Implosion économique d’Israël : le « retour de flamme du génocide » menace l’entité sioniste... ...Et l'empire américain

Le remplacement de « Joe Biden, le génocidaire » par Donald Trump, encore plus génocidaire, n’aidera ni Israël ni les États-Unis à échapper aux conséquences de leurs crimes. Le lanceur d’alerte du Département d’État J. Michael Springmann et moi-même discutons sur cette vidéo ( Lien vidéo ) de la sélection pour le génocide de 2024 ; ci-dessous se trouve une version mise à jour de mon récent article sur Crescent International. -KB

Lorsqu’une nation est reconnue comme étant responsable d’un génocide, sa réputation en pâtit. Et cette atteinte à la réputation a des conséquences économiques. Toute une branche du secteur des relations publiques est spécialisée dans ce domaine : des agents bien payés sont engagés par des particuliers fortunés, des entreprises et des gouvernements pour limiter les dégâts lorsque la réputation qui soutient des fortunes est menacée.

En assassinant des dizaines de milliers de civils à Gaza dans le cadre d’une tentative manifeste de voler toujours plus de terres palestiniennes, l’État illégitime d’« Israël » s’est autoproclamé génocidaire aux yeux du monde. Et une nation génocidaire, comme un tueur en série, ne peut pas s’attendre à être traitée comme un membre respectable de la communauté. Demandez-le aux Allemands, qui ont été qualifiés de « génocidaires » après la Seconde Guerre mondiale et qui souffrent depuis lors des conséquences économiques de leur acte. [i]

Les partisans d'Israël ont utilisé le népotisme ethnique pour prendre le contrôle des médias occidentaux . En raison de son influence médiatique disproportionnée, l'entité sioniste a jusqu'à présent réussi à échapper à l'examen critique de sa longue liste de crimes scandaleux . Mais alors que les médias sociaux et internationaux érodent le pouvoir du monopole sioniste sur les médias grand public occidentaux, les agents de la hasbara d'Israël sont entrés dans un mode de contrôle des dégâts de plus en plus désespéré.

Cette lutte acharnée ne pourra être gagnée à long terme. Aujourd'hui, des personnes bien informées dans près de 200 pays du monde savent qu'Israël commet un génocide à Gaza. Cette connaissance est désormais ancrée dans la conscience collective de l'humanité et le restera pendant des générations.

« Israël » est devenu un paria international à cause du génocide de Gaza. Et même s’il cessait de commettre des génocides et d’autres crimes demain, le mal est déjà fait. L’entité sioniste est corrompue et insoutenable. La seule question est de savoir quand son effondrement  imminent aura lieu. Et les données économiques révèlent que cet effondrement pourrait survenir plus tôt que prévu.

Depuis le « raid militaire le plus réussi de ce siècle » du Hamas, le 7 octobre 2023, l’économie israélienne a perdu environ 50.000 entreprises en faillite. Selon certaines estimations, pas moins de 500.000 squatters sionistes (alias colons) ont fui le pays, laissant derrière eux des entreprises fermées et des postes vacants. Le pire, du point de vue sioniste, c’est que les personnes qui fuient « Israël » sont, dans l’ensemble, ses citoyens les plus productifs. Ou plutôt, ses « anciens citoyens ». Ces expatriés mécontents sont des ingénieurs, des médecins, des entrepreneurs, des techniciens et surtout des professionnels de l’informatique bien formés qui dirigent le secteur de haute technologie d’Israël, l’élément le plus productif de son économie. Shir Hever écrit :

Le professeur Dan Ben David, un économiste réputé, a affirmé que l’économie israélienne repose sur 300.000 personnes (les cadres supérieurs des universités, des entreprises technologiques et des hôpitaux). Une fois qu’une partie importante de ces personnes aura quitté le pays, il déclare : « Nous ne deviendrons pas un pays du tiers monde, nous ne serons pire. »

Alors, qui restera en « Israël » après le départ de ses citoyens les plus instruits et les plus productifs ? De plus en plus, l’entité sioniste est dominée par des fanatiques religieux millénaristes-messianiques. Ce sont ces gens qui votent pour des lunatiques ultra-génocidaires comme Ben Gvir et Smotrich, et qui constituent la majeure partie des squatteurs illégaux sur les terres volées en Cisjordanie.

Cette frange ultra-sioniste de la population se caractérise par un taux de natalité extrêmement élevé, les familles atteignant régulièrement des nombres à deux chiffres. Ils reçoivent peu ou pas d'éducation en histoire, mathématiques, sciences et autres matières non religieuses. Les ultra-sionistes sont exemptés du service militaire et ne manifestent souvent aucun intérêt pour le travail, préférant vivre des subventions publiques.

