Trump président. Quelle sera la prochaine étape pour les Palestiniens ?

Eh bien, c’est fini… ou pas ? Donald Trump sera le prochain président des États-Unis, soutenu par un Sénat contrôlé par le Parti républicain et peut-être même par une majorité à la Chambre des représentants. Et il ne faut pas sous-estimer l’avantage d’avoir une Cour suprême largement conservatrice, mais beaucoup dépend de qui Trump nommera aux postes clés du cabinet, une faiblesse de la première présidence Trump, qui avait tendance à sélectionner des idéologues plutôt que des candidats ayant les connaissances ou l’expérience nécessaires.

On espère, par exemple, que ni la clique habituelle des néoconservateurs ni des personnages de l’establishment comme Mike Pompeo ou Tom Cotton, qui ont été mentionnés comme candidats possibles au poste de secrétaire à la Défense, n’apparaîtront sur la liste de qui que ce soit pour occuper de hautes fonctions.

Durant la campagne présidentielle, Trump s’est parfois présenté comme l’homme politique le plus populaire d’Israël [1], prétextant même qu’il pourrait se faire élire aux plus hautes fonctions sans problème s’il était en mesure de se présenter aux élections dans ce pays. C’était, du moins dans l’esprit de Donald, une expression de gratitude pour tout ce qu’il avait fait pour Israël entre 2016 et 2020, notamment en déplaçant l’ambassade américaine à Jérusalem, en acceptant l’annexion du plateau du Golan syrien, en fournissant une couverture politique aux actions israéliennes et en déclarant que les États-Unis ne feraient rien pour interférer avec les actions militaires et policières liées à l’expansion des colonies israéliennes en Cisjordanie, nominalement palestinienne. Israël a également apprécié la nomination par Trump de son avocat David Friedman au poste d’ambassadeur des États-Unis. Friedman s’est avéré être un apologiste à plein temps d’Israël, au lieu de représenter ou de défendre les intérêts américains. Au cours de la récente campagne présidentielle, Trump s’est fréquemment adressé à des groupes républicains juifs et s’est déclaré le meilleur ami et le meilleur soutien d’Israël parmi les politiciens américains.

Les médias israéliens ont également rapporté que l’actuel Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, préférait de loin Trump à Kamala Harris, peut-être parce que le Premier ministre a développé ce qui semble être une relation personnelle étroite avec le gendre de Trump, Jared Kushner [2], qui a apparemment souvent servi d’intermédiaire à Donald Trump. Netanyahu a en fait été le premier chef d’État étranger à téléphoner personnellement à Trump pour le féliciter pour sa nouvelle victoire, mercredi à 2 heures du matin. Netanyahu a déclaré que la victoire de Trump était « historique » et qu’elle « offrait un nouveau départ pour l’Amérique et un puissant réengagement envers la grande alliance entre Israël et l’Amérique. C’est une immense victoire ! »

Il est généralement admis que Netanyahou nourrit également une profonde suspicion à l’égard du Parti démocrate, malgré la générosité de l’administration Biden en matière d’armes et de transferts d’argent, sans doute en partie parce que les démocrates abritent une aile progressiste, petite mais active, qui s’est exprimée à propos du blocage des ventes d’armes à Israël en raison de son génocide des Palestiniens. Les républicains n’ont pas de telles tendances, à l’exception d’un Tom Massie persistant à la Chambre des représentants et de Rand Paul qui dit parfois ce qu’il faut au Sénat. Et des républicains clés comme l’actuel président de la Chambre des représentants, Mike Johnson, sont tellement au lit avec Israël et tout ce qu’il fait qu’il devrait peut-être envisager de s’y installer définitivement, car l’Américain moyen ne retire rien de cette relation coûteuse et extrêmement sanglante, à part l’opprobre de la quasi-totalité du monde pour complicité dans l’extermination des Palestiniens. En d’autres termes, si l’on s’attend à un retour à la raison sur ce qui se passe au Moyen-Orient, il ne faut pas s’attendre à ce qu’il vienne de Donald Trump.

Netanyahou devrait être très satisfait de la victoire de Trump pour une autre raison importante : la façon dont il pourra traiter avec un président américain. Le Wall Street Journal rapporte déjà de sources israéliennes que Netanyahou s’attend certainement à ce que la nouvelle administration ait « les mains plus libres » pour faire ce qu’il veut politiquement et militairement. L’ego de Trump et sa manière personnelle et spontanée de gouverner sont exactement le genre de relation avec laquelle Bibi se sent le plus à l’aise. Netanyahou pense qu’il peut manipuler Trump et cultiver sa relation personnelle avec le président pour y inclure des relations directes avec lui sans se soucier d’autres acteurs. Netanyahou sera en mesure de flatter personnellement, d’apaiser ou de dérouter Trump même si le président devait décider de manière surprenante qu’il serait préférable qu’Israël renonce à son agression. Netanyahou et ses alliés au Congrès américain seront unis pour convaincre Trump que ce serait une mauvaise idée.

