Trump s’apprête à tourner le dos au gouvernement Netanyahou en envisageant de reconnaître l’État palestinien lors d’un sommet stratégique à Riyad. Une rupture spectaculaire dans la relation historique entre les États-Unis et Israël. Le gouvernement israélien n’est plus un allié stratégique selon le journaliste Friedman.
Les relations entre Donald Trump et le gouvernement israélien traversent une tempête sans précédent. À l’approche d’un sommet crucial à Riyad, prévu à la mi-mai 2025, les spéculations s’intensifient autour d’une possible reconnaissance de l’État palestinien par les États-Unis tout comme annoncé par Macron. Cette annonce, si elle se concrétise, marquerait un tournant géopolitique majeur au Moyen-Orient. Selon des analyses récentes, notamment celles de l’historien et politologue Youssef Hindi, cette posture de Trump s’inscrit dans une logique pragmatique : avant tout, il défend les intérêts américains, même si cela implique de s’éloigner de l’agenda israélien. Des articles publiés par le Jerusalem Post et le New York Times au moment opportun viennent étayer cette thèse, révélant les tensions croissantes entre Trump et le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou.
D’après le quotidien israélien Israel Hayom, « les relations entre le Premier ministre Netanyahou et le président américain sont tombées au plus bas, avec une déception mutuelle. Des sources dans le cercle restreint du président rapportent qu’il est de plus en plus frustré par le Premier ministre israélien.Trump est furieux de ce qu’il considère comme une tentative de Netanyahou et de son équipe de faire pression sur le conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz, qui a depuis été démis de ses fonctions, en faveur d’une action militaire en Iran. »
Un sommet à Riyad sous haute tension
L’Arabie saoudite s’apprête à accueillir un sommet réunissant les États du Golfe et les États-Unis, marquant la première visite de Trump dans la région depuis son retour à la Maison Blanche. Ce rendez-vous, qui fait écho à celui de 2017 ayant généré des accords économiques de plus de 400 milliards de dollars, devrait aborder des questions de sécurité, de technologie et d’intelligence artificielle. Une source diplomatique anonyme du Golfe, citée par le Jerusalem Post, affirme que Trump pourrait annoncer la reconnaissance d’un État palestinien. Une telle décision redessinerait les équilibres régionaux, renforçant potentiellement les accords d’Abraham, qui ont normalisé les relations entre Israël et plusieurs pays arabes.
Trump et Netanyahou : une rupture assumée
Le New York Times, dans une tribune publiée le 9 mai 2025 par le journaliste et lauréat du prix Pulitzer, Thomas L. Friedman, met en lumière la fracture entre Trump et Netanyahou. Friedman souligne que Trump, en excluant une rencontre avec le Premier ministre israélien lors de son voyage, signale que le gouvernement ultranationaliste de Netanyahou ne sert pas les intérêts américains.
Ce dernier, accusé de prioriser l’annexion de la Cisjordanie et l’expulsion des Palestiniens de Gaza, s’éloigne de l’objectif de paix régionale défendu par les États-Unis depuis l’ère Nixon-Kissinger. En négociant directement avec des acteurs comme le Hamas, l’Iran ou les Houthis, Trump montre qu’il refuse de se plier aux desiderata israéliens, un contraste frappant avec les administrations précédentes.
« L’idée qu’Israël ait aujourd’hui un gouvernement qui ne se comporte plus comme un allié des États-Unis — et qui ne devrait plus être considéré comme tel — est une réalité choquante et difficile à accepter pour les amis d’Israël à Washington. Mais ils devront s’y résoudre.
En poursuivant son programme politique extrémiste, le gouvernement Netanyahou nuit directement à nos intérêts. Le fait que vous ne vous laissiez pas manipuler par Netanyahou, comme il a pu le faire avec d’autres présidents américains, vous honore. Il est crucial de préserver l’architecture de sécurité que vos prédécesseurs ont patiemment construite dans la région », écrit Thomas L. Friedman.
Youssef Hindi : Trump, un réaliste au service des États-Unis
Les analyses de Youssef Hindi, relayées notamment sur Le Média en 4-4-2 via sa chaîne YouTube, viennent valider cette lecture. Youssef Hindi soutient — contre vents et marrées — que Trump, souvent perçu comme pro-israélien en raison de gestes symboliques comme le déplacement de l’ambassade américaine à Jérusalem ou les accords d’Abraham, agit avant tout en fonction des intérêts américains. Selon lui, des décisions comme la fermeture d’une cellule de la CIA en Jordanie, qui, selon lui, avait pour mission de « coordonner, armer et payer des groupes terroristes en Syrie, notamment dans le Golan, pour le compte d’Israël », ou le retrait partiel des troupes américaines en Syrie démontrent une volonté de désengagement militaire au Moyen-Orient, contredisant parfois les priorités israéliennes. Youssef Hindi ne manque pas d’affirmer :
« Écouter ce que dit Trump, c’est une chose, mais il faut regarder ce qu’il fait ! »
Cette approche réaliste, selon Hindi, explique pourquoi Trump pourrait envisager de reconnaître un État palestinien. Une telle initiative renforcerait l’influence américaine dans la région face à des concurrents comme la Russie ou la Chine, tout en consolidant les partenariats économiques avec les pays du Golfe. Les articles du Jerusalem Post et du New York Times confirment cette dynamique, mettant en évidence la méfiance croissante entre Trump et Netanyahou, ce dernier étant perçu comme un obstacle à la stratégie américaine.
