On sent, en lisant les médias occidentaux, que la défaite de l’Ukraine commence à devenir une éventualité qui s’est finalement installée dans l’esprit des dirigeants :
« L’Ukraine risque fort de voir ses lignes de front s’effondrer
Selon des officiers ukrainiens de haut rang, la situation militaire est sombre et les généraux russes pourraient réussir partout où ils décideront de concentrer leur prochaine offensive. »
- « Il est temps de parler de la chute de Kiev. Loin d’être un conflit gelé, un scénario cauchemardesque se dessine car l’Occident ne parvient pas à envoyer d’armes. »
- « Zelensky : « Nous essayons de trouver un moyen de ne pas battre en retraite »
- « La Russie se prépare à une nouvelle avancée majeure sur une longue ligne de front. L’Ukraine doit se préparer. »
Du coup, l’impopulaire loi de mobilisation qui trainait depuis des mois sur le bureau de Zelensky est signée :
« Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a signé mardi 2 avril un projet de loi prévoyant l’abaissement de l’âge de la mobilisation militaire de 27 à 25 ans, alors que les forces armées manquent d’hommes pour faire face à l’invasion russe. Ce projet de loi, qui avait été voté il y a un an par les députés, entre en vigueur à partir de mercredi, a indiqué la Rada, le Parlement ukrainien, sur son site internet. »
L’OTAN voyant que les promesses d’aide de ses membres sont peu suivies d’effet propose de prendre le relais :
« Le chef de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a proposé un
programme d’aide militaire à l’Ukraine de 100 milliards d’euros sur cinq ans,
qui donnerait à l’alliance occidentale un rôle plus direct dans le soutien à
Kiev, ont déclaré mardi cinq diplomates.
Selon ce plan, l’OTAN
reprendrait une partie du travail de coordination d’une coalition ad hoc
dirigée par les États-Unis, connue sous le nom de groupe Ramstein – une mesure
destinée en partie à se prémunir contre toute réduction du soutien américain si
Donald Trump revenait à la Maison Blanche, ont déclaré des diplomates. »
************
L’enquête du gouvernement russe sur l’attaque terroriste contre l’hôtel de ville de Crocus avance :
« “Les premiers résultats de l’enquête
confirment pleinement le caractère planifié des actions des terroristes, la
préparation minutieuse et le soutien financier des organisateurs du crime.
Grâce à la collaboration avec les terroristes détenus, à l’analyse des
appareils techniques saisis, à l’analyse des informations concernant des
transactions financières, des preuves de leurs liens avec les nationalistes
ukrainiens ont été obtenues”,
a déclaré la commission d’enquête russe sur Telegram.
Les
terroristes ont reçu d’Ukraine d’importantes sommes d’argent et de
crypto-monnaie,
ont ajouté les enquêteurs russes.
Les services
spéciaux russes ont accompli leur tâche en découvrant cette preuve, mais ils
“refusent de nous entendre en Occident, les mécanismes mondiaux ne fonctionnent
plus”, a déclaré Kirill
Kabano.
« Les
Américains peuvent brandir une fiole vide et l’utiliser comme prétexte pour
déclencher une guerre et détruire un État tout entier, comme ce fut le cas en
Irak. Malheureusement, je ne suis pas du tout sûr que nos preuves concernant
les transferts de cryptomonnaies seront entendues. Mais pour les citoyens de
nombreux pays, cela pourrait améliorer leur perception de la réalité “, a noté l’expert.
Pour les habitants des
pays occidentaux dont les dirigeants restent déterminés à soutenir le régime de
Kiev, il est grand temps de se confronter à la réalité de ce qui se passe
réellement en Ukraine, estime l’analyste. « Il est
très important qu’ils commencent à comprendre tout ce qui se passe concernant
l’Ukraine, y compris dans leur propre pays. Pour nous, il était clair dès le
départ qui était derrière cette attaque terroriste… Je pense qu’il est temps
que le monde le comprenne aussi », a déclaré Kabanov. »
La Russie a donc pris les premières mesures légales qui s’imposent :
« Moscou a exigé que l’Ukraine livre tous ceux qu’elle soupçonne de
terrorisme dans le pays, y compris le patron de l’agence d’espionnage
intérieure de Kiev, Vasily Malyuk, et qu’elle cesse immédiatement de soutenir
toute activité connexe entreprise par ces individus et groupes, a annoncé
dimanche le ministère russe des Affaires étrangères.
Le ministère a déclaré
qu’il avait officiellement contacté Kiev au sujet des demandes formulées dans le cadre de la Convention
internationale pour la répression des attentats terroristes à l’explosif et de
la Convention internationale pour la répression du financement du terrorisme
adoptées par l’ONU.
Les exigences incluent « l’arrestation et l’extradition immédiates » de tous
les suspects que Moscou a identifiés et liés aux récentes attaques terroristes
contre la Russie.