Les aides financières aux colons messianiques sont « largement impopulaires parmi les Israéliens laïcs, mais les partis ultra-orthodoxes sont un pilier essentiel de la coalition au pouvoir de Netanyahou », selon le Washington Post . Les maniaques messianiques attendent avec impatience le jour où leur Messie reviendra, pour conquérir le monde pour les Juifs et donnera à chaque Juif 2800 esclaves goyim (non juifs). L’explosion démographique de ces parasites fous  et improductifs sonne le glas de la colonie de peuplement sioniste.

Bien que les institutions économiques occidentales soient dirigées de manière disproportionnée par des juifs sympathisants d’« Israël », ce biais systémique ne peut occulter la dure réalité. Les investissements étrangers ont chuté de 60 % au premier trimestre 2023 et ont encore baissé depuis. La note de crédit de l’entité sioniste a chuté à des niveaux proches de ceux des obligations pourries . Les multinationales comme Intel, qui a récemment annulé son projet d’usine de 25 milliards de dollars , sont de plus en plus conscientes que l’entité sioniste génocidaire n’a aucun avenir.

A court d'argent, les sionistes ont commencé à escroquer les gouvernements locaux des États-Unis en faisant acheter par leurs agents mafieux des « obligations israéliennes » sans valeur qui seront finalement payées par les contribuables américains. Le plus grand contrevenant, le comté de Palm Beach en Floride, fait maintenant face à un procès de proportions épiques.

Le proverbe dit que si vous vous trouvez au fond d’un trou, vous devriez arrêter de creuser. Mais plus le trou est profond, plus vite les sionistes creusent. Lorsque j’ai écrit la version originale de cet article le 21 octobre 2024, « Israël » avait pratiquement annoncé son intention de lancer une attaque massive et dévastatrice contre l’Iran. Les dirigeants israéliens ont vanté leurs plans pour détruire le programme nucléaire iranien, tandis que d’autres ont laissé entendre qu’ils pourraient « seulement » détruire des raffineries de pétrole et d’autres infrastructures énergétiques. Mais lorsque l’attaque a finalement eu lieu le 26 octobre , elle a été décevante . Les avions israéliens ont été contraints de faire demi-tour avant d’entrer dans l’espace aérien iranien, apparemment après avoir été verrouillés par un nouveau système de défense aérienne iranien, et leurs missiles à distance ont tué quatre soldats et endommagé des systèmes radar . L’Iran affirme qu’il ripostera avec une « réponse écrasante… impliquant plus d’armes et des ogives plus puissantes que l’attaque du 1er octobre… le nouveau barrage interviendrait entre les élections américaines de mardi et l’investiture du prochain président américain en janvier ».

Dans le sillage des représailles iraniennes contre Israël qui devraient avoir lieu en novembre ou décembre et qui seront plus importantes et plus destructrices que les deux précédents tirs de roquettes iraniens, les sionistes menaceront à nouveau de cibler les dirigeants iraniens, leurs installations nucléaires ou leurs infrastructures énergétiques. Mais si Tel-Aviv lance une attaque majeure visant les dirigeants iraniens, les installations nucléaires ou les infrastructures énergétiques, la réponse iranienne, même limitée, pourrait pousser la colonie sioniste dans le précipice. [ii]

Si les sionistes attaquent les installations nucléaires iraniennes, l’Iran ripostera presque certainement. La vue de roquettes iraniennes pulvérisant des sites nucléaires israéliens, avec les inquiétudes que cela susciterait quant aux radiations, accélérerait la fuite des citoyens les plus productifs de l’entité sioniste et intensifierait la réticence du monde financier à investir dans une colonie de peuplement manifestement condamnée. Et comme l’Iran réagirait probablement à une attaque israélienne contre ses installations nucléaires en changeant sa position de principe anti-ADM et en développant et déployant rapidement des armes nucléaires , détruisant ainsi le monopole régional des sionistes, une telle attaque équivaudrait à faire surgir un champignon atomique radioactif auto-infligé au-dessus de l’entité sioniste. (En effet, il n’est pas improbable que l’Iran ait déjà secrètement changé sa doctrine et dispose désormais d’une capacité secrète d’armes nucléaires qui n’attend qu’à être annoncée à la suite d’une escalade régionale.)

