Le
17 février 2015, décrivant devant le Conseil de sécurité des Nations
unies un pays qui pourrait devenir une menace pour l’Europe comme pour
l’Afrique, le ministre libyen des affaires étrangères Mohammed Al-Dairi a
appelé « à ne pas rester silencieux face au terrorisme en Libye ».
Comme en écho, et évoquant le même pays lors d’une réunion de dirigeants
sociaux-libéraux européens tenue à Madrid le 21 février, le Premier
ministre français Manuel « 49-3 » Valls a estimé que le « djihadisme
terroriste » était aux portes de l’Europe.
Alors que le conflit en Ukraine persiste et que les
pourparlers de paix entre Poutine et les dirigeants d’Europe occidentale
(Merkel et Hollande) continuent, il est important de s’intéresser aux
acteurs et aux intérêts économiques qui bénéficient du conflit et du
changement de régime en Ukraine, et de faire la comparaison avec la
situation de pays comme la Syrie, la Libye et l’Irak.