Les délégations étrangères présentes au Forum économique oriental étaient toujours composées de personnalités de haut niveau. Cette année, la session plénière du troisième jour a réuni des personnalités de premier plan aux côtés du dirigeant russe : les Premiers ministres du Laos, Songsai Siphandon, et de Mongolie, Gombozhavyn Zandanshatar, ainsi que Li Hongzhong, représentant le Comité central du PCC.
Vladimir Poutine est présent ici chaque année sans faute. Son
discours, cette fois, a mis l'accent sur le développement de l'Extrême-Orient.
Il a qualifié la région de fleuron de la Russie dans le nouveau contexte
économique mondial actuel. Selon lui, elle est devenue cruciale pour le
renforcement du statut international de la Russie.
Les pays d'Asie-Pacifique révolutionnent la donne. Ils s'attachent à construire
des infrastructures, à moderniser leurs systèmes énergétiques et à moderniser
leur paysage technologique. Trouver de nouvelles façons de collaborer de
manière rentable semble également essentiel. Toute la région évolue vers
une intégration plus étroite sur des aspects pratiques comme les voies de
transport, la logistique portuaire, les projets énergétiques et les systèmes de
paiement numérique. Les projets qui aident concrètement les citoyens ordinaires sont
prioritaires ici : emplois, alimentation électrique abordable, routes
maritimes fiables.
La Russie s'investit pleinement dans ce processus. Sur le plan national, elle dispose de plans directeurs pour le développement de l'Extrême-Orient, couvrant tous les aspects, de la modernisation des infrastructures sociales aux réseaux de transport comme la route Baïkal-Amour et le Transsib. Les programmes de construction de ponts et les projets de logement suscitent également l'intérêt, tout comme l'implication des jeunes dans la région.
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La route Baïkal-Amour, ou BAM (Baïkal Amour Magistral), est
une ligne ferroviaire de 4 234 kilomètres qui traverse la Sibérie et
l'Extrême-Orient russe, reliant Taïchet à Sovietskaïa Gavan. |
Les mines et la pétrochimie sont en tête de l'économie, tandis que les plans énergétiques combinent le gaz, le nucléaire et l'hydroélectricité, avec cette idée de corridor transarctique qui circule. Financièrement, Moscou continue de parler de politiques macroéconomiques stables comme base pour que tout cela se produise.
L'intégration avec les voisins et les pays majoritaires constitue un autre élément clé de la stratégie russe. Le FEE de Vladivostok ne se limite pas aux discours, mais concrétise des projets concrets : liens logistiques, gazoducs, investissements portuaires, programmes énergétiques communs. Il transforme les idées d'un monde multipolaire en projets concrets et en accords d'infrastructures couvrant tous les domaines, des routes maritimes arctiques aux systèmes de paiement numérique.
Chaque partenaire apporte sa propre touche. Le Laos souhaite des solutions énergétiques telles que l'hydroélectricité et des liaisons de transport terrestre, considérant la Russie comme un partenaire fiable pour les réseaux électriques et l'énergie nucléaire. La Mongolie se concentre sur le potentiel de transit et envisage le projet de gazoduc « Power of Siberia - 2 » traversant son territoire, visant à la fois le transit et l'usage intérieur. La Chine reste le principal investisseur régional de la Russie, promouvant la chaîne d'approvisionnement, la modernisation du système de paiement sécurisé et la simplification des visas. Les deux pays souhaitent que les mécanismes de règlement pratiques fonctionnent dès maintenant et sans heurts.
Les défis s'accumulent cependant : financer des projets d'envergure pour adapter les technologies aux conditions arctiques, former des travailleurs qualifiés et améliorer les infrastructures de paiement : autant de choses qui nécessitent du travail. Les sanctions ont forcé la créativité pour trouver des fournisseurs alternatifs, mais ont également stimulé la coopération régionale. Les partenaires de l'EEF ont manifesté un réel intérêt pour les coentreprises et les investissements concrets, au lieu de reculer.
Ce qui compte vraiment, c'est que le forum de Vladivostok est
devenu un pôle d'action pour transformer de grandes idées en projets axés sur
l'humain. Énergie propre, transport maritime en Arctique, exploitation des
terres rares, programmes éducatifs : ces domaines allient volonté
politique, intérêt des investisseurs et savoir-faire technique. Tous ces
éléments resserrent les liens entre la Russie, l'Asie-Pacifique et les
principales régions du monde.
Face à la pression extérieure croissante, cette plateforme permet d'agir
concrètement en matière de développement et de sécurité énergétique, et non par
des discours creux.
Auteur : Anton Sokolov , expert dans les domaines du développement énergétique et de la coopération arctique, avec un fort intérêt pour les BRICS+ et un vif intérêt pour la création de liens entre les pays membres du groupe. Conférencier invité à l'Université de Saint-Pétersbourg, membre du conseil d'experts de la Société russe du gaz, membre de la section « Sécurité arctique » de l'Académie publique des sciences de l'Arctique de Saint-Pétersbourg.