L’attaque meurtrière
contre l’hôtel de ville de Crocus, qui “a choqué le monde entier, n’est de loin
pas la première attaque terroriste subie par notre pays récemment”, a noté le
ministère. “Les enquêtes menées par les organes russes compétents indiquent que
les traces de tous ces crimes mènent à l’Ukraine”, souligne-t-il. »
Le « patron de l’agence d’espionnage intérieure de Kiev, Vasily Malyuk » fait partie de la liste pour :
« être responsable de l’explosion d’un pont en Crimée
qui, selon la Russie, a tué cinq personnes en octobre 2022. Le communiqué
qualifie l’explosion d’”attaque à la bombe barbare” parmi plusieurs autres. »
La commission d’enquête compte bien la mener jusqu’au
bout :
« La commission
d’enquête russe a lancé une enquête sur les allégations selon lesquelles
l’Ukraine et ses soutiens occidentaux seraient impliqués dans des activités
terroristes sur le sol russe. Cela fait suite aux plaintes déposées par des
députés et des personnalités publiques la semaine dernière.
Les forces de l’ordre ont
annoncé lundi qu’elles poursuivaient l’enquête procédurale après avoir examiné
les accusations initiales. La plainte initiale, que le Comité a confirmé avoir
reçue mercredi dernier, identifiait les États-Unis et leurs alliés comme étant
à l’origine d’une série d’attaques sur le sol russe. L’agence enquête sur «
l’organisation, le financement et la conduite d’actes terroristes » présumés
par ces pays.
Nikolay Kharitonov du
Parti communiste, l’un des députés qui ont déposé la notification initiale, a
insisté sur le fait que les pays occidentaux ont « bénéficié » de l’attaque
terroriste contre l’hôtel de ville de Crocus, près de Moscou, au début du mois.
Les opposants géopolitiques de la Russie avaient tout à gagner de cette
tragédie et comptaient « sur leur inaccessibilité et leur impunité ». »
Car si les Etats-Unis ne sont, pour l’instant, pas considérés comme des participants directs à l’attaque, ils sont soupçonnés de complicité :
« Dans un communiqué de presse publié lundi, le SVR
affirme avoir reçu des informations selon lesquelles des ONG et des médias
affiliés aux États-Unis ont été chargés de « dissiper de la communauté
internationale tout soupçon sur l’implication de Vladimir Zelensky et de son
entourage dans ce crime ».
Le service a suggéré que
la Maison Blanche craignait que la découverte d’une « trace de Kiev » dans
l’attaque ne « mette en évidence la nature terroriste du régime ukrainien » et
ne fasse dérailler les tentatives de Washington d’accroître son soutien à
l’Ukraine.
À titre d’exemple de ces tentatives
visant à dissimuler l’histoire, le SVR a affirmé que les agences américaines
tentaient de convaincre les alliés et partenaires des États-Unis que la branche
afghane de l’État islamique, Vilayat Khorasan, était responsable de l’attaque.
Pour renforcer ce récit,
les États-Unis ont « bourré » le secteur de l’information d’histoires sur la
façon dont la Russie a longtemps été la cible de terroristes islamistes qui
cherchent à se venger de la guerre en Tchétchénie au début des années 2000, du
soutien de Moscou au président syrien Bashar Assad et pour avoir établi des
liens avec les talibans en Afghanistan, a déclaré le SVR.
Le SVR a en outre rapporté
que les personnalités de l’opposition russe qui ont quitté le pays ont
également reçu l’ordre de « souligner le caractère infondé » de l’utilisation
présumée par Moscou de l’attaque terroriste pour justifier son opération
militaire en cours en Ukraine. »
Pour en être sûr, le bureau du procureur russe a demandé que certains pays occidentaux participent à l’enquête sur cette attaque terroriste, comme le demande les règlements internationaux sur le terrorisme :
« Le bureau du procureur général russe a envoyé des
demandes officielles et des appels d’un groupe de députés aux États-Unis, à
l’Allemagne, à la France et à Chypre, exigeant que ces pays enquêtent sur les
récentes attaques terroristes contre la Russie.
Cela fait suite aux
demandes de plusieurs députés de la Douma d’État d’ouvrir une enquête sur
l’implication possible de personnes et d’organisations étrangères dans les
attaques terroristes, ainsi que sur le sabotage des gazoducs Nord Stream.
Le bureau du procureur
général a exprimé l’espoir que les autorités des quatre pays accèderont à la
demande de Moscou et « rempliront les obligations qui leur sont assignées » en
vertu de certaines conventions internationales.
Il s’agit notamment de la
Convention internationale pour la répression du financement du terrorisme de
1999 et de la Convention internationale pour la répression des attentats
terroristes à l’explosif de 1997. »
Poussant l’offensive diplomatique plus loin :
« Les États-Unis ont mené un effort coordonné visant à
s’ingérer dans l’élection présidentielle russe de mars, ont déclaré les
législateurs de Moscou dans un appel à l’ONU publié mercredi. Le document
condamne les actions de « l’Occident Collectif » et appelle les instances internationales
et les parlements étrangers à dénoncer les tentatives présumées de perturber le
vote.
La campagne a débuté des
mois avant les élections, selon l’appel rédigé par le Conseil de la Fédération
de Russie, la chambre haute du parlement. Il souligne les déclarations faites
par des responsables occidentaux et les documents adoptés par des organismes
occidentaux qui qualifiaient l’élection d’illégitime, avant même que le vote
ait lieu.
Le document russe
mentionne spécifiquement une résolution adoptée par l’Assemblée parlementaire
du Conseil de l’Europe (APCE) en octobre 2023 et des déclarations faites par la
présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, en février 2024.
