lundi 9 mars 2015

Arabie Heureuse : 200 coups de fouet pour une Saoudienne victime d'un viol collectif


Une femme qui a été victime d’un viol de groupe avec violence en Arabie saoudite a été condamnée à 200 coups de fouet et à 6 mois de prison. Elle a été reconnue coupable d’impudicité et d’avoir parlé aux médias.
Cette jeune femme, âgée de 19 ans, se trouvait dans une voiture avec un ami étudiant lorsque deux hommes sont entrés dans le véhicule et l’ont conduite dans une zone isolée. Elle affirme avoir été violée par sept hommes, et trois d’entre eux auraient frappé son ami.
Dans un premier temps, cette femme, musulmane chiite, avait été condamnée à 90 coups de fouet après avoir été emprisonnée pour violation du dictat religieux du royaume concernant la ségrégation des sexes.
Une fois les sentences rendues suite à un viol en 2006, cette femme avait été condamnée à 90 coups de fouet. Cependant, son avocat avait fait appel devant la cour générale saoudienne.
Résultat : la sentence a été doublée. Dans le même temps, les sentences d’emprisonnement prononcées contre ses sept violeurs ont été doublées, selon les médias saoudiens.
Abdul Rahman Al-Lahem, qui défendait cette femme, a contacté les médias suite à la publication de ces sentences. La cour a depuis lors interdit à l’avocat d’assurer ultérieurement la défense de cette jeune femme, lui confisquant sa licence d’avocat et lui ordonnant d’assister à une audience disciplinaire au cours de ce mois-ci.
L’Arabie saoudite a défendu sa décision controversée de punir la victime en affirmant qu’elle était en situation d’infraction pour être sortie de chez elle sans un membre de sexe masculin de sa famille, ce qui a provoqué l’indignation des médias internationaux.
« Le ministère de la Justice accueille favorablement toute critique constructive qui ne soit pas biaisée par les émotions », peut-on lire dans un communiqué.


Un défenseur des droits de l’Homme écope de 10 ans

ligue arabe
Vous n’entendrez ni Amnesty international ni les Etats-Unis se plaindre de la situation des droits de l’Homme en Arabie saoudite. Le premier lorgne vers le Cameroun qui combat Boko Haram et le deuxième, en compagnie de l’Arabie saoudite, veulent renverser le président syrien Bachar Al-Assad. Ces deux pays qui rejettent l’ingérence dans leurs affaires internes s’imbriquent pourtant, honteusement, dans celles concernant la Syrie. Où est donc leur cohérence ? Un membre fondateur d’une des rares associations de défense des droits de l’Homme en Arabie saoudite a été condamné à dix ans de prison.

La moitié de la peine infligée à ce défenseur des droits de l’Homme est de la réclusion ferme, a indiqué mercredi une organisation régionale défendant également les droits humains. Une accusation qui survient une semaine après la condamnation, ce qui en dit long sur les yeux que ferment la soi-disant communauté internationale.
Le jugement contre Mohammed al-Bajadi a été prononcé le 5 mars à Ryad par une «cour criminelle spécialisée» dont les compétences couvrent le terrorisme, a précisé le Gulf Center for Human Rights (GCHR), qui a des bureaux à Beyrouth et à Copenhague. Une belle blague quand on sait que l’Arabie saoudite est l’une des têtes-de-pont du financement du terrorisme.
M. Bajadi est l’un des fondateurs de l’Association pour les droits civils et politiques (ACPRA) en Arabie saoudite, royaume musulman ultraconservateur où toute dissidence est sévèrement réprimée. Et dire que ses dirigeants osent accuser le président Bachar al-Assad de réprimer la dissidence.

Avocats pas présents

Au total, la cour a prononcé une peine de dix ans de prison, cinq ans ferme et cinq ans avec sursis, a indiqué le GCHR, précisant que le militant avait été jugé «sans préavis» et sans avoir pu contacter ses avocats.
M. Bajadi, âgé d’une trentaine d’années, était accusé notamment d’avoir acquis des livres interdits, organisé une manifestation de familles de détenus et diffusé des documents susceptibles de «troubler l’ordre public», a expliqué le centre.
L’Arabie saoudite fait régulièrement l’objet de critiques de la part d’organisations de défense des droits de l’Homme.

Autre condamnation récemment

Samedi dernier, le royaume a déclaré «n’accepter aucune forme d’ingérence dans ses affaires internes et rejeter toute atteinte à l’indépendance de sa justice».
Les autorités saoudiennes réagissaient à la vague de critiques internationales provoquée par la condamnation du blogueur saoudien Raef Badaoui à 10 ans de prison et 1000 coups de fouet pour «insulte envers l’islam».
Mardi, la Suède avait décidé de ne pas renouveler un accord de coopération militaire signé avec Ryad en 2005 en raison notamment de la situation des droits de l’Homme en Arabie saoudite.

Pourquoi les « démocraties » ne s’attaquent pas à l’Arabie saoudite ?

L’Arabie saoudite a dépassé l’Inde pour devenir en 2014 le premier importateur mondial d’équipements militaires dans un marché dont le volume a atteint un niveau record, nourri par les tensions au Moyen-Orient et en Asie, indique un rapport d’experts publié dimanche.
En 2014, les ventes d’armes « ont augmenté pour la sixième année consécutive », atteignant 64,4 milliards de dollars, contre 56 milliards en 2013, soit une augmentation de 13,4%, affirme ce document rédigé par le cabinet d’experts IHS Janes, basé à Londres.
Considérant que ce n’est ni le Cameroun -cher à mon cœur-, ni bien sûr la Syrie qui sont fabricants d’armes, vous comprenez tout de suite l’hypocrisie ambiante. Les vendeurs d’armes veulent toujours qu’il y ait une guerre quelque part, pour leur commerce. Pourtant, l’Arabie saoudite n’est en guerre contre personne. Le Qatar aussi. Pourquoi ces achats ? Pour fournir Daesh ? Sans doute mais, pas les Palestiniens…
Allain Jules

Bourreau en Arabie Saoudite : un travail à plein temps

Bourreau en Arabie Saoudite : un travail à plein temps
L’Arabie Saoudite vient de décapiter son 45ème condamné depuis le début de l’année. 45 exécutions en 11 semaines !
Cela fait 4 exécutions par semaines. Si l’on considère que le bourreau a son week-end comme tout le monde et que, sur les 5 jours de travail il en réserve un à l’entretien de ses outils de travail et pour aiguiser ses sabres, ça fait une exécution tous les jours.
Selon l’AFP, les chiffres sont en constante progression. L’Arabie Saoudite serait-elle devenue un pays de délinquants et d’assassins, malgré la double surveillance, policière et religieuse, de ses citoyens ? Les « droitsdelhommistes » auraient pourtant là beaucoup à dire, mais on ne les entend pas. Ils ont peut-être peur d’envoyer un bon petit père de famille consciencieux au chômage.
Les djihadistes égorgeurs pourront bien se recycler, après leur démobilisation, en devenant bourreaux  grassement payés, chez les Gardiens des lieux saints de l'Islam. Pauvre Islam, il est tombé bien bas.


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