La Première
ministre britannique Theresa May, en collusion avec le MI-6, a contribué à la
mise en place de l'ensemble des circonstances qui ont mené à l'attaque de
Manchester qui a tué 22 personnes. De nouvelles
informations ont révélé les liens étroits entre l'agence d’espionnage britannique
MI-6 et les Libyens du Royaume-Uni, dont la presque totalité étaient basés à
Manchester.
Lorsque
Theresa May était ministre de l'Intérieur en 2011, elle a créé un
programme de formation accélérée ayant pour objectif de radicaliser les Libyens
de Manchester, tout en sachant que cela mènerait, tôt ou tard, à des attaques terroristes sur le sol britannique.
Selon yournewswire.com, à la fin des
années 1990, le MI-6 a parrainé les voyages à l'étranger de ces apprentis
terroristes islamistes, les aidant à devenir des «combattants de la liberté»
contre Kadhafi, connus sous le nom de combattants du Groupe islamique
combattant en Libye [1] (GICL).
Jonathan Cook rapporte:
Après le 11
septembre, le GICL est devenu une organisation proscrite pour son agenda djihadiste
extrémiste. Mais il était de retour dans les affaires avec le MI-6 après 2011 pour
aider la Grande Bretagne et l’Occident dans leur opération « Printemps
arabe ». Les terroristes du GICL ont été encouragés à supprimer Kadhafi, car l’Occident impérialiste
a décrété que la Libye était devenue la cible d'une plus grande «intervention
humanitaire» musclée, accompagnée de bombardements et d’assassinats sans aucune
retenue. Salman Abedi, le jeune homme responsable de l'attaque de Manchester,
et son père ont fait partie de ces terroristes envoyés par la GB, il avait 16
ans à l'époque.
Alors, où
est la couverture médiatique de tout cela? Pourquoi les journalistes ne
déclarent-ils pas ou ne poursuivent ces pistes? Pouvons-nous vraiment faire
confiance aux services de sécurité britanniques pour enquêter sur leur propre
comportement? Cet épisode ne soulève-t-il pas de problèmes de sécurité
nationale vitale pour un pays réputé comme modèle démocratique ?
Et qui a
donné l'approbation d'une telle politique, qui devait radicaliser au moins une
partie de la communauté libyenne britannique et leur fournir une formation
militaire et une expérience qu'ils seraient certain de ramener au Royaume-Uni?
Et voici le hic.
Parce que
quand le MI-6 a lancé ses terroristes islamistes britanniques-libyens sur la
Libye en 2011, Theresa May était ministre de l'Intérieur. May connaissait
certainement la politique du MI-6 et l'a sans doute approuvée. Et maintenant
elle est au milieu d'une campagne électorale générale. Si elle perd, Jeremy
Corbyn est placé pour devenir premier ministre à sa place. Ce n'est pas une
perspective que les grands médias de propagande mensongère semblent disposés à
accepter, même ceux supposément libéraux de gauche, comme le Guardian.
Et donc,
l'histoire du MI-6 et de May, leur parrainage du djihadisme islamique et le "retour
de flamme" au Royaume-Uni qui vient d'être connu à Manchester. Leur devise
est « il ne faut est un « chat qui dort », ce qui veut il ne
faut pas réveiller une histoire ancienne qui pourrait causer du tort à
un tas de personnes …..
Pendant ce
temps, Corbyn est assailli par la May et les grands médias menteurs pour tenter
de relancer la politique étrangère du Royaume-Uni et le terrorisme engendré par
cette politique.
NOTES
[1] Le Groupe islamique combattant en Libye (GICL, Al-Jama’a
al-Islamiyyah al-Muqatilah bi-Libya), aujourd'hui disparu, était une
organisation islamiste armée qui luttait contre le régime de la Jamahiriya arabe
libyenne, dirigé par le colonel Mouammar Kadhafi, et s'était distinguée en menant
des attaques meurtrières à Benghazi et à Darnah avant d'être mise hors d'état de nuire par
les autorités libyennes. Ses dirigeants ont été formés par la CIA
en Afghanistan, jouant le rôle d'«agent de renseignement » pour le compte
de la CIA et du MI6, le service de renseignement britannique. Le
GICL a été directement appuyé par l’OTAN durant la Guerre civile
libyenne. Le chef de l’État islamique (Daech) au Maghreb est un protégé de
l’Occident. Ancien agent
du MI-6, ancien chef rebelle allié aux forces de l’OTAN lors de
l’opération qui a assassiné Kadhafi en Libye, ancien chef d’une
fausse « Armée syrienne libre » Abdelhakim Belhadj est un
exemple qui illustre les liens troubles entre l’Occident et les groupes
terroristes islamistes. Ancien chef du Groupe islamique combattant en Libye
(GICL), renommé en 2007 Al-Qaïda en Libye, Abdelhakim Belhaj tente par quatre
fois d’assassiner Mouammar el-Kadhafi entre 1995 et 1998 pour le compte du MI-6
britannique. Le Conseil national de transition le nomme après l'assassinat
du leader Kadhafi, sur proposition de l’Otan, Gouverneur militaire de Tripoli.
Fin 2011, il part en Syrie et prend la tête de l’Armée syrienne libre, une organisation créée par la France pour
renverser la République arabe syrienne. Il revient bientôt en Libye
et installe les Frères musulmans au pouvoir à Tripoli. Il met en place des
camps d’entraînement de Daech en Libye à Derna, Syrte et Sebrata, ainsi qu’un bureau en Tunisie, à Djerba. Il a été reçu le 2
mai 2014 au Quai d’Orsay.
VOIR AUSSI :