«Regardez comme c'est beau!» De la fenêtre d'un salon campagnard qui surplombe les boucles de la Seine, en aval de Vernon, un petit homme de 86 ans, à l'allure fière et au regard pétillant, montre une immense volute de fumée blanche qui s'élève dans le ciel pâle, au-dessus de la ligne boisée des crêtes. «Ils font encore un essai pour Ariane 5», murmure le vieillard, avant de se rasseoir devant une grande table de chêne, au côté de son épouse, pour feuilleter un classeur de documents jaunis par le temps. «J'ai bien connu tout cela, j'ai bien connu tout cela...», répète-t-il, d'une voix nostalgique mâtinée d'un fort accent germanique. L'homme s'appelle Otto Kraehe. Il est allemand. Pas n'importe quel Allemand.
Entre 1935 et 1945, cet ingénieur berlinois a participé, sur la base secrète de Peenemünde, en mer Baltique, aux recherches de Wernher von Braun, le concepteur des fusées V 2, ces fusées que Hitler lâcha en masse sur Londres et Anvers à la fin de la guerre. Fait prisonnier en 1945 par les Américains, von Braun, scientifique opportuniste et officier SS, devint aux Etats-Unis le père des programmes spatiaux de la Nasa de l'ère Kennedy. «Il rêvait depuis toujours d'envoyer une fusée sur la Lune. Il a réussi», ironise Kraehe.
120 anciens de Peenemünde ont suivi leur patron outre-Atlantique.
Plus de 200 ont été embarqués de force par les Soviétiques.
D'autres sont restés en Europe. Comme Kraehe.
«Von Braun m'avait promis qu'il me ferait venir dès que possible, raconte à L'Express le retraité vernonnais. Mais, en 1945, j'étais au chômage. Je savais que nous ne pourrions plus mener nos recherches en Allemagne. J'ai appris que la France cherchait des ingénieurs pour reconstituer des V 2. Les conditions étaient bonnes. Alors, j'ai signé un contrat avec le ministère de l'Armement.
J'ai commencé à Puteaux, puis j'ai rejoint une soixantaine d'Allemands au Laboratoire de recherches balistiques et aérodynamiques [LRBA], créé à Vernon en mai 1946. Au début, les gens du coin se demandaient ce que nous bricolions dans nos baraques cachées dans la forêt. Nos tests de fusées faisaient un bruit monstre et dégageaient d'épaisses fumées. Et puis tout le monde s'est habitué à notre présence. J'ai été le premier à me marier avec une jeune femme de la région, en 1950. Je suis reparti en Allemagne en 1958, avant de revenir en France en 1963 et de m'installer ici pour ma retraite.
Mes collègues restés au LRBA ont mis au point la fusée Véronique et le moteur Viking des fusées Ariane.»
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Fusée Ariane : la contribution des ingénieurs du Reich
Juste après la Seconde Guerre mondiale, la France s'est servie de certains cerveaux de l'Allemagne nazie afin de devenir une puissance spatiale. Ainsi, la fusée Ariane a des origines germaniques.
À Vernon (Eure), il n'y a plus que les anciens qui savent pourquoi les enfants Behnke sont arrivés en Normandie un matin de l'hiver 1949. Dans ces bois vivaient une cinquantaine de familles. Un paradis que les enfants surnommaient le Buschdorf, le village de la brousse. Ici, pas un mot de français ou presque, car tous ces enfants avaient un point commun : ils étaient allemands, et leurs pères étaient des anciens cerveaux du Troisième Reich. Des scientifiques que la France avait décidé de récupérer dans le plus grand secret.
Une reconversion cachée aux Français
Car pendant la guerre, ils avaient réussi à mettre au
point le V2, le tout premier missile balistique de l'Histoire. Une arme qui a
terrorisé Paris, Londres (Royaume-Uni) et Anvers (Belgique) en 1944. Alors
quand la guerre prend fin, les
Alliés ont une obsession : récupérer les inventeurs de ces fusées.