Le régime Biden, conscient de cela, a réussi à convaincre « Israël » de s’abstenir d’attaquer les installations nucléaires de l’Iran. Mais même si les sionistes s’en prenaient « seulement » aux dirigeants ou aux infrastructures énergétiques de l’Iran, la réponse pourrait être tout aussi dévastatrice. L’Iran a démontré sa capacité à vaincre le soi-disant Dôme de Fer et à faire atterrir ses missiles, à commencer par des missiles hypersoniques, n’importe où à l’intérieur d’« Israël ». Et si les sionistes attaquent les dirigeants ou les infrastructures de l’Iran, l’Iran ciblera probablement le talon d’Achille du réseau énergétique sioniste. Dans le pire des cas (pour les sionistes), « Israël » pourrait perdre la plupart de ses transformateurs et se retrouver sans électricité fiable pendant deux ans.

Toute attaque de l'Axe de la Résistance contre les infrastructures énergétiques d'Israël ne ferait qu'aggraver les vulnérabilités déjà existantes. Shir Hever écrit :

Le plus gros fournisseur de charbon d’Israël est la Colombie, qui a annoncé qu’elle suspendrait ses livraisons de charbon à Israël tant que le génocide serait en cours. Après la Colombie, les deux plus gros fournisseurs sont l’Afrique du Sud et la Russie. Sans une électricité fiable et continue, Israël ne pourra plus prétendre être une économie développée. Les fermes de serveurs ne fonctionnent pas sans alimentation électrique 24 heures sur 24 et personne ne sait à combien de pannes le secteur de la haute technologie israélien pourrait potentiellement survivre.

Si l’Afrique du Sud et la Russie suivent l’exemple de la Colombie et coupent l’approvisionnement en charbon d’Israël, la pression sur la Turquie va s’accroître pour qu’elle fasse de même avec les fournitures de pétrole aux criminels sionistes. « Israël » mène son génocide grâce au pétrole du pipeline Bakou-Tbilissi-Ceyhan, qu’Erdogan est sous pression pour fermer. D’une manière ou d’une autre, les lumières d’« Israël » vont bientôt s’éteindre.

L’élection de Donald Trump, le super-génocidaire qui veut « finir le travail », (i.e. tuer tous les palestiniens)  pourrait accélérer le processus de destruction d’Israël. Trump, fidèle à ses promesses envers Miriam Adelson et d’autres ultra-sionistes mal informés et émotionnellement surmenés, donnera probablement à Netanyahou suffisamment de corde pour se pendre lui-même et sa colonie de colons génocidaires. En s’engageant toujours plus profondément dans un conflit qu’il ne peut pas gagner, Netanyahou, obéissant aux ordres de Smotrich et Ben Gvir, les messianistes en attente, court au suicide national. Et même Trump, sous la férule des sionistes enragés, ne sera pas en mesure de sauver Israël de sa propre arrogance. Si les États-Unis ne rompent pas leurs liens avec les sionistes et ne limitent pas leurs pertes, ils s’effondreront eux aussi.

Les sionistes pensent qu’ils peuvent terroriser le monde et le soumettre à perpétuité. Mais les dommages causés à leur réputation éroderont progressivement leur impunité et leur imposeront des comptes. Les Israéliens, à cause de leurs propres actions, sont devenus des parias mondiaux. Des criminels de guerre génocidaires, ils sont méprisés partout où ils vont. Personne ne veut avoir affaire à eux, et personne ne pense qu’ils ont un avenir. Les répercussions économiques de leurs crimes condamneront la colonie sanglante et mettront un terme à ses abominations en Terre Sainte de Palestine.

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[i] L'Allemagne a été à la fois victime et auteur d'un génocide. Des millions d'Allemands ont été assassinés par le plan Morgenthau, partiellement mis en œuvre, et par les nettoyages ethniques orchestrés par les occupants américains et soviétiques, dominés par les Juifs, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. La Petite Allemagne d'aujourd'hui, émasculée et qui paie des réparations pour l'Holocauste, et dont l'économie a été dévastée par la destruction du gazoduc Nordstream par ses maîtres américains, n'est qu'une pâle ombre, tant sur le plan économique que culturel, de ce qu'aurait été une Allemagne souveraine. Pour plus d'informations sur l'holocauste anti-allemand, voir Hellstorm de Thomas Goodrich et Other Losses de James Bacque.

[ii] La plupart des colons sionistes, en particulier ceux qui sont instruits et économiquement productifs, sont (1) des cosmopolites déracinés qui pourraient vivre raisonnablement bien dans n’importe quelle grande ville occidentale, et (2) relativement intolérants à la douleur et à l’insécurité. En déclenchant une guerre génocidaire à long terme qui fera inévitablement d’« Israël » la cible de la colère de milliards de personnes pendant des générations, les dirigeants de l’entité sioniste rendent la vie des colons précaire et « nettoient » par inadvertance la Palestine occupée des personnes qui rendent la colonie économiquement viable.

Kevin Barrett • 10 novembre 2024