Les secteurs de l’ économie israélienne mettent en garde contre les conséquences considérables de la décision de la Turquie de suspendre tout commerce avec Israël et se démènent pour trouver des sources alternatives pour les importations perdues.
Le ministère turc du Commerce a annoncé plus tôt cette semaine qu’Ankara suspendait toutes les transactions d’importation et d’exportation liées à Israël jusqu’à ce qu’elle « autorise un flux ininterrompu et suffisant d’aide humanitaire vers Gaza ». L'interdiction d'importation concerne les produits sidérurgiques, les matériaux de construction, les minéraux, les machines, les voitures, les produits énergétiques, le caoutchouc, les plastiques, les produits sanitaires et agricoles .
L'industrie de la construction se prépare à la perte de produits sidérurgiques et de matériaux de construction turcs, la Turquie ayant fourni 29 pour cent des importations totales de ciment d'Israël l'année dernière .
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| Travaux
de construction dans la colonie de Tzofim, à l’est du village palestinien de Qalqilya, en Cisjordanie occupée |
Le mois dernier, des hommes d’affaires israéliens ont averti que les restrictions pourraient entraîner une augmentation des prix de l’immobilier et des loyers . Pendant ce temps, la plus grande raffinerie de pétrole d'Israël, Bezan, a déclaré que l'interdiction pourrait avoir un impact sur les importations de pétrole brut.
Quarante pour cent de la consommation annuelle de pétrole d'Israël est acheminée vers le port pétrolier turc de Ceyhan, puis expédiée vers Israël.
En outre, les représentants de l’industrie des produits électriques préviennent que l’interdiction pourrait entraîner une hausse des prix de 35 pour cent, dans la mesure où la majorité des produits électriques israéliens sont fabriqués en Turquie.
Les nouvelles restrictions pourraient obliger les importateurs à importer à travers la mer Rouge, où les attaques du groupe Houthi au Yémen ont entraîné une hausse des coûts d'expédition.
« Une situation désastreuse »
En avril, l'association des entrepreneurs a écrit une lettre au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et au ministre des Finances Bezalel Smotrich, les accusant de conduire le secteur au bord de l'effondrement.
Amit Gottlieb, président du comité de rénovation urbaine de l'Association des constructeurs israéliens (ACB), a déclaré que l'industrie israélienne de la construction se trouvait déjà dans une « situation désespérée » depuis le début de la guerre israélienne contre Gaza , en raison de la pénurie de main-d'œuvre résultant de l'interdiction par Israël des travailleurs palestiniens .
Il a ajouté que d'autres importations de matériaux de construction en provenance d'Allemagne, de Grande-Bretagne, de République tchèque, de Hongrie et de Grèce devaient être organisées « dès que possible ».
Les exportations turques vers Israël représentaient 5,4 milliards de dollars en 2023 , soit 2,1 % de ses exportations totales, selon les données officielles. De 2009 à 2023, les échanges commerciaux entre les deux pays ont presque triplé . À la fin de cette période, la Turquie était devenue le cinquième fournisseur de biens importés par Israël, tandis qu'Israël se classait au dixième rang des marchés d'exportation de la Turquie, selon les données du Bureau central des statistiques.
Jeudi, le ministre israélien des Affaires étrangères, Israel Katz, a accusé le président turc Recep Tayyip Erdogan d'ignorer les accords commerciaux internationaux et d'agir comme un « dictateur ». Il a ajouté qu’Israël chercherait à remplacer les importations turques perdues par des produits produits localement ou par des importations en provenance d’autres pays.
J'ai du mal à y croire, l'état profond turc est juif-franc-maçon,
RépondreSupprimerpareil pour les Saoud judéo-arabe ..... Aucune chance, bla bla bla pour endormir la base majoritairement musulmane.
Tout a fait ,le régime d'Ankara membre influent de l'OTAN ,qui automatiquement ,Allié d'Israel
RépondreSupprimerLe Régime d'Ankara partenaire et allié incontesté de Tel Aviv ne pourrait prendre cette décision de rupture de toute transaction commerciale avec tel aviv .
Expert en mensonges et tergiversations ,imprévisible et girouette de Merdogan. Tente de sauver la face ou de super l'opinion publique internationale hypocritement via son. Ministre du commerce en annonçant une rupture commerciale avec l'État hébreu ..
Même l'occident n'avait pas condamné cette tromperie ottomane ..
L'objectif est de démontrer voir super les pays Arabo musulmans d'habitude avalent toujours la couleuvre ....
Expert dans la communication trompeuse, l'Entité Turque n'a jamais été qu'une girouette entre les mains des dônmés. Le Sultan-Pantin, Er-Dog-ane a été élu garant des intérêts de l'USraël au MO, la destruction et le pillage de la Syrie n'a jamais été possible sans le soutien de l'USraël, la Turquie a été et est toujours une passerelle pour les terroristes de l'OTAN qui "font du bon boulot" (L.Fabius, la taupe des négociations G4+1 pour le compte de l'entité sioniste) en égorgeant des milliers de musulmans.
RépondreSupprimerLa Turquie siège dans la basse-cour de l'OTAN et son strapontin au sein de cette coalition ne lui autorise que de jouer aux dure face aux peuples Syrien et Kurdes.