B’Tselem réagissant au mandat d’arrêt de Netanyahu et Gallant : IC’est le moment le plus vil de l’histoire israélienne

Le Centre d’information israélien sur les droits de l’homme dans les territoires occupés « B’Tselem » a déclaré que l’émission de mandats d’arrêt internationaux contre les dirigeants israéliens, soupçonnés de leur responsabilité et de leur participation en commettant des crimes de famine, de persécution et d’attaques délibérées contre des civils, est considéré comme l’un des moments les plus bas de l’histoire israélienne.

 

Commentant l’émission par la Cour pénale internationale de La Haye des deux mandats d’arrêt contre le chef du gouvernement d’occupation israélien, Benjamin Netanyahu, et son ancien ministre de l’armée, Yoav Galant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza, B’Tselem a ajouté : « Malheureusement, et sur la base de tout ce que nous savons sur les actions d’Israël dans la bande de Gaza au cours de l’année écoulée, qui ont été menées avec la connaissance et la direction du Premier ministre israélien et du Conseil des ministres, nous ne sommes pas surpris que les preuves indique en fait que Netanyahu et Gallant sont responsables de crimes de guerre et de crimes Contre l’humanité. »

Le centre poursuit : « Tenir les décideurs personnellement responsables est un élément essentiel dans la lutte pour obtenir la justice et la liberté pour toutes les personnes vivant entre le Jourdain et la mer. Par conséquent, tous les États membres doivent respecter la décision du tribunal et appliquer les ordres d’arrestation. »

B’Tselem a souligné qu’elle et d’autres organisations avaient averti au fil des années que le régime d’apartheid israélien entraînait intrinsèquement de graves violations des droits de l’homme. Ces violations se sont aggravées au cours de l’année écoulée pour atteindre des proportions incroyables.

Le résultat de la politique du gouvernement israélien a été des meurtres de dizaines de milliers de civils : « Des centaines de milliers de personnes sont mortes de faim et des millions de personnes ont souffert d’indicibles souffrances », poursuit B’Tselem.

Par Gilles Munier sur 22 Novembre 2024