Dans une note secrète, le général De Gaulle ordonne de recruter et de
transférer en France des scientifiques de grande valeur. Parmi eux, Wilhelm
Dollhopf. Il a 35 ans et est l'un des ingénieurs les plus brillants de sa
génération. Membre du parti nazi et ancien SA, il n'a aucune perspective dans
son pays. Grâce à des contrats avantageux, la France recrute une centaine d'ingénieurs
et techniciens allemands.
Deux ans à peine après la fin de la guerre, le face-à-face avec les Français est délicat, alors les scientifiques et leurs familles sont envoyés sur les hauteurs de la ville. C'est là, à l'écart de tout, que les militaires français ont installé le LRBA, le laboratoire de recherche balistique et aérodynamique. Dans ces bâtiments, la France se lance dans un projet classé secret Défense : la course à l'espace. Le pays rattrape 15 ans de retard. Jamais il n'est précisé que les scientifiques ne sont pas tous des Français. Pourtant, ces anonymes ont continué à travailler par la France sans sourciller. C'est même l'un d'entre eux, Karl-Heinz Bringer, qui va mettre au point le moteur de la fusée Ariane. Sans lui et les autres ingénieurs allemands, la France ne serait sans doute jamais devenue la troisième puissance aérospatiale au monde.
V2, Apollo, Ariane... Et les savants de Hitler ont conquis l'espace
Développée par l'Allemagne nazie dans le centre de recherches de Peenemùnde, sur une île de la côte baltique, la fusée A4* - plus connue sous son nom de propagande V2* - est le premier grand missile balistique de l'histoire. Elle est surtout l'ancêtre de tous les missiles à tête nucléaire et des lanceurs de la conquête spatiale. En quelques années, l'équipe de Wernher von Braun a transformé en réalité l'un des plus vieux rêves de l'humanité : voyager dans l'espace.
Hannibal Genséric
Louis 14, il faudrait le nommer, non le Roi Soleil, mais plutôt le roi Lune. Son père Louis 13, a conquis le pouvoir des mains de sa mère la Marie et de son amant, l'Italien Concini. Celui-ci sera assassiné sur les ordres du jeune Louis 13. Que de drames survenus à cause de cette révolution de 1789, que le faible Louis 16, ne comprit pas, mais trop tard une foi sa tête dans le panier. La roue de l'histoire tourne, Moscou, à lessivé les traces de la révolution de 1917. Macron dans son monde de dégénérés n'imagine pas un instant que son trône de l'Elysée est aussi sur un siège éjectable, comme celui de Bucarest, un 25 décembre 1989.
RépondreSupprimerQuel est le rapport avec ( Comment la France a recruté des savants d'Hitler ) fatiguante ces deux là.
RépondreSupprimer1933-2024 L'Allemagne a surtout pillé les ingenieurs, les entrepreneurs et les brevets des peuples non-allemands. Polonais, Tchèques, Slovaques...puis août 1944, l'auberge rouge ou les dirigeants des kartels métallurgiques, chimiques et électriques ont transféré les profits, l'or dans les filiales du monde entier pour réapparaître dans les consolidations financières dès les années 1960, après que la RFA est renégocié ses dettes de ses guerres contre les peuples non-allemands.
RépondreSupprimer1933-2024 Pour les élites allemandes l'Union Européenne n'est qu'une phase transitoire entre le 3ème et le 4ème Reich germanopéen, un Reich économique, reposant sur le modèle ordo-libéral.
RépondreSupprimerIl deviendra réalité, le jour où la Loi basique des Allemands (Grundgesetz) - un règlement économique - viendra se placer au dessus des constitutions de chacun des Etats membre de l'Union (Européenne).
