jeudi 1 juin 2017

Attentats en GB. La Première Ministre Theresa May et le MI-6 en sont les architectes



La Première ministre britannique Theresa May, en collusion avec le MI-6, a contribué à la mise en place de l'ensemble des circonstances qui ont mené à l'attaque de Manchester qui a tué 22 personnes. De nouvelles informations ont révélé les liens étroits entre l'agence d’espionnage britannique MI-6 et les Libyens du Royaume-Uni, dont la presque totalité étaient basés à Manchester.

Lorsque Theresa May était ministre de l'Intérieur en 2011, elle a créé un programme de formation accélérée ayant pour objectif de radicaliser les Libyens de Manchester, tout en sachant que cela  mènerait, tôt ou tard,  à des attaques terroristes sur le sol britannique.

Selon yournewswire.com, à la fin des années 1990, le MI-6 a parrainé les voyages à l'étranger de ces apprentis terroristes islamistes, les aidant à devenir des «combattants de la liberté» contre Kadhafi, connus sous le nom de combattants du Groupe islamique combattant en Libye [1] (GICL).
Jonathan Cook rapporte:
Après le 11 septembre, le GICL est devenu une organisation proscrite pour son agenda djihadiste extrémiste. Mais il était de retour dans les affaires avec le MI-6 après 2011 pour aider la Grande Bretagne et l’Occident dans leur opération « Printemps arabe ». Les terroristes du GICL ont été encouragés à  supprimer Kadhafi, car l’Occident impérialiste a décrété que la Libye était devenue la cible d'une plus grande «intervention humanitaire» musclée, accompagnée de bombardements et d’assassinats sans aucune retenue. Salman Abedi, le jeune homme responsable de l'attaque de Manchester, et son père ont fait partie de ces terroristes envoyés par la GB, il avait 16 ans à l'époque.
 Theresa May and MI6 knew about Manchester attacks in advance
Alors, où est la couverture médiatique de tout cela? Pourquoi les journalistes ne déclarent-ils pas ou ne poursuivent ces pistes? Pouvons-nous vraiment faire confiance aux services de sécurité britanniques pour enquêter sur leur propre comportement? Cet épisode ne soulève-t-il pas de problèmes de sécurité nationale vitale pour un pays réputé comme modèle démocratique ?
Et qui a donné l'approbation d'une telle politique, qui devait radicaliser au moins une partie de la communauté libyenne britannique et leur fournir une formation militaire et une expérience qu'ils seraient certain de ramener au Royaume-Uni?
Et voici le hic.
Parce que quand le MI-6 a lancé ses terroristes islamistes britanniques-libyens sur la Libye en 2011, Theresa May était ministre de l'Intérieur. May connaissait certainement la politique du MI-6 et l'a sans doute approuvée. Et maintenant elle est au milieu d'une campagne électorale générale. Si elle perd, Jeremy Corbyn est placé pour devenir premier ministre à sa place. Ce n'est pas une perspective que les grands médias de propagande mensongère semblent disposés à accepter, même ceux supposément libéraux de gauche, comme le Guardian.
Et donc, l'histoire du MI-6 et de May, leur parrainage du djihadisme islamique et le "retour de flamme" au Royaume-Uni qui vient d'être connu à Manchester. Leur devise est « il ne faut est un « chat qui dort », ce qui veut il ne faut pas réveiller une histoire ancienne qui pourrait causer du tort à un tas de personnes …..
Pendant ce temps, Corbyn est assailli par la May et les grands médias menteurs pour tenter de relancer la politique étrangère du Royaume-Uni et le terrorisme engendré par cette politique.
 
NOTES

[1] Le Groupe islamique combattant en Libye (GICL, Al-Jama’a al-Islamiyyah al-Muqatilah bi-Libya), aujourd'hui disparu, était une organisation islamiste armée qui luttait contre le régime de la Jamahiriya arabe libyenne, dirigé par le colonel Mouammar Kadhafi, et s'était distinguée en menant des attaques meurtrières à Benghazi et à Darnah avant d'être mise hors d'état de nuire par les autorités libyennes.  Ses dirigeants ont été formés par la CIA en Afghanistan, jouant le rôle d'«agent de renseignement » pour le compte de la CIA et du MI6, le service de renseignement britannique. Le GICL a été directement appuyé par l’OTAN durant la Guerre civile libyenne. Le chef de l’État islamique (Daech) au Maghreb est un protégé de l’Occident. Ancien agent du MI-6, ancien chef rebelle allié aux forces de l’OTAN lors de l’opération qui a assassiné Kadhafi en Libye, ancien chef d’une fausse « Armée syrienne libre » Abdelhakim Belhadj est un exemple qui illustre les liens troubles entre l’Occident et les groupes terroristes islamistes. Ancien chef du Groupe islamique combattant en Libye (GICL), renommé en 2007 Al-Qaïda en Libye, Abdelhakim Belhaj tente par quatre fois d’assassiner Mouammar el-Kadhafi entre 1995 et 1998 pour le compte du MI-6 britannique. Le Conseil national de transition le nomme après l'assassinat du leader Kadhafi, sur proposition de l’Otan, Gouverneur militaire de Tripoli. Fin 2011, il part en Syrie et prend la tête de l’Armée syrienne libre, une organisation créée par la France pour renverser la République arabe syrienne. Il revient bientôt en Libye et installe les Frères musulmans au pouvoir à Tripoli. Il met en place des camps d’entraînement de Daech en Libye à Derna, Syrte et Sebrata, ainsi qu’un bureau en Tunisie, à Djerba. Il a été reçu le 2 mai 2014 au Quai d’Orsay. 

VOIR AUSSI : 

Le kamikaze de Manchester était un "terroriste modéré" du MI-5 britannique

Hannibal GENSERIC