lundi 9 mars 2015

Voici pourquoi l’Occident hait Poutine

L’élément déclencheur de la soudaine hostilité contre la Russie et Poutine peut être trouvé dans presque tous les événements non déclarés qui se sont déroulés entre la fin d’août et le début de septembre 2013. Ce qui est arrivé dans cette période cruciale est qu’une attaque surprise de l’Otan contre la Syrie a été stoppée par la Russie. C’était probablement la première fois depuis la Deuxième Guerre mondiale qu’une attaque militaire planifiée par l’Occident se trouvait confrontée à une force suffisante pour exiger son annulation.

Les raisons officielles


Nous savons tous que les gouvernements occidentaux, emmenés par les États-Unis et le Royaume-Uni, se sont retournés contre la Russie. Les raisons données par les médias sont nombreuses: la Russie a essayé d’empêcher l’Ukraine de rejoindre l’Union européenne. La Russie a aidé les « rebelles pro-russes » à abattre le MH-17. La Russie a « envahi » illégalement la Crimée. Des milliers de troupes et de tanks russes combattent en Ukraine. Certains d’entre nous pensent que ces affirmations sont de la propagande de guerre à l’intention des citoyens de l’Ouest dans le but de justifier des sanctions contre la Russie et de faire monter les tensions militaires.

Les raisons géopolitiques


Beaucoup moins largement débattues, mais beaucoup plus importantes, il y a les raisons géopolitiques qui considèrent les zones de conflit entre les intérêts économiques des Etats-Unis et ceux de la Russie ; et ceux de la Russie et de la Chine. Pour le moment, l’Union européenne est très dépendante de l’énergie russe. Les Etats-Unis aimeraient faire cesser cela. Le conflit en Ukraine est un élément important du processus visant à séparer économiquement l’UE de la Russie. Mais il y a aussi un programme plus vaste.
La Chine et la Russie dirigent les BRICS, ce groupe de pays rassemblant le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud. 
- Les pays des BRICS veulent développer un système économique mondial qui ne dépende pas du dollar US. 
- Ils veulent être indépendants du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale. 
- La Chine a aussi suggéré à l’Europe qu’elle se joigne à elle et à la Russie dans ce qu’elles appellent la Nouvelle route de la soie, qui s’étend dans toute l’Eurasie, de Lisbonne à Shanghai [15]. Inutile de dire qu’il n’y a pas de place pour les Etats-Unis dans ce plan, ce qui donne une autre raison de couper les liens économiques entre la Russie et l’Union européenne.

La raison secrète – La guerre qui n’a pas eu lieu


Tous ces facteurs sont importants, mais il y en a encore un autre, qui n’est jamais débattu dans les médias occidentaux. L’élément déclencheur de la soudaine hostilité contre la Russie et Poutine peut être trouvé dans presque tous les événements non déclarés qui se sont déroulés entre la fin d’août et le début de septembre 2013. Ce qui est arrivé dans cette période cruciale est qu’une attaque surprise de l’Otan contre la Syrie a été stoppée par la Russie. C’était probablement la première fois depuis la Deuxième Guerre mondiale qu’une attaque militaire planifiée par l’Occident se trouvait confrontée à une force suffisante pour exiger son annulation. On n’a pas dit aux gens en Occident pourquoi leurs dirigeants bellicistes au discours martial ont fermé les yeux. Ils ont reculé et ont décidé de changer leurs plans. Le nouveau plan : démolir l’Ukraine et s’emparer de la Crimée au profit de l’Otan. Cela, à l’évidence, n’a pas marché non plus ; et le désordre qu’ils ont créé est toujours là.

L’attaque US/France prévue sur la Syrie


Tôt le matin du samedi 31 août 2013, un officiel américain a téléphoné au cabinet du président Hollande pour lui dire d’attendre un appel d’Obama plus tard dans la journée.

« Présumant que ce téléphone du soir annoncerait le début des frappes aériennes états-uniennes (contre la Syrie), Hollande a donné l’ordre à ses officiers de mettre au point leurs propres plans d’attaque. Les avions de combat Rafale ont été chargés de missiles de croisière Scalp ; on a ordonné à leurs pilotes de lancer leurs munitions d’une portée de 250 miles quand ils se trouveraient sur la Méditerranée. » (1)

Autrement dit, à ce moment-là, les pilotes français et les troupes états-uniennes attendaient seulement l’ordre final du président Obama pour lancer leur attaque. Toutefois, plus tard le même jour, à 18h15, Obama a appelé le président français pour lui dire que l’attaque programmée le 1er septembre à 3h du matin n’aurait pas lieu comme prévu. Il devait consulter le Congrès. (2)