La résolution d’octobre de
l’APCE a qualifié la Russie de « dictature de facto » et a exhorté les États
membres du Conseil de l’Europe « à reconnaître [le président] Vladimir Poutine
comme illégitime », quel que soit le résultat du vote, et à « cesser tout
contact avec lui, à l’exception des relations humanitaires ».
En février, Metsola a
déclaré à la chaîne de télévision publique américaine RFE/RL que le Parlement
européen « ne reconnaîtrait jamais » les résultats des élections russes de
2024.
Les tentatives d’ingérence
se sont poursuivies pendant les trois jours du vote, indique l’appel, ajoutant
que les appels à des actions de protestation et à des actes carrément illégaux
ont été diffusés « depuis l’étranger ». Les appels publiés sur les réseaux
sociaux « ont provoqué des violations flagrantes de la loi dans un certain
nombre de régions russes », ajoute le document. »
Pour enfoncer le clou un peu plus profond :
« La Russie et l’OTAN sont désormais en “confrontation
directe”, a déclaré le Kremlin alors que l’alliance dirigée par les États-Unis
célébrait jeudi son 75e anniversaire.
Les vagues successives
d’élargissement de l’OTAN à l’Est sont une obsession du président Vladimir
Poutine, entré en guerre en Ukraine il y a deux ans dans le but déclaré
d’empêcher l’alliance de se rapprocher des frontières russes. Au lieu de cela,
la guerre a galvanisé l’OTAN, qui s’est à nouveau élargie avec l’adhésion de la
Finlande et de la Suède.
Le porte-parole du
Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré aux journalistes : “En fait, les relations
ont désormais glissé jusqu’au niveau d’une confrontation directe”.
L’OTAN était “déjà
impliquée dans le conflit entourant l’Ukraine (et) continue de se rapprocher de
nos frontières et d’étendre son infrastructure militaire vers nos frontières”,
a-t-il déclaré. »
Pendant ce temps, les attaques terroristes continuent de plus belle :
« Un responsable de l’occupation russe dans l’est de l’Ukraine, Valéri Tchaïka, est décédé, lundi 1er avril, lors de l’explosion d’une « voiture piégée » à Starobilsk, a indiqué le chef de l’administration municipale prorusse. « Notre camarade est mort », a écrit Vladimir Tchernev sur Telegram, ajoutant qu’une enquête était en cours. Par le passé, des attentats à la voiture piégée imputés à l’Ukraine ont visé à plusieurs reprises des responsables prorusses dans les régions ukrainiennes occupées, écrit l’AFP. »
*****************
Une fois de plus, l’argument russe est utilisé pour dénigrer ceux qui proposent le dialogue avec la Russie, cette fois ci en Europe :
« Une campagne d’influence politique russe secoue
l’Europe, alors que de hauts responsables ont averti que Moscou avait payé des
membres du Parlement européen pour qu’ils s’immiscent dans les prochaines
élections européennes.
« Cela confirme ce que
nous soupçonnions : le Kremlin utilise des médias douteux se faisant passer
pour des médias [et] utilise de l’argent pour acheter une influence secrète »,
a déclaré la vice-présidente de la Commission européenne, Věra Jourová, à
Brussels Playbook, qualifiant ces révélations de « très troublantes ».
Le scandale a éclaté
lorsque le gouvernement tchèque a sanctionné mercredi un site d’information
appelé Voice of Europe, qui, selon Prague, faisait partie d’une opération
d’influence pro-russe. Le Premier ministre belge Alexander De Croo a déclaré
jeudi que la Russie avait contacté des membres du Parlement européen
(eurodéputés) et “les avait payés pour promouvoir la propagande russe”. »
Donc un média inconnu diffusant de l’information « pro-russe » interview quelques députés européens qui, comme par hasard, sont affiliés à des partis étiquetés « d’extrême droite » et donc partisan du dialogue avec la Russie, et qui sont maintenant accusés (sans preuves publiques) d’avoir reçu de l’argent pour ces interviews. Bien sûr les députés incriminés nient cela :
« Mais ni l’UE, ni la Pologne, ni la République tchèque,
ni aucun autre gouvernement n’ont annoncé l’arrestation d’hommes politiques
pour avoir accepté des pots-de-vin. De manière suspecte, le principal site
Internet « Voix de l’Europe », considéré par les services de renseignement
comme le vecteur de diffusion de la désinformation russe, est marginal et peu
connu.
« Nous ne savons même pas
ce qu’est la Voix de l’Europe », a déclaré à Public un porte-parole de l’ancien
président tchèque Vaclav Klaus. « Nous avons dû vérifier que le président leur
avait accordé une interview. Le président n’a jamais été payé pour un entretien
de sa vie. Nous avons accordé cette interview parce que le vice-président du
Parlement flamand l’avait officiellement demandé dans le cadre de sa visite à
Prague. Sinon, nous ne l’aurions pas fourni. L’interview compte 500 vues sur
YouTube.
Selon l’agence de
renseignement tchèque, connue sous le nom de BIS, Petr Bystroň, candidat au
Parlement européen d’origine tchèque et issu du parti allemand AfD, est l’un
des hommes politiques européens qui ont reçu de l’argent de Voice of Europe. La
BRI affirme que Bystroň a reçu l’argent lors d’une de ses visites en République
tchèque à Prague.
