Réflexions et prédictions sur la guerre d'Israël contre l’Iran

Trump aurait dû se souvenir du proverbe français : « pour dîner avec le diable, il faut une très longue cuillère » [1].
Netanyahou et les Juifs ont habilement joué leurs cartes et Trump s'est retrouvé piégé et sur la touche.
Mearsheimer commente sur cette vidéo la manière dont l'administration a été dupée et les conséquences qu'elle aura.
L'impact des bombardements sur l’Iran et de la duperie de Trump par les Israéliens est tel que sa présidence ne s'en relèvera jamais.

La base électorale de Trump, composée de Sudistes du type MAGA et de démocrates pacifistes comme Tulsi Gabbard et Kennedy, va être brisée. Les défections surprenantes de Gabbard et Kennedy ont permis à Trump d'accéder au pouvoir de justesse avec 50,5 % des voix. Trump n'a jamais pu se permettre de briser cette base fragile. Sa base est désormais vouée à la dissolution.

Gabbard et Kennedy ont été publiquement humiliés. Les électeurs pacifistes se retireront. Alors que la situation empire et que Trump est entraîné par la laisse passée autour de son cou par le lobby juif et donc Israël, je ne serais absolument pas surpris de voir Tulsi Gabbard démissionner et faire une déclaration publique condamnant Trump.[2]

Les États-Unis pourraient être entraînés dans un conflit prolongé. Le déficit continuera de grimper, comme il l'a fait grâce à l'argent versé à Liz et Dick Cheney, ainsi qu'au reste du complexe militaro-industriel, lorsque les néoconservateurs et leur bébé Bush nous ont entraînés dans les invasions de l'Irak et de l'Afghanistan. Le prix du pétrole va flamber… potentiellement jusqu'à des prix exorbitants. Si les prix du pétrole augmentent de manière spectaculaire, l'économie va se détériorer et, par conséquent, une grande partie du soutien public à Trump va s'effondrer. Les néocons reprendront le contrôle et  Trump sera à leur merci. Il n'a aucun moyen de se sortir de cette situation. Les médias du système auront la tâche facile d'inciter les Américains à vouloir « se venger » de l'Iran alors que les troupes et les investissements pétroliers américains au Moyen-Orient seront menacés.

Trump n'a aucune marge de manœuvre. Netanyahou et les Juifs l'ont dupé.

Trump a une confiance aveugle en lui-même, se considérant comme le « maître des négociations ». Il a bêtement cru pouvoir manipuler les Juifs pour qu'ils le rejoignent sur la question de l'immigration en concluant un accord avec eux – en soutenant le génocide de Gaza – et en échange, il pensait que les Juifs abandonneraient leur politique anti-WASP.

Les Juifs sont bien plus maîtres des négociations que Trump, mais l'orgueil de ce dernier l'a empêché de le voir et il a suivi sa voie insensée.

Les Juifs comprennent que l'essentiel est d'écraser Amalek, le terme qu'ils utilisent pour désigner les chrétiens blancs européens [3]. Ils ne pourront jamais abandonner leur politique hostile à notre égard. Sans hostilité, sans cultiver et entretenir une attitude hostile envers la culture d'accueil, les Juifs cesseraient d'exister. L'hostilité est la condition sine qua non de leur survie.

Netanyahou n'accepterait jamais aveuglément l'accord de Trump. La « juiverie » dans son ensemble n'y adhérerait pas non plus. Détruire Amalek par l'immigration du tiers-monde est leur priorité absolue.

Le dernier sondage montre que 71 % des Juifs américains sont opposés à Trump. Ils ne changeront pas parce que Trump défend Israël. Les Juifs savent que tous les politiciens importants et les deux partis leur obéiront toujours. L'« accord » de Trump était mort-né, mais Trump ne l'a pas vu.

Netanyahou et les sionistes détestent le noyau démographique de l'Amérique. Ils adorent l'immigration. Ils ne changeront pas. Trump aurait dû y penser, mais son niveau de confiance en lui-même ne lui permet pas de telles considérations.

Que va-t-il se passer maintenant ?

Netanyahou et la juiverie ont les atouts. Ils ont battu Trump. Trump n'a aucune issue. Il est pris. Ils l'ont attrapé. Il n'a plus d'autre choix.

