Ne nous
leurrons pas, cette attitude de militarisation et de radicalisation de la
police se généralise. En France, police et armée patrouillent les rues, nous
sommes en état d’urgence, c’est à dire un cran en dessous d’une dictature
déclarée. Les contractants privés israéliens sont partout dans le complexe
sécuritaire, combien d’aéroports français, de sites touristiques comme la Tour
Eiffel, de manifestations culturelles comme le festival de Cannes, ont leur
“sécurité” de facto réglée, agencée, planifiée par des entreprises barbouzes
israéliennes ?
Prochaine
étape: envoyer la flicaille franchouillarde se former aux combats de rue et à
la terreur policière urbaine en Israël, les instructeurs venant aussi former en
France. Tout ceci fait partie de la grille de sécurité du Nouvel Ordre Mondial
en attendant la mère de tous les cocktails sécuritaires mortifères: la fusion
de services de sécurité étatique et privés entre la Chine et Israël. [Quant à
ceux qui se disent les gardiens des lieux saints de l’islam, ils ont aussi
confié la « sécurité » du pèlerinage à la Mecque aux barbouzes israéliennes, de telle sorte que tous les musulmans qui viennent engraisser les
gros potentats saoudiens, ils sont méthodiquement enregistrés dans les bases de
données de Tsahal et du Mossad.]
Rappelons-nous
toujours que, pour l’oligarchie, l’ennemi c’est le peuple, donc les
gardes-chiourme doivent être conditionnés pour déshumaniser les peuples et les
traités en ennemi. Ceci arrive en France, à très grands pas même… Entendez-vous
le bruit des bottes martelant l’asphalte dans le lointain ?
« Les villageois palestiniens sont
déshumanisés afin de les rendre ‘cibles légitimes’ pour la destruction et
l’expulsion. »
~ Illan
Pappe, chaire d’histoire université d’Exeter ~
Une armée d’occupation des États-Unis
Des groupes
sionistes veulent transformer les flics américains en tueurs entraînés
Ce n’est plus du
tout un secret de savoir que les forces de l’ordre ces récentes décennies ont
bien changé aux États-Unis (NdT; et partout dans le monde
occidental dit “libre”…) L’augmentation de la surveillance et de la violence
employées contre des citoyens pacifiques, incluant des femmes et des enfants,
est très bien documentée. Fini le brave policier sympathique, remplacé depuis
par le robocop vêtu de noir, n’ayant plus de badge d’identification, qui est
formé pour tirer d’abord plutôt que de rechercher un désamorçage paisible de
conflits sur la voie publique et l’utilisation d’une force des plus minimales.
Une des raisons clef (NdT: et ceci devient valide pour bon
nombre de forces de police occidentales, incluant la France…) est que la police
des États-Unis est soit entraînée en Israël ou alors sur le sol américain
utilisant les mêmes méthodes israéliennes de “pacification” enployées contre les
Palestiniens. Il va sans dire que ce fait est particulièrement occulté par les
médias pressetitués à la botte.
Note de
Résistance 71: Info d’actualité: comment se fait-il par exemple, que “la
sécurité” des JO de Rio soit assurée par une entreprise privée de sécurité
israélienne, dirigée par un ancien officier du Mossad ? Comment se fait-il que
la sécurité des aéroports européens (oui, oui, en France également) échoit à
des entreprises de sécurité israéliennes, le plus souvent créées par des
anciens officiers supérieurs de l’armée ou anciens cadres du Mossad, tous
criminels de guerre avérés dans une guerre d’occupation sans fin ? Qu’on ne
nous dise pas “parce que ce sont les meilleures”, sous peine d’un éclatement de
rire sarcastique au nez…
Les Etats-Unis
et les attaques faux drapeau commanditées et sponsorisées par Israël, du 11
septembre 2001, ont ouvert les portes de l’exploitation et du profit pour le
veule complexe militaro-industriel et de la sécurité, tant aux Etats-Unis qu’en
Israël. Les fabricants d’armes et les consultants en formation paramilitaire
ont recherché toutes les opportunités possibles pour étendre leur clientèle,
ceci incluant les forces de police locales et fédérales des différentes
agences.
Il est vrai que
les Israéliens ne sont pas la seule source d’influence contribuant à l’augmentation
de la brutalité policière et les meurtres, assassinats en règle de “suspects”.
Le programme Pentagon’s Excess Property Program ou PEPP du Pentagone,
ou Programme 1033, qui encourage état, canton et forces de police
locale d’acheter des surplus militaires et de l’équipement paramilitaire à
moindre coût, donne aussi pour résultat la mentalité du “si vous l’avez…
utilisez-le”, tout juste ce que l’industrie de la défense a ordonné.