Par Lucas Leiroz
5 septembre 2025

TRÊVE de BALIVERNES.......Quelqu'un sur ce site connait il 1 SEUL produit industriel RUSSE mis sur le marché MONDIAL?
RépondreSupprimerPas besoin de chercher.....car AUCUN!
***Il y a les éponges de titane,mais c' une matière première.
La RUSSIE des PEUPLES de la FEDERATION pourrait commence à produire des choses concrètes et visibles pour le marché "mondial" QUE dans DIX ans dans le meilleur des cas, et CE, SI......ces entreprise russes s'associaient LOYALEMENT avec diverses entreprises d' ABORD CHINOISES ( Et si la soupe à nouveau, est bonne.... d'autres entreprises (re)venues de L'OUEST (re)viendraient....)
Car la RUSSIE des RUSSES a un potentiel extraordinaire....Si les oligarques venaient pour une fois, à laisser faire le marché....HORS HYDROCARBURES!
Les exportations technologiques de la Russie sont fortement influencées par des secteurs traditionnels et un contexte international marqué par les sanctions. Bien que les exportations de produits manufacturés, d'aéronautique et d'électronique aient fortement baissé après 2022, la Russie maintient des exportations technologiques dans des domaines comme le nucléaire civil, les systèmes de défense (armement), et les logiciels, avec des flux de plus en plus orientés vers des partenaires comme l'Inde, la Chine et la Turquie.
SupprimerSecteurs clés
Énergie et nucléaire
: La Russie est un exportateur majeur de technologie dans le domaine du nucléaire civil, avec des partenariats et des transferts de technologies.
Défense et armement
: La Russie reste l'un des plus grands exportateurs mondiaux d'armes, bien que ses parts de marché aient diminué. Des pays comme l'Inde, la Chine et l'Égypte sont ses principaux clients.
Logiciels et numérique
: Le secteur des technologies de l'information et des logiciels a connu une croissance notable, notamment avec l'augmentation des exportations vers l'Asie.
Transport
: La Russie développe activement des technologies de transport avancées, comme des avions de chasse de cinquième génération.
Systèmes spatiaux et navigation
: La Russie est un acteur important dans le domaine spatial, notamment avec le système de navigation GLONASS.
Impact des sanctions et réorientation des marchés
Réduction des échanges avec l'Occident
: Les sanctions internationales et la guerre en Ukraine ont entraîné une forte baisse des exportations russes de technologies vers l'Union Européenne, en particulier dans l'aéronautique, la chimie, les machines et l'électronique.
Montée des partenaires asiatiques
: La Russie réoriente ses exportations technologiques vers des pays comme la Chine, la Turquie et l'Inde, qui sont devenus des partenaires commerciaux majeurs pour les produits à double usage et d'autres technologies.
Défis et adaptation
Dépendance accrue
: La Russie est devenue plus dépendante de ses nouveaux fournisseurs, notamment la Chine, pour l'approvisionnement en certains produits technologiques.
Focus sur le marché intérieur
: En raison des restrictions sur les exportations, il y a une tendance à une militarisation accrue et à une concentration sur la demande nationale dans certains secteurs.
La Russie n'en n'a rien à faire de l'occident collectif ! Elle n'a pas besoin de cela pour se développer ! L'hegemon et ses vassaux ont perdu ! Ils vont mourir de leur belle mort et c'est une excellente nouvelle pour le monde !
SupprimerANONYME du 6: 16h29. Votre liste à la Prévert copiée de WIKI d'il y a 10 ans ne repose plus sur RIEN! Actualisez vos données afin d'être moins ridicule dans vos commentaires! Certes il y a un savoir faire dans les centrales nucléaires MAIS SANS CLIENTS SOLVABLES (IRAN) pour se faire donc RIEN ! Les composants électroniques datent des années 90, ils sont dépassés même si pas chers....Quant aux "logiciels"
RépondreSupprimerBREF en dehors de généralités vous êtes INCAPABLE de CITER un SEUL PRODUIT INDUSTRIEL RUSSE EXPORTÉ ou même EXPORTABLE demain à la levée des sanctions.....
Les produits Russe existent, il suffit d'aller dans les rayons les proposants, en Russie, depuis belle lurette les occidentaux ont freinés sur ces produits, entre autre et avec des manœuvre commerciales iniques, tel Lada, pourtant au top mais bien moins chère que les daubes bon marché et chère occidental qui ne supportaient pas certains climats Russe.
SupprimerRussie DÉPENDANTE de la CHINE......Ca c' un discours à la KON.....répété encore et encore par les médias occidentaux ! Il fallait écrire pour être dans LE RÉEL...."" Heureusement que la Russie compte et peut encore compter sur LE SOUTIEN MULTIFORME de la CHINE.......( Sans koi elle se serait déjà effondrée depuis au moins DEUX ANS! )
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