Selon le journal turc Yeni Safak Daily, le coup d'État
militaire avorté en Turquie a été organisé par la Maison Blanche. Le
journal fournit des détails tels que : quelles personnes ou organisations qui étaient derrière les préparatifs de cet événement sanglant. Il note que, en raison de la détérioration rapide [1] des relations entre
l'administration Obama et le leader turc Tayyip Erdogan, Washington a lancé,
depuis plusieurs mois, une opération
visant à créer les conditions
préalables pour le renversement du président turc.
Il est à noter qu’une massive guerre de propagande contre
Erdogan couplée avec une forte pression sur la chancelière allemande Angela
Merkel et sur d'autres politiciens européens a été lancée afin d’empêcher
l'adhésion de la Turquie à l'UE, malgré une série d'encouragements et de promesses donnés à Ankara durant les trois dernières décennies. Ces
actions ont été suivies par la demande d’anciens ambassadeurs américains qui ont
publié un appel à Tayyip Erdogan dans Le Washington Post (alias la « voix
de son maître » de la Maison Blanche) exigeant
la démission immédiate d’Erdogan.
Cette nouvelle phase de confrontation entre Ankara et Washington
a commencé en Avril dernier, lorsque les responsables turcs ont menacé d’interdire
au personnel militaire US l'utilisation de la base
militaire d'Incirlik. Pourtant,
la principale raison, derrière la précipitation de ce coup d'État militaire avorté, était le
rapprochement entre Ankara et Moscou, qui a été perçu par la Maison Blanche
comme une menace majeure pour la domination des États-Unis au Moyen-Orient.
Selon une enquête journalistique récente, les services de
renseignement américains ont dépensé plus de 2 milliards de dollars pour les
préparatifs de ce coup avorté. Le
cerveau derrière le coup est l'ancien commandant de la Force internationale
assistance à la sécurité (FIAS) en Afghanistan, le général John F. Campbell. Il
était derrière la planification de cette opération et dans l’embrigadement des officiers
turcs de la base militaire d'Incirlik. Ce
général américain a agi sous la supervision directe de la CIA et en contact
étroit avec le mouvement du clerc auto-exilé Fethullah Gülen, qui réside en
Pennsylvanie. Les
2 milliards de dollars que Washington a décidé de dépenser sur le coup d'État ont
été transférés à Campbell via la banque nigériane UBA. Cette
somme a été utilisée pour corrompre les officiers turcs qui ont décidé de
participer à la tentative de coup d'État manqué.
Campbell a mené les préparatifs de l'opération en Turquie
depuis environ huit mois et demi. La
CIA a créé une équipe spéciale avec comme nom de code "Safari", pour faire fonctionner le processus de complot
et pour les répétitions de toutes les étapes de l'opération.
Selon
des journalistes turcs, Henri Bakrey était le "superviseur
sur place" de la CIA en Turquie. Cet ancien agent de la CIA occupe
maintenant le poste
de directeur du programme Moyen-Orient au Centre international des chercheurs
érudits Woodrow Wilson.
Il est maintenant connu qu’Henri Bakrey tenait des réunions
à Istanbul les 15 et 16 Juillet dans le salon de l’hôtel « l'Île de
Princes ». Barkey
était si confiant de la réussite du coup d’état de la CIA qu'il a même demandé
à l'administration de l'hôtel de l'aider à faire une déclaration publique le 16
Juillet aux sources des médias occidentaux comme CNN, NBC et Voice of America.
Les journalistes turcs signalent que le coup d'État
militaire n'avait pas simplement pour
but de renverser le dirigeant turc et de le remplacer par un candidat plus accommodant
pour les Américains, mais aussi pour obtenir une
base militaire supplémentaire sur le territoire turc pour renforcer
ses activités
subversives contre la Syrie, l'Iran et la Russie .
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