Trois jours plus tard, à 6 h 16 GMT mardi 3 septembre, deux missiles dirigés vers la côte syrienne étaient lancés « depuis la partie centrale de la Méditerranée », mais ils n’ont pas atteint la Syrie.(3) « Les deux missiles se sont écrasés en mer. » (4) Il existe différentes versions de ce qui s’est produit. Selon Israël Shamir:

« Un journal libanais, citant des sources diplomatiques, a affirmé que les missiles étaient lancés depuis une base aérienne de l’Otan en Espagne et qu’ils ont été abattus depuis un navire par le système de défense russe mer-air.  Une autre explication proposée par Asia Times soutient que les Russes ont utilisé leurs brouilleurs GPS, puissants et bon marché, pour rendre impuissants les Tomahawks, très chers, en les désorientant et en les poussant à l’échec. Il y a encore une autre version, qui a attribué le lancement aux Israéliens ; soit qu’ils étaient prêts à abattre les missiles, soit qu’ils observaient les nuages comme ils le prétendent. » (5)

Les navires de guerre étaient prêts


Il est difficile de savoir ce qu’il y a derrière ce lancement de missile raté, mais cela n’a pas déclenché de guerre. Nous pouvons tous en être reconnaissants. Sur la carte ci-dessous, nous pouvons voir l’impressionnante collection de navires de guerre en position au large de la Syrie à l’époque. (6) Un article dans Global Research a parlé d’un « déploiement naval massif des Etats-Unis et de leurs alliés en Méditerranée orientale au large de la côte syrienne ainsi que dans la mer Rouge et dans le golfe Persique. » (7)

navires - Syrie

A ce moment-là, il semblait presque certain que les Etats-Unis et leurs alliés lanceraient une attaque contre la Syrie. Au lieu de quoi, l’attaque prévue a été reportée sine die. Comme le dit Israël Shamir, « les volontés de fer de l’Amérique et de l’Eurasie s’étaient croisées en Méditerranée orientale », et les Etats-Unis ont subitement décidé de reculer devant ce grave conflit militaire. Un commentateur a plaisanté en disant qu’Obama avait finalement mérité son prix Nobel de la paix, après ça. Voici l’évaluation de la situation par le Saker, un opposant véhément à ce qu’il appelle l’Empire anglo-sioniste. Parce que, de par sa vie antérieure, le Saker a une connaissance intime du fonctionnement des affaires militaires de l’Otan.

« Moins remarqué, il y a eu l’envoi par la Russie d’une force navale opérationnelle, assemblée à la hâte mais compétente, sur la côte syrienne. Pas une force suffisamment importante pour battre la marine US, mais une force capable de fournir à l’armée syrienne une vision complète du ciel au-dessus et au-delà de la Syrie. Autrement dit, pour la première fois, les Etats-Unis ne pouvaient pas réaliser une attaque surprise sur la Syrie, pas avec des missiles de croisière, pas avec leur puissance aérienne. Pire, la Russie, l’Iran et le Hezbollah se sont lancés dans un programme d’assistance matérielle et technique à la Syrie, avoué, et non avoué, qui a fini par vaincre l’insurrection wahhabite. » (8)

Pourquoi les États-Unis ont-ils modifié leurs plans?


Il nous est difficile de connaître toutes les manœuvres qui se sont déroulées en coulisses en août et en septembre 2013, mais le résultat final est clair. Après des années de tensions croissantes et de menaces, les États-Unis et leurs alliés ont décidé de ne pas attaquer la Syrie comme ils l’avaient prévu. Étant donné que la rhétorique et le déploiement militaire contre la Syrie semblaient suivre le scénario utilisé pour l’Irak et la Libye, il y a eu peu de débats en Occident sur les raisons pour lesquelles les Etats-Unis et leurs amis ont subitement changé leurs plans. Maintenant, avec le recul, nous pouvons voir que cette attaque directe ratée a mené à une attaque indirecte croissante et à la montée de ce qui est maintenant connu comme l’État islamique.

Deux des raisons évidentes que je peux déceler à ce changement soudain ne sont pas la sorte de choses que les dirigeants politiques occidentaux veulent débattre. 
- L’une est le fait que ces guerres sont très impopulaires. Comme résultat des mensonges et des échecs innombrables révélés sur les guerres sauvages et inutiles en Afghanistan, en Irak et en Libye, il semble que certains politiciens écoutent leurs citoyens. Comment pouvez-vous expliquer autrement la décision inattendue du parlement britannique, le jeudi 29 août, de voter contre la participation du Royaume-Uni à toute frappe contre la Syrie?

- L’autre raison est l’étendue des concentrations de troupes de la Syrie, de la Russie et même de la Chine. (9) Les Russes et les Chinois n’ont pas seulement bloqué les Etats-Unis au Conseil de sécurité. Ils ont « voté » avec leur matériel militaire. Ils ne sont pas satisfaits de ce que les États-Unis avaient projeté pour la Syrie et ont fait clairement savoir qu’ils recourraient à la force pour les arrêter. Quand les Chinois ont-ils envoyé pour la dernière fois des navires de guerre en Méditerranée? Clairement, la Russie et la Chine n’approuvent  pas la manière dont les États-Unis décident d’envahir un pays après l’autre.