Bystroň le nie
catégoriquement. “J’étais en République tchèque pour une conférence, mais
l’accusation des services secrets est absurde”, a déclaré Bystroň dans une
interview accordée à iDNES.cz le 29 mars. “Je n’ai parlé qu’aux journalistes du
site Internet.”
Un autre homme politique
tchèque, Cyril Svoboda, cité dans le projet, a déclaré : « Comment aurais-je pu
savoir que cela constituerait une menace pour la sécurité ? Au moment où j’ai
donné l’interview, ils ne figuraient sur aucune liste. Je ne donnerais pas
d’interview maintenant, mais ils ne figuraient sur aucune liste lorsque je l’ai
donnée à Voice of Europe. »
Lorsqu’on lui a demandé
s’il était payé, Svoboda a répondu : « Non, personne ne m’a rien donné ».
Un député italien du Parti
populaire européen interrogé par Voice of Europe a déclaré qu’il n’avait jamais
accepté ni reçu d’argent. “Bien sûr que non. Quelle est cette question ? il a
dit à Politico. “Ça me fait rire quand on me demande si j’ai reçu de l’argent
de Russie… parce que je viens d’une famille très aisée.”
De plus, a-t-il noté : «
S’ils constituent une si grande menace, pourquoi le Parlement européen a-t-il
laissé entrer ces journalistes de Voice of Europe ? Pourquoi ne les ont-ils pas
vérifiés ?
Ni le Premier ministre ni
le ministre de la Sécurité intérieure n’ont répondu à une demande de
commentaire public. Le site Web de Voice of Europe est également en panne.
Mais si les services de
renseignement, les responsables de l’UE et les médias avaient découvert des
preuves d’activités criminelles, ils les auraient certainement produites, ainsi
que les accusations portées contre les accusés. Au lieu de cela, la chose la
plus grave que les gouvernements aient faite a été d’inscrire un Ukrainien
pro-russe sur une liste de sanctions. »
Donc encore une baudruche instiguée par les services de renseignements tchèques et complaisamment répandue par les médias qui va se dégonfler. Mais l’impact sur les esprits conformistes, qui y verront encore « une menace russe contre nos démocraties », sera suffisant pour que les services tchèques la considèrent comme une victoire de plus dans leur guerre de propagande contre la Russie.
Voici l’article de RFI qui parle de cette affaire.
**********************
Cette semaine Israël a, par trois fois, ignoré allègrement les règles internationales. D’abord en bombardant une ambassade :
« Des avions militaires israéliens présumés ont bombardé
lundi l’ambassade d’Iran en Syrie dans une frappe qui, selon l’Iran, a tué sept
de ses conseillers militaires, dont trois hauts commandants, marquant une
escalade majeure dans la guerre entre Israël et ses adversaires régionaux.
“Nous condamnons fermement
cette atroce attaque terroriste qui a visé le bâtiment du consulat iranien à
Damas et tué un certain nombre d’innocents”, a déclaré le ministre syrien des
Affaires étrangères Faisal Mekdad, qui a été vu sur les lieux en compagnie du
ministre syrien de l’Intérieur.
L’ambassadeur d’Iran en
Syrie a déclaré que la frappe avait touché un bâtiment consulaire dans
l’enceinte de l’ambassade et que sa résidence se trouvait aux deux derniers
étages.
Le Corps des Gardiens de
la révolution islamique iranien a déclaré dans un communiqué que sept
conseillers militaires iraniens avaient été tués dans l’attaque, dont Mohammad
Reza Zahedi, un haut commandant de la Force Al-Qods, une branche d’élite
d’espionnage étranger et paramilitaire. »
La réponse de l’Iran continuera-t-elle à être aussi mesurée qu’elle l’a été jusqu’à maintenant. C’est le débat entre analystes. Le premier message officiel de l’Iran l’est encore :
« Le Conseil suprême de sécurité nationale iranien, un
organe décisionnel clé, s’est réuni lundi soir et a décidé de la réponse «
requise » à la frappe, a rapporté la télévision d’État iranienne. Il a indiqué
que la réunion était présidée par le président Ebrahim Raisi, mais n’a fourni
aucun autre détail.
“Nous leur ferons
regretter ce crime et les actes similaires”, a déclaré le guide suprême,
l’ayatollah Ali Khamenei, qui a le dernier mot sur toutes les questions d’État
en Iran.
Le Conseil de sécurité
nationale des États-Unis a déclaré que les États-Unis n’avaient joué aucun rôle
dans l’attaque à Damas et qu’ils n’en étaient pas informés à l’avance. “Nous
avons communiqué cela directement à l’Iran”, a déclaré l’ambassadeur adjoint
des États-Unis auprès des Nations Unies, Robert Wood, au Conseil de sécurité de
l’ONU, affirmant que les États-Unis “ne peuvent confirmer aucune information
sur cet événement” ».
Il semble qu’Israël ne désespère pas de transformer la région en chaudron bouillant pour obliger les Etats-Unis à attaquer l’Iran. On sait que cela fait longtemps que Netanyahou essaye de le faire et à chaque fois, il monte la température d’un cran. S’il y arrive cela voudra dire que les Etats-Unis seront tombés au point de devenir la force proxy d’un mini Etat, démontrant au reste du monde qui est la vraie puissance directrice dans le bloc occidental.