Trump va se débattre comme un poisson hors de l'eau. Il n'a aucune chance de sauver sa présidence. Il n'a aucune issue. Il ne peut pas abandonner Israël maintenant. Il doit obéir à Israël. Il devra continuer à se plier aux exigences d'Israël, même si le budget de la « défense » militaire augmente de façon vertigineuse, que le prix du pétrole double, que l'inflation s'envole, que l'économie vacille et que le soutien de l'opinion publique à Trump s'amenuise.

Les Républicains seront écrasés aux élections de mi-mandat. Le temps qu'il lui reste à la Maison Blanche sera une période d'humiliation. Les néoconservateurs se moqueront de lui et reprendront le contrôle même pendant le reste de son mandat. En fait, ils ont déjà repris le contrôle.

J. D. Vance ne sera pas élu président en 2028. Sa carrière est terminée, tout comme celle de Trump. Il doit commencer à planifier une nouvelle carrière. Peut-être devrait-il devenir agent immobilier ou courtier en bourse. Après le retour des électeurs pacifistes au Parti démocrate, après que la démographie ait fait grimper l'Amérique de plusieurs points de pourcentage supplémentaires contre le GOP, après que les électeurs de la classe ouvrière n'aient rien obtenu tandis que l'élite ploutocratique profite ostensiblement des réductions d'impôts de Trump, je ne serais pas surpris de voir le Parti Républicain perdre les élections de 2028, les Démocrates obtenant plus de 60 % des voix.

En 2028, les États-Unis retrouveront leur statut d'après-Seconde Guerre mondiale. Les Démocrates hériteront du flambeau du « progrès racial », des guerres pour mettre fin aux guerres, etc. Le Parti républicain sera un parti d'opposition fantôme qui, comme ce fut le cas pendant la majeure partie de l'après-guerre, ne s'opposera à rien d'important.

Enfin, ce sont mes prédictions.

Comme le dit le proverbe anglais : « La vérité est fille du temps.»

Le temps confirmera ou infirmera mon hypothèse.

Par Sam Dickson 15 juin 2025

Source : Occidental Observer

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NOTES de H. Genséric

[1] Dîner avec le diable c’est accepter de fréquenter ce que l’on estime être le mal, c’est accepter d’adopter un comportement qui va à l’encontre de ses propres valeurs. La longue cuillère symbolise la nécessité de se tenir le plus loin possible de lui.

Ces dernières années les dirigeants juifs ont oublié le dicton et  fréquentent le Malin en partageant sa table avec des ustensiles singulièrement courts.

[2] Donald Trump contredit ses propres agences de renseignement sur le programme nucléaire iranien

Alors que Donald Trump se donne deux semaines pour décider s’il rejoint ou non Israël dans sa guerre contre l’Iran, le président américain reçoit tous les jours des briefings de son équipe de sécurité nationale. Depuis le début de l’agression israélienne contre l’Iran, Trump  affirme que Téhéran était proche de se doter de l’arme nucléaire. Des accusations avancées par Israël, mais qui ne correspondent pas aux informations du renseignement américain.

Il y a un peu plus de trois mois, lors d’une audition devant une commission du Congrès, la patronne du renseignement américain, Tulsi Gabbard, déclarait ceci : « L’analyse de nos services est que l’Iran n’est pas en train de construire l’arme nucléaire. Et le guide suprême Khamenei n’a pas autorisé la reprise du programme d’armement nucléaire qu’il a suspendu en 2003. »
Tulsi Gabbard expliquait que les Américains continueraient à surveiller tout changement dans le programme nucléaire iranien et affirmait qu’elle et Donald Trump étaient « sur la même longueur d’ondes » sur ce dossier.

Pourtant, il y a quelques jours, à bord d’Air Force One, le président américain a balayé les conclusions de Tulsi. « Je me fiche de ce qu’elle a dit », a-t-il lancé. 

Ce n’est pas la première fois que Trump-la-girouette désavoue les conclusions de ses propres agences de renseignement ou de ses proches collaborateurs. 

[3] Pourquoi les États-Unis honorent-ils un rabbin raciste, Menachem M. Schneerson, prônant le génocide des non juifs ?
-  Patrick O'Carroll - Le plan Chabad d'extermination des chrétiens
-  La vision Chabad de Schneerson, « l’eschatologie accélérée » et la folie de la fin des temps de Netanyahou
-  Racisme anti chrétien. « La loi de sensibilisation à l’antisémitisme de 2023 »
-  Donald Trump reconnaît le faux messie du judaïsme hassidique, « Rabbi » Menahem Mendel Schneerson, et le qualifie de « roi ».

Hannibal Genséric