Qu’est-ce que ça veut dire?


Pour des raisons qui ne sont pas difficiles à imaginer, il y a eu peu de discussions sur la signification plus large de ces événements dans les médias occidentaux. Cependant, des commentateurs comme Israël Shamir et Pepe Escobar croient que ces événements signalent un changement important dans l’équilibre des pouvoirs dans le monde. Ce qui suit est tiré d’une présentation par Israël Shamir au Rhodes Forum le 5 octobre 2013:

« Tout d’abord, la bonne nouvelle. L’hégémonie américaine, c’est du passé. La brute a été maîtrisée.

»Nous avons franchi le cap de Bonne-Espérance, symboliquement parlant, en septembre 2013. Avec la crise syrienne, le monde a opéré un virage essentiel de l’Histoire moderne. C’était un quitte ou double presque aussi risqué que la crise des missiles cubains de 1962.

»Les risques d’une guerre totale étaient élevés, car les volontés de fer de l’Amérique et de l’Eurasie s’étaient croisées en Méditerranée orientale. Il faudra un certain temps pour que ce que nous avons vécu fasse son chemin dans les consciences: c’est normal pour des événements d’une telle ampleur. » (10)

Par « Eurasie », il faut entendre la Russie et la Chine. En termes crus, ces deux pays ont simplement contraint les États-Unis à reculer et à annuler leurs plans de guerre. Généralement, les gens ordinaires aux États-Unis, au Royaume-Uni et dans beaucoup d’autres pays étaient tout aussi opposés à l’attaque que le peuple syrien lui-même.

Pepe Escobar est encore plus dramatique. Dans un article du 17 octobre, après le recul du gouvernement de Washington sur la Syrie, il explique qu’il y a eu un changement de politique à Pékin. Maintenant, pour la Chine, fini de mettre des gants diplomatiques. Il est temps de construire un monde « désaméricanisé ». Le temps est venu d’une monnaie de réserve internationale qui remplace le dollar US. (11) Cette nouvelle approche est présentée dans un éditorial de Xinhua. (12) Cet épisode, qui s’est ajouté à la crise financière provoquée par les banques de Wall Street, a été pour la Chine la goutte qui a fait déborder le vase. Voici ce qui est peut-être le paragraphe le plus important de l’éditorial cité :

« Au lieu de remplir ses obligations comme une puissance dirigeante responsable, un Washington égocentrique a abusé de son statut de superpuissance et a même introduit davantage de chaos dans le monde en transférant ses risques financiers à l’étranger, provoquant des tensions régionales dans des conflits territoriaux, et menant des guerres injustifiées couvertes par des mensonges. (13)


Dans sa nouvelle stratégie la Chine s’appuie sur au moins trois principes. 
- Le premier est de stopper les aventures militaires des États-Unis. Toutes les nations doivent respecter le droit international et régler les conflits dans le cadre des Nations unies. 
- Le deuxième est d’élargir l’adhésion à la Banque mondiale et au Fonds monétaire international pour inclure des pays émergents et en développement. 
- Le troisième est de travailler à une « nouvelle monnaie de réserve internationale qui doit être créée pour remplacer la domination du dollars US ». (14)


Peut-être est-ce pour cette raison que les dirigeants à l’Occident ne célèbrent pas cette guerre qui n’a pas eu lieu. Les Russes et les Chinois ont forcé l’Occident à respecter le droit international et à éviter une guerre illégale. De plus, les Chinois voient cela comme le commencement d’une nouvelle ère dans la politique mondiale. Ils veulent « désaméricaniser » le monde. Cela signifie que les États-Unis et leur petit groupe d’amis en Europe de l’Ouest et au Japon devront reconnaître qu’ils ne peuvent pas prendre de leur propre chef toutes les décisions importantes dans le monde.

Australianvoice | 1er mars 2015
Article original : Australianvoice.livejournal.com
Traduit par Diane Gilliard pour Arrêt sur Info