De son coté la Russie a condamné ce bombardement en le qualifiant « d’acte terroriste », un sujet sur lequel elle est particulièrement sensible en ce moment :
« Le chef du Service des renseignements extérieurs russe
(SVR), Sergueï Narychkine, a qualifié la frappe aérienne de lundi contre le
consulat iranien dans la capitale syrienne d’attaque terroriste commise par le
gouvernement israélien.
S’adressant aux journalistes
après une réunion avec ses homologues biélorusses mardi, le chef des services
de renseignement a condamné la frappe, qui aurait tué plusieurs diplomates
iraniens ainsi que sept officiers du Corps des Gardiens de la révolution
islamique (CGRI), dont deux généraux, Mohammad Reza Zahedi et Mohammad. Hadi
Haji Rahimi.
Narychkine a décrit
l’attaque comme « une mesure odieuse et criminelle à l’égard de l’État
souverain d’Iran et à l’égard de l’État souverain de Syrie, sur le territoire
duquel cet acte terroriste a été commis ». »
Les relations entre la Russie et Israël se dégradent de plus en plus.
Israël a, pour la deuxième fois dans la même semaine, outrepassé les règles internationales en détruisant totalement le plus grand hôpital de Gaza, le transformant en un véritable charnier :
« Pendant deux semaines, les forces et les chars
israéliens ont assiégé l’hôpital al-Shifa à Gaza, où des milliers de civils
palestiniens trouvaient refuge et recevaient des soins médicaux. A l’aide de
bombardements incessants, les forces israéliennes ont commis d’horribles
massacres.
Après deux semaines de
carnage, les forces militaires et les chars israéliens se sont retirés lundi de
l’enceinte de l’hôpital assiégé. Plus de quatre cents corps ont été découverts
jusqu’à présent, dont la moitié étaient des enfants et des femmes. Des
centaines de personnes gisaient, blessées et présentant des difformités
grotesques ; beaucoup d’autres restent portés disparus.
L’hôpital est en ruines,
les bâtiments principaux étant réduits à l’état de carcasses incendiées.
L’armée israélienne a bombardé et incendié tous les bâtiments, y compris la
morgue, les cours et les couloirs. Les habitants ont décrit des scènes de «
destruction totale » sur le site, affirmant que les troupes israéliennes y
avaient « détruit tout sens de la vie ». Selon Ismail al-Thawabta, directeur du
bureau des médias de Gaza, « l’occupation a détruit et incendié tous les
bâtiments à l’intérieur du complexe médical d’al-Shifa. Ils ont rasé les cours
au bulldozer, enterrant des dizaines de corps de martyrs dans les décombres,
transformant l’endroit en un cimetière de masse. »
Après le raid, l’hôpital
ressemblait à un abattoir. Des centaines de corps gisaient éparpillés dans la
terre, mutilés au point d’être méconnaissables. Des corps avec des têtes et des
membres sectionnés ont été découverts à l’intérieur de l’hôpital et dans ses
environs. Des chirurgiens ont été ligotés et exécutés. Certains corps ont été
enterrés sous les décombres, avec des parties dépassant du sol ; d’autres ont
été écrasés et aplatis par des bulldozers, les mains et les jambes liées
derrière le dos. »
Puis, 3eme fois dans la semaine, Israël a outrepassé les lois internationales en ciblant et tuant des volontaires, dont 6 occidentaux, travaillant pour une ONG internationale à nourrir la population de Gaza. L’armée israélienne prétend que c’est une erreur mais le fait que trois voitures et leurs occupants, toutes portant visiblement les signes de l’ONG et s’étant identifiées auprès de l’armée israélienne, ont été détruites permet d’en douter fortement. D’ailleurs le responsable de l’ONG n’y croit pas du tout :
« Le célèbre chef Jose Andres a déclaré mercredi à
Reuters dans une interview émouvante qu’une attaque israélienne qui a tué sept
de ses travailleurs humanitaires à Gaza les avait ciblés “systématiquement,
voiture par voiture”.
S’exprimant par vidéo,
Andres a déclaré que le groupe caritatif World Central Kitchen (WCK) qu’il a
fondé avait une communication claire avec l’armée israélienne, qui, selon lui,
connaissait les mouvements de ses travailleurs humanitaires.
“Ce n’était pas simplement
une situation de malchance où “oups”, nous avons largué la bombe au mauvais
endroit”, a déclaré Andres. “C’était sur 1,5 ou 1,8 kilomètres, avec un convoi
humanitaire très défini qui avait des pancartes en haut, sur le toit, un logo
très coloré dont nous sommes évidemment très fiers”, a-t-il déclaré. C’est «
très clair qui nous sommes et ce que nous faisons ».
“Ils nous visaient dans
une zone sans conflit, dans une zone contrôlée par Tsahal. Ils savaient que
c’étaient nos équipes qui circulaient sur cette route… avec trois voitures”,
a-t-il déclaré.
