Riyad aurait confirmé son intention de rejoindre les BRICS, selon le président sud-africain. S’il est encore trop tôt pour dire que cette intention annoncée ira jusqu’au bout, le fait est que cela confirme une fois de plus les grands bouleversements en cours sur l’arène internationale, aux dépens de l’Occident collectif.
L’Arabie saoudite souhaite rejoindre les BRICS – c’est ce qu’a déclaré Cyril Ramaphosa, le président de l’Afrique du Sud, suite à sa visite d’Etat de deux jours dans le royaume. Comme le note le principal quotidien économique indien The Economic Times, cela signale une expansion potentielle spectaculaire du bloc composé déjà du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud, et le tout dans un contexte de tensions croissantes avec les USA, dans le cadre notamment de la crise ukrainienne.
Le chef de l’Etat sud-africain a par ailleurs rappelé que d’autres nations aspirent également à rejoindre les BRICS. Faisant certainement référence à l’Iran, l’Argentine, l’Egypte, l’Algérie ou encore la Turquie. Toujours selon lui la question d’adhésion des nouveaux membres sera étudiée lors du sommet à venir des pays membres, qui aura lieu l’année prochaine, à Johannesburg.
Comme le rappelle encore une fois The Economic Times, les pourparlers entre l’Afrique du Sud et l’Arabie saoudite se sont déroulés en plein milieu d’une dispute entre Riyad et Washington au sujet de la décision de l’OPEP à réduire la production pétrolière à hauteur de deux millions de barils par jour, qu’Observateur Continental avait déjà traité.
Le quotidien indien rappelle également que le président étasunien Joe Biden avait menacé la semaine dernière l’Etat saoudien de «conséquences» non précisées et accusé l’allié de longue date de sa ranger du côté de la Russie dans la crise ukrainienne. Les législateurs US avaient appelé à mettre fin à la coopération avec l’Arabie saoudite, notamment dans le domaine de la vente d’armes ou encore dans le cadre d’un retrait du soutien militaire.
S’il est encore trop tôt pour savoir dans quelle direction iront à moyen-long terme les relations entre Riyad et Washington, au moment où certains pensent qu’une séparation totale d’une alliance datant de plusieurs dizaines d’années soit peu probable, et que d’autres pensent au contraire que dans le cadre des événements contemporains la rupture de ladite alliance est tout à fait possible, l’essentiel est que les BRICS continuent d’être la référence pour des pays émergents ou en voie de l’être. Et plus généralement parlant – pour les nations non-occidentales, qui comprennent parfaitement désormais toute l’arnaque du système économico-financier construit par l’Occident.
Une chose est également sûre. La décision ferme de l’OPEP+, où l’Arabie saoudite et la Russie jouaient les principaux rôles – en opposition aux pressions washingtoniennes, ainsi que la volonté transmise au leader sud-africain, confirment que Riyad ne compte pas rater l’occasion de faire pleinement partie de l’ère multipolaire, ni à se retrouver parmi les retardataires et mauvais élèves, représentés par les nostalgiques de l’unipolarité. Et ces événements constituent un casse-tête indéniable pour l’ex-hégémon international, ainsi que pour ses fidèles sous-traitants.
Par Mikhail Gamandiy-Egorov 21/10/22
Source : Observateur continental
URGENT *** La Russie déclare officiellement que l'explosion d'une "bombe sale" par l'Ukraine sera considérée comme du "terrorisme nucléaire" 25 octobre 2022
RépondreSupprimerLe Représentant permanent de la Russie auprès de l'ONU a officiellement informé le Secrétaire général de l'ONU, par écrit, que le plan de l'Ukraine visant à faire exploser une "bombe sale" sera considéré par Moscou comme du "terrorisme nucléaire".
Le représentant permanent Vassily Nebenzia a écrit une lettre au secrétaire général de l'ONU, décrivant le plan de l'Ukraine de faire exploser une "bombe sale" radiologique afin de créer une excuse pour que les forces de l'OTAN entrent dans le combat aux côtés de l'Ukraine. Nous avons une partie de cette lettre, illustrée ci-dessous. Il y déclare que "les autorités de Kiev et leurs bailleurs de fonds occidentaux assumeront l'entière responsabilité de toutes les conséquences d'une telle action irresponsable" et poursuit en avertissant sans ambages "nous considérerons l'utilisation de la bombe sale comme un acte de terrorisme nucléaire". Il convient de souligner aux lecteurs de cet article qu'en vertu de la doctrine nucléaire publique de la Russie, la Fédération de Russie indique clairement que l'explosion d'une bombe sale est considérée comme l'équivalent d'une première frappe nucléaire contre la Russie ; ils peuvent et vont répondre au terrorisme nucléaire en utilisant leurs propres armes nucléaires.
REMARQUE: L'aspect le plus démoniaque de cette histoire est que presque personne en Occident ne croit et ne croira pas (grâce aussi à la puissance médiatique) la version russe qui, au contraire, sera considérée (même l’appel à l’Onu et par l’Onu lui-même, organisation au service du Sionisme!) comme une anticipation trompeuse de son faux drapeau (de la Russie).
Malheureusement, une telle complicité et un tel aveuglement de la part occidentale rendent la terrible réaction russe plus que méritée, à bien des égards, même permise (si non voulue) par Dieu pour punir une débauche à tel point qu'il ne sait plus distinguer le bien du mal, la vérité du mensonge.
https://halturnerradioshow.com/index.php/en/news-page/world/urgent-russia-formally-declares-detonation-of-dirty-bomb-by-ukraine-will-be-viewed-as-nuclear-terrorism
L'Occident est dirigé par une caste maléfique. L'Arabie Saoudite, gardienne des lieux Saints, ne souhaite certainement pas tomber dans les mains des déviants LGBT.
RépondreSupprimerQui peut nous libérer de cette caste satanique adoratrice de Baal . Cette racaille a phagocyté l’ ensemble des chancelleries des corporatocraties occidentales, contrôle les banques centrales et possède les merdias de grands chemins …
SupprimerLGBT = en anglais "Liquor" "Guns" "Bacon" "Tits" ...
Supprimerou "Liqueur" "Pistolets" "Bacon" "Seins"