Notes:
1. Cité d’après un article de David Axe, « Les bombardiers français étaient chargés, les rebelles syriens étaient déployés – Tous attendaient le OK d’Obama pour attaquer »; https://medium.com/war-is-boring/69247c24253f (en anglais)
2. http://israelmatzav.blogspot.com.au/2013/09/france-was-ready-to-strike-syria-obama.html
3. http://beforeitsnews.com/middle-east/2013/09/two-missiles-launched-toward-syria-fall-into-the-sea-2454030.html
4. http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/middleeast/syria/10282788/Missiles-launched-in-Mediterranean-towards-Syrian-coast-claims-Russian-defence-ministry.html
5. http://www.globalresearch.ca/the-war-on-syria-the-september-2013-military-stand-off-between-five-us-destroyers-and-the-russian-flotilla-in-the-eastern-mediterranean/5355644
6. https://fbcdn-sphotos-b-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash3/1176205_566256046755921_1140583716_n.jpg
7. http://www.globalresearch.ca/massive-naval-deployment-us-and-allied-warships-deployed-to-syrian-coastline-before-the-august-21-chemical-weapons-attack/5347766
8. http://thesaker.is/submarines-in-the-desert-as-my-deepest-gratitude-to-you/
9. http://www.redflagnews.com/headlines/alert-china-sends-warships-to-syria-joining-russian-warships-in-mediterranean-sea
10. http://www.globalresearch.ca/the-war-on-syria-the-september-2013-military-stand-off-between-five-us-destroyers-and-the-russian-flotilla-in-the-eastern-mediterranean/5355644
11. http://www.alternet.org/world/de-americanized-world-and-china
12. http://news.xinhuanet.com/english/indepth/2013-10/13/c_132794246.htm. Cela semble être le même important éditorial analysé par Jeff J. Brown dans le post de Wikileaks « Baba Beijing’s Belly Laugh Felt Round the World », http://www.wikileaksparty.org.au/baba-beijings-belly-laugh-felt-round-the-world-2/. La seule différence que je peux voir est que Jeff Brown se réfère à un auteur nommé Tang Danlu, tandis que le site web de Xinhua se réfère à Liu Chang comme l’auteur de l’article.
13. http://news.xinhuanet.com/english/indepth/2013-10/13/c_132794246.htm
14. http://www.alternet.org/world/de-americanized-world-and-china


Confirmation : Poutine a bel et bien échappé à la mort le 17 juillet 2014

Poutine a bel et bien échappé à la mort le 17 juillet 2014
La responsabilité de l’armée de l’air ukrainienne dans la tragédie du vol MH17 est enfin déterminée. « Le premier rapport de la commission hollandaise sur la catastrophe du Boeing MH17 ne révélait rien et ne se basait pas sur des faits », dit  Peter Haisenko, expert en aéronautique. Le même jour et au même moment, à environ 300 km du Boeing, se trouvait l’avion présidentiel russe avec Vladimir Poutine à bord. Les deux avions portaient les mêmes couleurs. Un témoin de l’aviation ukrainienne a évoqué le traumatisme d’un pilote ukrainien revenue à la base après le massacre. Peter Haisenko explique dans son expertise publié ce 7 mars les responsabilités.
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Deux avions de chasse ukrainiens.

Un ou deux avions de chasse ukrainiens SU 25 ont tiré à une distance de plusieurs kilomètres sur le Boeing de la Malaysia Airlines un missile de type R 60M et ont touché le moteur droit de l’appareil. « Les pilotes du vol MH17 ne savaient pas ce qui était arrivé à leur avion à ce moment là car ils ne pouvaient pas estimer les dégâts », dit Peter Haisenko. Le Boeing a réduit sa vitesse. Quelques secondes après des tirs de mitrailleuses venant des avions ukrainiens ont touché le cockpit et tué sur le champ les pilotes. L’expertise effectuée aux Pays-Bas prouve l’emploi d’un canon de 30 mm de SU 25 de type Gsch-302/AO 17A utilisé à une distance de 500 m. Bien que les pilotes aient trouvé la mort à la suite du tir, le Boeing a continué de voler en descendant vers le sol. Des tirs d’un SU25 ont été effectués à ce moment sur l’autre côté du Boeing. Ce deuxième tir a provoqué la rupture de la carlingue du Boeing où le cockpit est tombé à la verticale au sol. Le reste de la carlingue a poursuivi sa route sur une distance de 25 km avant de se crasher. Un personnel au sol de la base du SU25 a déjà, depuis quelques mois, décrit, à l’époque des faits, le comportement extrêmement perturbé d’un pilote de SU25 après son atterrissage qui disait, « c’était le mauvais avion ».

Volonté d’effacer les preuves.

L’armée ukrainienne n’avait pas respecté le cessez-le-feu autour de la zone du crash de l’avion pour éliminer les éléments de preuves. Les enquêteurs néerlandais ont trouvé des morceaux du missile ukrainien, R 60M, dans les restes du Boeing (photos). Les photos montrent les traces d’impacts de balles tirées par un SU25 dans le siège des pilotes, dans le corps du capitaine de l’avion ou dans le cockpit. Un ancien expert, alors en service dans la NVA (armée populaire allemande de RDA) explique que le Boeing n’a pas été touché par un tir de BUK. Juste après la tragédie la Russie avait publié des photos de radar prouvant la présence d’au moins 1 SU25 a proximité du Boeing.

[15] VOIR AUSSI :