Exactement comme ils l'ont fait avec les 6 nouveaux Etats qui ont intégré l'Union (allemande) en 1990, c'est à dire, la 'République de l'Union (économique) Allemagne', qui est la traduction très précise de 'Bundesrepublik Deutschland'.
N'oublions jamais, que les élites allemandes n'ont jamais signé de traité de paix depuis 1945, ils tout juste accepté un cessez- le feu. Nous avons donc construit une UE avec des gens qui sont formellement toujours en état de guerre avec les autres peuples de l'Europe. Et la guerre ne se mène pas qu'avec des chars. Elle peut aussi être de nature économique ou confessionnelle. Ce à quoi participe le Jugendamt très activement. le dédoublement de l'administration allemande. Les institutions officielles, Parlement, Tribunaux, Gouvernement, ne servent que la FACADE.
Le réel pouvoir se concentre dans les associations "e.V;" la multitude d'associations enregistrées (en allemand eingetragener Verein d'où le "e.V.") www.emmaprincesse.wordpress.com
Le conflit en Ukraine est la bonne excuse pour faire un renouvellement complet de l’armée allemande. Le ministre de la Défense, Boris Pistorius, a récemment annoncé une série de réformes ambitieuses visant à rendre l'armée allemande plus apte à faire face aux réalités de la guerre moderne. Cette démarche s'inscrit dans le cadre d'un « changement d'époque » souligné par le chancelier Olaf Scholz en réponse à la situation géopolitique, signalant une volonté de reconstruire et de renforcer les capacités défensives du pays.
RépondreSupprimerLa réforme, présentée par Pistorius, met l'accent sur une réorganisation du commandement opérationnel et l'intégration du cyber et du numérique comme une composante militaire indépendante, au même rang que la marine, l'armée de l'air, et les forces terrestres.
C’est un véritable pivot de la stratégie allemande. L'un des éléments clés de ces réformes est la simplification de la structure de commandement. Un nouveau centre de commandement des opérations (Operatives Führungskommando) servira de point de contact centralisé non seulement pour l'OTAN et l'UE, mais aussi pour les autorités et organisations de sécurité au niveau fédéral et régional en Allemagne. Les centres de commandement seront ainsi regroupés en un seul, alors qu’ils étaient auparavant divisés entre la défense extérieure, la défense intérieure et la défense territoriale.
Les réformes envisagent également la création d'une Zone de soutien commune, intégrant des services essentiels tels que la logistique, le médical, et la défense contre les menaces chimiques, biologiques, radiologiques, et nucléaires. Le domaine cyber et numérique est aussi très pris au sérieux, c’est désormais une quatrième branche à part entière de l’armée allemande.
Cette montée en puissance militaire de l'Allemagne suscite des inquiétudes. Le spectre de l'histoire, avec les deux guerres mondiales, rappelle les dangers potentiels d'une militarisation accrue de ce pays. Rappelons-nous les paroles du général de Gaulle et même de Mitterrand qui n’hésitaient pas à dire que l’Allemagne ne devait pas devenir trop puissante sinon, son rêve d’empire revient immanquablement à la charge. Avec les différentes évolutions de l’UE, l’Allemagne a pris la place de leader et a largement imposé ses vues aux autres pays membres. La dernière étape est la refonte de son armée.
L'Europe devrait être orientée vers la diplomatie et la prévention des conflits, mais a abandonné son rôle. C’était pourtant le but initial de la création de l’Union européenne. Un passé qui paraît bien lointain.
Attention que cette montée en puissance allemande ne s’effectue pas en vase clos. Le but de cette initiative étant de préparer les forces armées allemandes à des scénarios de conflit extrêmes, on peut donc se poser des questions. Contre une invasion russe qui n’arrivera pas ?
Alors contre qui ? www.olivierkarrer.wordpress.com
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RépondreSupprimerRelire la guerre des Gaules de Jules César ou il décrit les germains falsificateurs manipulateurs pilleurs et pratiquent le rapt des enfants pour soumettre les non-germains...
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