Andres a déclaré qu’il
pourrait y avoir eu plus de trois frappes contre le convoi humanitaire. Il a
rejeté les affirmations israéliennes et américaines selon lesquelles la frappe
n’était pas délibérée. “Au départ, je dirais catégoriquement non”, a répondu
Andres lorsqu’on lui a demandé s’il acceptait cette explication. “Même si nous
n’étions pas en coordination avec (les Forces de défense israéliennes), aucun
pays démocratique ni aucune armée n’a le droit de cibler les civils et les
humanitaires”, a-t-il ajouté. »
Cette enquête sur l’utilisation de l’Intelligence Artificielle par l’armée israélienne pour cibler « les membres du Hamas » explique en partie ce massacre indiscriminé :
« En 2021, un livre intitulé « L’équipe homme-machine :
comment créer une synergie entre l’intelligence humaine et artificielle qui
révolutionnera notre monde » a été publié en anglais sous le nom de plume «
Brigadier General Y.S. » Dans ce document, l’auteur – un homme dont nous avons
confirmé qu’il est l’actuel commandant de l’unité d’élite des renseignements
israéliens 8200 – plaide en faveur de la conception d’une machine spéciale
capable de traiter rapidement d’énormes quantités de données pour générer des
milliers de « cibles » potentielles pour l’armée. Une telle technologie,
écrit-il, résoudrait ce qu’il décrit comme « un goulot d’étranglement humain
pour la localisation des nouvelles cibles et la prise de décision pour
approuver les cibles ».
Il s’avère qu’une telle
machine existe réellement. Une nouvelle enquête menée par +972 Magazine et
Local Call révèle que l’armée israélienne a développé un programme basé sur
l’intelligence artificielle connu sous le nom de « Lavander », dévoilé ici pour
la première fois. Selon six officiers des renseignements israéliens, qui ont
tous servi dans l’armée pendant la guerre actuelle dans la bande de Gaza et ont
été directement impliqués dans l’utilisation de l’IA pour générer des cibles
d’assassinat, Lavander a joué un rôle central dans le bombardement sans
précédent de Palestiniens, surtout au début de la guerre. En fait, selon les
sources, son influence sur les opérations militaires était telle qu’elles
traitaient essentiellement les résultats de la machine IA « comme s’il
s’agissait d’une décision humaine ».
Formellement, le système
Lavender est conçu pour marquer tous les membres présumés des branches
militaires du Hamas et du Jihad islamique palestinien (JIP), y compris ceux de
bas rang, comme cibles potentielles de bombardement. Les sources ont déclaré à
+972 et Local Call que, pendant les premières semaines de la guerre, l’armée
s’est presque entièrement appuyée sur Lavender, qui a surveillé jusqu’à 37 000
Palestiniens considérés comme des militants présumés – ainsi que leurs maisons
– en vue d’éventuelles frappes aériennes.
Au début de la guerre,
l’armée a largement autorisé les officiers à adopter les listes de victimes de
Lavender, sans aucune obligation de vérifier minutieusement pourquoi la machine
avait fait ces choix ni d’examiner les données brutes des renseignements sur
lesquelles ils étaient basés. Une source a déclaré que le personnel humain ne
servait souvent que de « tampon » pour les décisions de la machine, ajoutant
que, normalement, ils ne consacraient personnellement qu’environ « 20 secondes
» à chaque cible avant d’autoriser un bombardement – juste pour s’assurer que
la cible marquée est un homme. Et ce, même si l’on sait que le système commet
ce qui est considéré comme des « erreurs » dans environ 10 % des cas, et qu’il
cible occasionnellement des individus qui n’ont qu’un faible lien avec des groupes
militants, voire aucun lien du tout.
De plus, l’armée
israélienne a systématiquement attaqué les individus ciblés alors qu’ils se
trouvaient chez eux – généralement la nuit, alors que toute leur famille était
présente – plutôt que pendant le déroulement d’une activité militaire. Selon les sources, cela s’explique
par le fait que, du point de vue du renseignement, il était plus facile de
localiser les individus dans leurs maisons privées. Des systèmes automatisés
supplémentaires, dont un appelé « Where is Daddy ? », également révélé ici
pour la première fois, ont été utilisés spécifiquement pour traquer les
individus ciblés lancer des bombardements lorsqu’ils pénétraient dans les
résidences de leurs familles. »
Cette enquête montre donc que l’argument fréquemment utilisé par l’armée israélienne disant que « le Hamas se cache derrière les civils » pour justifier leur mort est un mensonge, comme le souligne Caitlin Johnstone :
« Le récit des « boucliers humains », devenu si populaire
dans l’apologie d’Israël, insiste sur le fait que la raison pour laquelle
Tsahal tue autant de civils dans ses attaques sur Gaza est parce que le Hamas
s’entoure intentionnellement de non-combattants dans le but de rendre les
Israéliens réticents à larguer des bombes sur eux. Mais comme Ryan Grim de The
Intercept l’a récemment observé sur Twitter, cette affirmation est solidement
réfutée par la révélation selon laquelle Israël a intentionnellement attendu de
cibler des membres présumés du Hamas alors qu’il savait qu’ils seraient
encerclés par des civils.