Si Trump officialise la reconnaissance de la Palestine, les répercussions pourraient être considérables. La source diplomatique du Golfe prédit que d’autres pays rejoindraient les accords d’Abraham, marginalisant davantage Israël s’il persiste dans sa politique actuelle.
Source : https://lemediaen442.fr/alerte-trump-ne-se-rendra-pas-en-israel-et-envisage-une-palestine-reconnue/
Trump annonce des trucs avec fracas, puis change d'avis. Donc ici c'est aussi probable et ce ne serait pas la première fois.
RépondreSupprimerEncore une de ses volte face...vu que ce clown est capable de dire tout et son contraire attendons plutôt de voir ce qu'il va réellement faire...
RépondreSupprimerMais il n"y a plus de territoire à reconnaitre ! 90% de la Palestine initiale a été cannibalisée par Israël . Une reconnaissance SANS TERRE......est une fiction!
RépondreSupprimerVoilà un avis percutant, aussi étonnant que cela puisse paraître, un Etat sur une terre si exigüe aurait le mérite d'exister. Car les Palestiniens, eux existent.
SupprimerIsraël n'a pas de frontières reconnues par l' ONU hormis celles de 1947. Il y a donc bien une terre Palestinienne.
SupprimerUn fois viré ce gouvernement de timbré cela peut se discuter entre gens de bonne foi...
Israël n'a pas de frontières reconnues.....Mais c'est pour mieux te manger mon enfant......Autrement dit afin de s'agrandir encore et encore comme il le fait depuis 1967 et en CE moment en Syrie.....Quant à la LÉGALITÉ de la chose......C'est la FORCE qui prime!
SupprimerJe suis d'accord avec anonyme 10 mai 21:20 et anonyme 11 mai 10:33 qui je suppose est la même personne. Celui que j'ai accusé d'être un troll à plusieurs reprises - peut-être que je me suis égaré par empressement. Mes excuses. Vous avez totalement raison. C'est une fiction un état sans Terre. Et d'après ma compréhension du sujet d'un point de vue eschatologique (islamique) il n'y aura pas d'État Palestinien. Seulement des Palestiniens qui continueront à résisté sans relâche jusqu'à la fin de l'entité sioniste et de toute les autres entités de la région. Fin qui ne peut arriver sans une intervention Divine à travers le retour du Vrai Messie Jésus fils de la Sainte Vierge Marie - paix sur lui et sa noble mère !
SupprimerPersonne !
Reconnaissance d'un état palestinien sans palestiniens !!!
RépondreSupprimerPoliticien est un métier
RépondreSupprimerGaza =preuve comme Ukraine ?
Trump comme notre va-t-en-guerre n°1
sont de très bons politiciens
avant politicien était une conviction maintenant
c un métier qui s'apprend longtemps
pour plus de profits pour son intérêt sur le =dos d'innocents
avant on disait plus menteur qu'un arracheur de dents ça n'existe pas
maintenant on peut dire si !=un politicien= en tête notre Emanuel M.1er
preuve D.Trump avait dit qu'il règlerai le problème Ukraine en 24 heures = plusieurs mois passer et rien? et même pire???...???
En + si au début on pouvait être optimiste maintenant je suis inquiet =
comment faire participer
1) notre va-t-en-guerre n° 1 comme son mom l'indique en tant que RUSSOPHOBE + intolérant jaloux de ceux qui ne sont pas comme lui! ne pense qu'à provoquer humilier la Russie attiser le feu pour continuer cette tragédie au centre de notre continuer =la guerre!..? avec? espoir d'être le premier à conquérir la Russie 2) Comment discuter avec le clown à J. Biden qui a refuser les élections fin mars pour un représentant légitime fin mai? qui les refuse toujours?+
tout comme Minsk2?
Suggestion déjà arrêt de cette Hypocrisie si vraiment à D.Trump veut la paix en Europe
dejà et c'est une certitude la cohabitation entre le Nord et L'Ouest contre le Sud et l'Est est devenu impossible et de pire en pire donc impossible =délire?
donc déjà il suffit de séparer le pays en 2
et les discussion de paix ne peuvent être faite qu'avec des représentants légitime !=oui légitimes (pas de Russophobes, illégitimes?)de Kiev et la Russie ! Avec un seul médiateur par exemple de l' Onu ( n'ayant aucun intérêt dans ce conflits ni participé directement ou indirectement?)Donc =neutre? voir? D.Trump =??si il garde sa bonne foie de janvier 2025???
Et 3) surtout ne pas tenir compte des vat--en-guerre comme notre représentant en plus russophobe !qu'il ferait mieux de s'occuper de notre pays et nous =qui allons et continuons à aller de pire en pire
Il faut que tout change pour que rien ne change
RépondreSupprimerM.D.
Cela fait au moins QUARANTE ANS que les OCCIDENTAUX ainsi que les USA..... ENVISAGENT.....de reconnaitre un "état" Palestinien....Sans OSER l'inscrire dans un territoire donné, craignant de fâcher Israël......AUSSI, le bavardage à ce sujet continue....
RépondreSupprimerLe problème avec Israël ce sont les 300 bombes nucléaires en leur possession et la possibilité que certaines soient déjà installées dans certaines grandes métropoles occidentales.
SupprimerQue les US jettent l'éponge, pourquoi pas puisque c'est leur intérêt. Par contre le fardeau va retomber sur l'Europe des Rothschild. C'est une très mauvaise nouvelle pour nous.
Entièrement d'accord
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