Mais ce n’est
pas non plus par accident que la police aux Etats-Unis est de plus en plus
équipée et se comporte de manière identique auxs forces d’occupation
israéliennes en Palestine. Les manufacturiers et les suppléants sont souvent
les mêmes. L’entraînement devient de plus en plus identique ; et bien que le
nombre de policiers envoyés physiquement en Israël semble être bas, typiquement
sous estimé aux alentours de 300 personnes, ceci ne représente que la partie
émergée de l’iceberg. Les chiffres clefs sont bien plus élevés. Suffisamment
élevés en fait pour que William A. Jacobson sur le site internet “Legal
Insurrection” écrive le 18 juillet 2016, un morceau d’hasbara, clamant que
cette affaire n’est juste qu’une autre “théorie de la conspiration” ayant des
racines anti-Israël et bien sûr antisémites. Est-il soucieux que la vérité ne
soit en train de sortir au grand jour ?
Apparemment
l’état d’Israël est préoccupé. Son ambassade a refusé de répondre aux questions
d’American Free Press sur le sujet.
Jacobson se
concentre sur un lanceur d’alerte clef, Max Blumenthal, en utilisant des
techniques classiques sionistes de désinformation et de déroutage pour essayer
de minimiser l’exposé dévastateur de l’intéressé sur le 11 septembre et sur
“l’israélisation de l’appareil de sécurité intérieure américain”.
En 2007, le
patron du département à la sécurité de la patrie d’alors, le DHS, et double
national israélo-américain Michael Chertoff, avait ordonné une coopération
israélo-américaine et un entraînement croisé en matière de sécurité et des
efforts de “contre terrorisme”. Mais tout ceci était déjà bien avancé.
Blumenthal
cite Karen Greenberg, la directrice du centre Fordham de droit sur la sécurité
nationale: “Après le 11 septembre… l’entraînement en Irak et en Afghanistan sur
la torture était israélien. Il y a eu de grands désavantages à suivre la
méthode des israéliens et maintenant nous allons ventiler tout cela dans la vie
quotidienne des Américains …”
Immédiatement
après les attentats du 11 septembre le Jewish Institute for National Security
Affairs (JINSA) a encouragé l’entraînement en Israël des principaux leaders de
la police des Etats-Unis. La Ligue Anti-Diffamation (ADL) et l’ American
Jewish Committee’s Project Interchange ont depuis aussi rejoint la liste des
organisations “privées” contribuant, à la fois financièrement et
logistiquement, à l’israéisation à tous les niveaux des forces de police
américaines.
Blumentahl
continue: “Au travers de son programme d’éducation des forces de l’ordre le
LEEP, JINSA affirme avoir arrangé des sessions d’entraînement menées par Israël
pour plus de 9000 personnels de police américains au niveau fédéral, des états
et des villes.” Ceci représente un chiffre bien supérieur aux 300
annoncés, et suffisamment pour avoir un impact majeur au niveau national quand
ces individus formés passent leurs techniques des plus douteuses à leur
département. Bien des violences policières démontrent en fait cette
influence (néfaste), comme si les policiers avaient adopté les méthodes
douloureuses et violentes des “arts martiaux” israéliens employés par le gouvernement
d’occupation sioniste pour subjuguer les Palestiniens. L’entraînement
du JINSA israélien était au cœur même de la cruauté de la police envers les
manifestants du mouvement Occupy Wall Street.
Sans oublier que
“Par le cours de l’ Advanced Training School de l’ADL sur les menaces
extrémistes et terroristes, plus de 700 personnels de police de plus de 220
agences fédérales et locales incluant le FBI et la CIA, ont été entraînés par
la police israélienne et les commandants du renseignement”, écrit Blumenthal.
Ce n’est pas
tout. David C, Friedman de l’ADL a croassé dans le Jerusalem Post en
septembre 2015 que “tous ces personnels retournent et sont sionistes.”
Clairement, il se passe une propagande limite lavage de cerveau. L’ADL affirme
“Simplement en 2010, nous avons entraîné plus de 10 500 policiers de tout
le pays.” Ils ont aussi endoctriné plus de 70 000 personnels policiers sur
les “leçons à tirer de l’holocauste”.
D’après ces
chiffres, ce ne doit pas être une surprise que des citoyens innocents soient
bien trop souvent traités comme des ennemis par la police et les officiels du
DHS, soumis à la même brutalisation militaire par les policiers qu’Israël
emploie sur des Palestiniens sans défense.
De New
York à Los Angelès, de Chicago à Dallas et de Detroit à Atlanta et Miami, ainsi
que dans un grand nombre de petits counties (cantons), les sionistes américains
et israéliens ont transformé la police en une vaste armée d’occupation prête à
opprimer et réprimer les citoyens américains.
Une bonne âme a
posté une pétition importante sur le site gouvernemental de la Maison Blanche,
faisant la requête d’une interdiction fédérale pour l’entraînement de la police
dans l’État criminel de guerre d’Israël. Elle vaut bien un soutien, même si
elle n’est que symbolique car étant bien trop peu et bien trop tard.
Ronald L.
Ray —
2 août 2016
url de
l’article original:
~ Traduit de
l’anglais par Résistance 71 ~