« L’argument d’Israël
selon lequel ils tuent tant de civils parce que le Hamas utilise des «
boucliers humains » est détruit par la révélation selon laquelle Tsahal préfère
attaquer ses « cibles » lorsqu’elles sont chez elles avec leurs familles », a
tweeté Grim. « Ce n’est pas le Hamas qui utilise des boucliers humains, c’est
Israël qui chasse délibérément les familles. »
“Un bouclier humain n’est
un bouclier que si votre ennemi valorise la vie humaine et cherche à minimiser
les morts civiles”, ajoute Grim. « Israël maximise délibérément le nombre de
civils qu’il peut tuer en attendant qu’une cible soit avec toute sa famille.
Les Palestiniens ne sont pas des boucliers pour Israël, ils sont tous des
cibles. »
***********************
Ayant peu de recours face à Israël la Palestine tente d’acquérir son adhésion aux Nations Unis en tant qu’entité étatique, ce qui n’est toujours pas le cas à l’heure actuelle :
« Les Palestiniens ont officiellement relancé mardi 2
avril la procédure pour devenir État membre à part entière de l’ONU, selon une
lettre de leur ambassadeur à l’ONU vue par l’AFP.
Dans ce courrier adressé
au secrétaire général de l’ONU et transmis au Conseil de sécurité, Riyad
Mansour annonce, « à la demande des dirigeants palestiniens », relancer cette
requête datant de 2011 et appelle le Conseil à l’examiner « en avril 2024 ». »
Quelle sont les chances qu’elle y parvienne :
« Les pays souhaitant rejoindre l’ONU présentent
généralement une demande au secrétaire général de l’ONU, qui l’envoie au
Conseil de sécurité, composé de 15 membres, pour évaluation et vote.
Mansour a envoyé mardi une
lettre au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, demandant un nouvel
examen par le Conseil de sécurité de la demande palestinienne d’adhésion à part
entière déposée en 2011. Guterres a envoyé la lettre au Conseil de sécurité, a déclaré
le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric.
Un comité du conseil
composé de 15 membres évalue d’abord une candidature pour voir si elle
satisfait aux conditions d’adhésion à l’ONU. La demande peut alors être soit
mise de côté, soit soumise à un vote formel au Conseil de sécurité.
L’approbation nécessite au moins neuf voix pour et aucun veto de la part des
États-Unis, de la Russie, de la Chine, de la France ou de la Grande-Bretagne.
Si le conseil approuve la
demande d’adhésion, elle est ensuite soumise à l’Assemblée générale pour
approbation. Une demande d’adhésion nécessite une majorité des deux tiers pour
être approuvée par l’assemblée. Un pays ne peut pas rejoindre les Nations Unies
sans l’approbation du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale.
En 2011, le comité du
Conseil de sécurité de l’ONU a évalué la candidature palestinienne pendant
plusieurs semaines pour voir si elle satisfaisait aux exigences d’adhésion à
l’ONU. Mais le comité n’a pas réussi à parvenir à une position unanime et le Conseil
de sécurité n’a jamais formellement voté une résolution sur l’adhésion
palestinienne.
Les diplomates ont déclaré
que les Palestiniens ne disposaient pas du minimum de neuf voix nécessaires
pour adopter une résolution. Même s’ils avaient obtenu suffisamment de soutien,
les États-Unis avaient déclaré qu’ils opposeraient leur veto à cette décision. »
************************
Pendant que le bloc occidental et la Russie sont dans l’affrontement, Israël en pleine folie, le « Grand sud » poursuit sa consolidation autour de la Chine.
L’Indonésie vient d’élire son futur président, qui prendra les rênes du pays en octobre, Prabowo Subianto. Il reprendra la tradition établie par Jokowi, l’actuel président, en consacrant son premier voyage à la Chine, puis au Japon. Tous les précédents présidents indonésiens allaient aux Etats-Unis, évitant plutôt la Chine. Voici ce qu’en dit Global Times, le média anglophone officiel chinois :
« Les observateurs chinois ont déclaré que la visite de
Prabowo en Chine a attiré une large attention et que sa décision de se rendre
en Chine peu après avoir remporté l’élection présidentielle indonésienne de
2024 le 20 mars revêt une grande importance, car cette visite est cruciale non
seulement pour le développement des relations bilatérales au moins pour les
cinq prochaines années, mais il injecte également de la positivité et de la
stabilité dans l’ensemble de la région de l’ASEAN.
La Chine envisage ses
relations avec l’Indonésie dans une perspective stratégique et à long terme et
est disposée à approfondir la coopération stratégique globale avec l’Indonésie,
a déclaré Xi.
Il a déclaré que la Chine
travaillerait avec l’Indonésie pour construire une communauté de destin sino-indonésienne
ayant une influence régionale et mondiale, afin d’apporter davantage de
bénéfices aux deux peuples et de contribuer à la paix, à la stabilité et à la
prospérité régionales et mondiales.
Prabowo a déclaré qu’il
soutenait le développement de relations plus étroites avec la Chine et qu’il
poursuivrait la politique amicale du pays envers la Chine. »
La version du Jakarta Post :
« Personne ne devrait sous-estimer l’importance de la
visite du président élu Prabowo Subianto en Chine et au Japon cette semaine.
