’ailleurs rapidement compris le danger que représente pour la région l’émergence d’un État kurde en Irak, en déclarant ouvertement son intention de mener des négociations avec les Kurdes syriens pour aboutir à un système d’autonomie sous la houlette de l’État syrien. Le régime syrien cherche ainsi à dissocier les Kurdes de Syrie de leurs frères dans les autres pays de la région pour couper court à toute tentative de scission. Mais ce ne sera pas une entreprise facile, surtout si les Kurdes d’Irak gagnent rapidement leur pari. Les sources proches du Hezbollah rapportent aussi, en citant des rapports publiés par des centres d’études américains, que les juifs d’Irak sont en train de revenir en grand nombre dans la province irakienne de Ninive, autour de Mossoul, où plusieurs sites religieux juifs ont été curieusement préservés pendant toute la période Daech, [alors que les sites yézidis et chrétiens ont tous été détruits] , officiellement dans le cadre de pèlerinage. Mais ils pourraient bien s’installer sur place, surtout après le départ forcé des chrétiens de la plupart de leurs localités dans cette région. ublicité
Mis bout à bout, ces éléments pourraient être l’indice d’un grave projet qui se prépare dans la région et qui viserait une fois de plus à la démembrer, en la plongeant dans des guerres interminables, et affaiblirait du même coup toutes les structures étatiques actuelles. Mais des sources diplomatiques arabes n’ont pas la même inquiétude et préfèrent croire que l’objectif des Américains n’est pas tant de permettre la création d’un État kurde qui ne peut pas être viable si tous ses voisins lui mènent une guerre sans merci, malgré l’aide des Israéliens. Par contre, ce que les Américains souhaitent, à travers leur appui discret à l’organisation du référendum, c’est de pousser les Russes, les Turcs et les Iraniens à la négociation, pour améliorer la part des États-Unis dans la région, après les revers essuyés en Syrie. Source : https://www.lorientlejour.com/article/1075081/loeil-du-hezbollah-sur-les-developpements-dans-la-region-kurde.html





Limites du Kurdistan irakien. ©Le Parisien
Limites du Kurdistan irakien. ©Le Parisien

Le ministère irakien des Affaires étrangères, dans une note officielle, demande à Téhéran et à Ankara d’arrêter leur coopération commerciale avec la région autonome du Kurdistan irakien.
Selon Al-Sumaria, le ministère irakien des Affaires étrangères appelle, dans une note officielle émise vendredi 6 octobre, l’Iran et la Turquie à fermer leurs passages frontaliers avec le Kurdistan irakien.



Ahmad Mahjoub, porte-parole de la diplomatie irakienne, a annoncé que la note officielle du ministère irakien, remise aux ambassades iranienne et turque à Bagdad, appelle les deux pays voisins à fermer leurs points de passage de la frontière jusqu’à ce que le Kurdistan irakien accepte d’en céder le contrôle au gouvernement central.
Le diplomate irakien rappelle l’importance que représente le principe de bon voisinage, le respect de la souveraineté nationale de l’Irak, la coopération tripartite de même que la lutte contre les dangers menaçant les trois pays voisins.
Le gouvernement de Bagdad a décidé de durcir le ton contre la région autonome du Kurdistan irakien après que les responsables d’Erbil ont procédé  lundi dernier à un référendum d’indépendance illégitime dans la région kurde d’Irak.
Bagdad a demandé au Kurdistan irakien de lui confier le contrôle des passages frontaliers et des aéroports, mais Erbil a, jusqu’à présent, rejeté cette demande.


Syrie. Plus de 180 terroristes d'ISIS/Daech supprimés au cours des 24 dernières heures

Le ministère russe de la Défense a déclaré que plus de 180 terroristes de l'ISIS ont été tués au cours des dernières 24 heures, y compris un proéminent commandant tchétchène, selon le site Fort-Russ.
Le porte-parole du ministère russe de la Défense, le major-général Igor Konashenkov, a déclaré samedi qu’un raid aérien près de la ville d'Abu Kamal, dans la province syrienne orientale de Deir Ezzor, avait ciblé un avant-poste de l'ISIS, tuant environ 40 terroristes du Tadjikistan et de l'Irak, et détruit 7 véhicules avec des mitrailleuses montés dessus.
À Mayadeen, une frappe distincte a tué jusqu'à 80 terroristes, dont neuf originaires du Caucase du Nord, et a détruit 18 véhicules et trois dépôts de munitions, a-t-il expliqué.
Au sud de la ville de Deir Ezzor, «un groupe de plus de 60 mercenaires étrangers originaires des pays de la CEI (États de la Communauté des États indépendants), de la Tunisie et de la République arabe d'Égypte» a été éliminé, a-t-il ajouté.
"Après une reconnaissance supplémentaire et la confirmation des objectifs par le commandement russe en Syrie, nous avons planifié une opération pour détruire les postes de commandement ISIS, les personnels et les véhicules blindés dans ce domaine par les missiles et les raids aériens", a déclaré Konashenkov.
Il a également déclaré que la Russie a obtenu des informations selon lesquelles «les commandants influents de Daesh, les indigènes du Caucase du Nord: Abou Omar al-Shishani, Alyauddin Al-Shishani et Salahuddin al-Shishani» étaient parmi les morts.
Cela serait très bizarre car ISIS a rapporté qu’Abu Omar al-Shishani était mort en juillet 2016.
 
VOIR AUSSI :

Hannibal GENSERIC