En gardant à l’esprit que Joe Biden restera président pendant les deux prochains mois et qu’il a démontré une capacité infinie à tout gâcher par le biais de ses mandataires Antony Blinken et Lloyd Austin, ainsi que par l’ interlude comique fourni par le porte-parole du département d’État Matt Miller, qui a fait une blague et ri de la tentative clairement démontrée d’Israël de faire mourir de faim les Gazaouis. Mais malgré les éventuels faux pas de Biden, Israël devrait être tout compte fait très satisfait du résultat des élections. Trump soutient bien sûr pleinement le massacre des Palestiniens et est tout à fait disposé à traiter de la même manière les Iraniens s’ils devaient « verser une goutte de sang américain » en « versant des litres du leur ». Son conseil au gouvernement israélien a été de « finir le travail » [exterminer TOUS les Arabes de Palestine du Liban, d’Irak et de Syrie], non pas pour des raisons humaines ou politiques, mais plutôt parce qu’Israël a une mauvaise réputation pour son massacre ouvertement prôné de civils, dont plus de 13.000 enfants. Lors d’un appel téléphonique avec Netanyahu en octobre , Trump a salué l’escalade des actions militaires israéliennes au Liban. Le sénateur Lindsay Graham, qui participait à l’appel, a décrit comment « il ne lui a pas dit quoi faire militairement, mais il a dit qu’il était impressionné par les téléavertisseurs [3] et il a exprimé son admiration pour leurs opérations militaires et ce qu’ils ont fait. Il leur a dit, faites ce que vous avez à faire pour vous défendre. »

Trump est également reconnaissant envers les millions de dollars qu’il a reçus pendant sa campagne présidentielle de la part des meilleurs amis d’Israël aux États-Unis. Les 100 millions de dollars qui auraient été versés par un seul donateur, la milliardaire israélienne Miriam Adelson [4], auraient été versés en échange d’un accord de Trump autorisant l’annexion par Israël de ce qui reste de la Cisjordanie palestinienne. Le pays arabe multiethnique appelé Palestine en 1948 deviendrait ainsi l’État juif d’Israël de jure et de facto. Et l’expansion et la guerre avec les voisins d’Israël alors que Netanyahou cherche à établir la domination militaire de son pays sur toute la région se poursuivront, avec des garnisons américaines illégalement basées en Syrie et en Irak jouant un rôle de soutien. Trump aurait pu les retirer ainsi que procéder à un retrait d’Afghanistan lors de son dernier mandat, mais pour des raisons inconnues, il a choisi de ne pas le faire, peut-être en raison de la pression des Israéliens.

Quelques uns des donateurs juifs pour la campagne électorale de Trump

En bref, compte tenu du bilan de la campagne 2016-2020 et de la rhétorique de campagne récente, il est peu probable que le président Trump fasse pression sur Israël pour qu’il cesse ses activités au Liban, en Cisjordanie et à Gaza. C’est une mauvaise nouvelle pour les Palestiniens et les Libanais, mais elle n’est pas non plus bien accueillie par la majorité probable des Américains qui s’opposent aujourd’hui à l’armement et au financement du génocide israélien. Cela s’ajoute aux dénonciations fréquentes de Trump des « guerres inutiles », bien qu’il cite le plus souvent l’Ukraine dans ce contexte, promettant de mettre fin à ce conflit « en un jour » en vertu de sa seule célébrité, de son intervention personnelle et de sa diplomatie. On espère que c’est vrai, et, bien sûr, Kiev n’a pas de lobby national puissant, hormis l’industrie de l’armement, pour s’y opposer et continuer à vouloir alimenter les combats, il est donc possible que la Russie et l’Ukraine se dirigent effectivement vers une sorte de fin de guerre. Peut-être que si ces combats cessent et donnent le bon exemple, quelqu’un à Washington se réveillera et cherchera le même type d’accord pour calmer le Moyen-Orient.

7 novembre 2024

par Philip Geraldi via Unz Review

---------------------------------------------------------------

NOTES de H. Genséric

La famille Trump est juive de la secte Chabad
Cette mafia judéo-russe hait Jésus,
et elle promeut le génocide

 

Le nez juif d'Ivanka Trump
avant l'opération et après

[1] Si vous préférez Israël à votre pays, votez Trump

[2] USA. Jared Kushner va tous nous faire tuer
-  RAPPORT EXPLOSIF: la famille du Crime Kushner contrôle maintenant la Maison Blanche
-  Trump, Poutine et la mafia judéo-russe
-  Les dernières grâces de Trump: les gangsters juifs et les mercenaires meurtriers l'emportent sur les prisonniers d'opinion
-  USA. Une plongée dans le marécage de Trump
-  USA. Trump, le Deep State et la famille du crime Kushner
-  Le « Kushner-gate » et le blocus du Qatar
-  Racisme anti chrétien. « La loi de sensibilisation à l’antisémitisme de 2023 »

[3] L'attaque israélienne au bipper : un tir unique sophistiqué mais peu efficace
-   MASSACRE DU MOSSAD ISRAÉLIEN AU LIBAN, EN SYRIE. Des bippers transformés en bombes télécommandées
-   Les croisés catholiques de l'empire juif

[4] Adelson a acheté la politique étrangère de Trump et des Républicains pour 90 millions de dollars
-  Adelson achète à nouveau Trump pour 75 millions de dollars - mais les médias ne vous le diront pas
-  Journaliste israélien : Sheldon Adelson était un juif « tout droit sorti des protocoles de Sion »
-  Miriam Adelson souhaite intégrer un "Livre de Trump" dans la Bible
-  Andrew Joyce - Les quatre pinces du contrôle des cabalistes

Hannibal  Genséric