Ses rencontres avec le président chinois Xi Jinping et le Premier ministre
japonais Fumio Kishida démontrent son intention de maintenir une politique
étrangère axée sur l’économie, mais également d’insuffler des perspectives de
sécurité et de défense mondiales dans un contexte de tension croissante entre
la Chine et les États-Unis…
Nous pouvons également
nous attendre à ce que Prabowo se rende à Washington avant octobre pour
réaffirmer la politique étrangère libre et active de l’Indonésie et envoyer un
message clair selon lequel l’Indonésie et la région ont toujours besoin d’une
présence américaine. Sa rencontre avec Kishida, un fidèle allié de Biden dans
la région, et son homologue japonais Minoru Kihara doit être considérée comme
un précurseur de cet exercice d’équilibre. »
Ce net basculement vers la Chine de la part des Etats de l’ANASE se reflète dans ce sondage fait auprès d’intellectuels de la région :
« Q32 Si l’ANASE était contrainte de s’aligner sur l’un
de ses rivaux stratégiques, lequel devrait-il choisir ?
Dans un changement notable
de sentiment, la Chine a connu une montée en popularité parmi les répondants de
l’ANASE, passant de 38,9% l’an dernier à 50,5% cette année, prenant l’avance
sur les Etats-Unis pour devenir le choix d’alignement préféré dans la région.
Cette tendance est particulièrement évidente parmi les répondants de Malaisie
(75,1%), d’Indonésie (73,2%), du Laos (70,6 %), Brunei (70,1 %) et Thaïlande
(52,2 %). Notamment, L’Indonésie, le Laos et la Malaisie qui ont bénéficié en
grande partie de l’initiative chinoise « la Ceinture et la Route » (BRI) et des
relations commerciales et d’investissement solides, ont été témoins d’une
augmentation remarquable de plus de 20 points de pourcentage de leur préférence
pour la Chine par rapport à 2023.
À l’inverse, les
États-Unis ont vu leur popularité baisser, passant de 61,1% l’année dernière à
49,5% cette année. Cependant, il bénéficie toujours du soutien majoritaire des
Philippines (83,3 %), du Vietnam (79,0 %), de Singapour (61,5 %), du Myanmar
(57,7 %) et du Cambodge (55,0 %). Le soutien de ces pays a généralement
diminué, à l’exception des Philippines, qui a connu une augmentation notable de
la confiance envers les États-Unis, passant de 78,8 % l’année dernière à un
sommet historique de 83,3% cette année. »
Et dans les relations de plus en plus étroites entre la Chine et l’ANASE :
« Une vague de visites en Chine peut être observée parmi
les pays de l’ASEAN. Le président élu indonésien Prabowo Subianto a effectué sa
première visite à l’étranger en Chine après avoir obtenu sa victoire à
l’élection présidentielle, et les deux parties sont convenues de promouvoir le
développement global et de haute qualité des relations bilatérales. Viennent
ensuite les visites séparées en Chine du vice-Premier ministre et ministre des
Affaires étrangères du Laos Saleumxay Kommasith, du ministre des Affaires
étrangères du Vietnam Bui Thanh Son et du ministre des Affaires étrangères et
de la Coopération du Timor-Leste Bendito dos Santos Freitas à partir de mardi jusqu’à
vendredi. Il s’agit non seulement d’un véritable reflet du rapprochement des
relations entre la Chine et l’ANASE, mais aussi d’une pratique vivante des pays
de la région aspirant à la paix et au développement.
Il y a soixante-dix ans,
la Chine et les pays d’Asie du Sud-Est mettaient en place les cinq principes de
la coexistence pacifique, posant ainsi une base solide pour la paix, la
stabilité et la prospérité économique dans la région. Au cours des 70 dernières
années, guidée par les cinq principes de coexistence pacifique, la Chine n’a
cessé d’approfondir ses échanges politiques, sa coopération économique et
commerciale, ses échanges humanistes avec ces pays et de s’efforcer de
construire conjointement l’Initiative la Ceinture et la Route (BRI) et une
communauté d’avenir partagé. »
********************
Pour finir, un petit retour vers le passé. D’abord avec cette vidéo, datée du 14 septembre 2022, pour nous rappeler les mensonges, ou les illusions, dans lesquels nos représentants cherchent à nous noyer :
« L’armée russe est obligée de récupérer les puces électroniques des machines à laver et des réfrigérateurs pour réparer son matériel, parce qu’elle n’a plus de semi-conducteurs. L’industrie russe est en haillons » y déclare Von der Leyen, droite dans ses bottes.
Ensuite avec cette fuite révélée par Wikileaks qui montre que l’OTAN avait préparé, en 2010, un plan pour envahir la Russie :
« Le journal britannique The Guardian a publié un télégramme reproduit par le site WikiLeaks, représentant cette fois un plan de l’OTAN visant une attaque massive contre la Russie. Le plan de guerre à grande échelle contre les Russes prévoit le déplacement de neuf divisions militaires des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de l’Allemagne et de la Pologne. »
Source : Le Saker Francophone
Le business va consister à faire durer la guerre pour que l'oligarchie appauvrisse et diminue la population européenne, et à vendre le blé de Black Rock soumis à la votalité des marchés par le port d'Odessa.
RépondreSupprimerBlack Rock ne serait pas content si port d'Odessa était pris par la Russie.
Odessa tombera dans l'escarcelle de la Russie, c'est un point stratégique qui mène à la mer. Ensuite baye baye !!! Billes Gates, Black-Rock et Vanguard.
Supprimer