Le tout dernier avion de combat russe, Su-27SM a été
installé sur la base aérienne de Hmeimim en Syrie. Alors que les
États-Unis multiplient les menaces de frappes contre l'armée syrienne,
le déploiement de cet arme de combat a tout son sens : la Russie ne
renoncera à aucun prix à son alliance avec l'État syrien.
Le
président syrien Bachar al Assad s'est en effet rendu le mardi 27 juin
sur la base aérienne d'Hmeimim dans l'ouest de la Syrie. Des photos
montrent l’installation d’un chasseur russe Su-27SM sur la base
précitée.
Selon Sputnik aucun bombardier russe de type Su-27SM
n’avait été installé jusqu’à présent en Syrie. Le chasseur en
question est un appareil fabriqué récemment par la Russie.
Des
missiles RVV-SD qui font partie des nouveaux missiles téléguidés
air-air, ont été également constatés sur les images de la visite de
Bachar Assad de la base aérienne de Hmeimim.
Cette version modernisée du Sukhoi, dispose d’un cockpit doté de 4
écrans multifonctions couplé à une nouveau système de communication
sécurisé et plus résistant au brouillage. Les logiciels radars ont été
adaptés pour permettre l’utilisation de la gamme la plus récente en
matière de missiles «air-air» et «air-surface» de longue portée. Le
SU-27SM est une version polyvalente capable de remplir des missions
de combat en utilisant efficacement et avec une haute précision les
armes "air-surface» y compris par guidage avec GPS (GLONASS). Selon
Sukhoi, le SU-27SM est presque deux fois plus efficace que son
prédécesseur, le Su-27C. Il est propulsé par deux moteurs Saturn
AL-31F-M1.
A Hmeimim, le président syrien a pris connaissance du Terminator
Lors de la
visite inopinée du président syrien Bachar al-Assad à la base aérienne russe de
Hmeimim, dans la province de Lattaquié, tous les projecteurs s’étaient fixés
sur lui alors qu’il montait à bord de l’avion de combat russe. D’aucuns médias
s’étaient même lancés dans des spéculations sur l’identité de l’appareil,
avançant qu’il s’agissait d’un Su-27 SM que la Russie venait tout juste de
déployer en Syrie.
Mais c’est avec
un autre armement que l’évènement a eu lieu.
Selon l’agence
russe Ria Novosti, cité par Média de guerre, la visite du numéro un syrien a
révélé pour la première fois la présence en Syrie du véhicule blindé de soutien
des chars, le BMPT Terminator-2.
C’est le chef de
l’état-major de l’armée russe, Valery Grassimov , présent dans la base lors de
l’arrivée de M. Assad qui a présenté ce véhicule de combat.
Construit sur la
base du châssis du char T-72, il est doté de deux canons automatiques 2A42 de
30 mm, de deux dispositifs de lancement de missiles antichar supersoniques
Ataka-T, de deux lance-grenades automatiques AG-17D et d’une mitrailleuse de
7,62 mm. Le véhicule est capable de traquer et détruire trois cibles à la fois
sur 360 degrés.
Des experts
croient que l’apparition de ce véhicule de combat en Syrie pourrait servir de
test pour ses capacités et sa compatibilité aux besoins de l’armée. Son
sort pourrait être décidé en Syrie.
Syrie : l’intervention américaine n’est qu’un coup de bluff
Esmaïl Kossari, un expert militaire iranien, a déclaré que les États-Unis ne cessaient de recourir à divers prétextes pour attaquer la Syrie, dont le prétexte mensonger de l’emploi d’armes de destruction massive par l’armée syrienne contre son propre peuple.Pour lui, les victoires remarquables de la nation syrienne sont les principales causes de la menace américaine d’attaquer la Syrie.
« Tout en faisant un tapage médiatique, les membres de l’administration américaine tentent de justifier en quelque sorte ses prochains crimes dans la région, mais ils bluffent ; ils ne sont pas en mesure de mener une intervention militaire à long terme en Syrie », a-t-il précisé.Cet ex-membre de la Commission de la sécurité nationale et de la politique étrangère de l’Assemblée islamique d’Iran a tenu à faire allusion au passé belliciste des Américains dans la région pour affirmer :
« S’ils étaient capables d’avoir une présence militaire permanente dans un pays tel que la Syrie, ils n’inciteraient jamais d’autres gouvernements, dont le gouvernement saoudien, à s’immiscer dans les affaires du Yémen, de la Syrie et de l’Irak et ils interviendraient directement sans l’autre d’autrui. »M. Kossari a précisé que l’invasion américaine en Irak et en Afghanistan avait coûté la vie à de nombreuses personnes sans avoir obtenu d’acquis palpables, voilà pourquoi les États-Unis ne débarqueront jamais avec beaucoup de militaires en Syrie.
Que prévoient les Saoudiens pour Daech après sa défaite à Mossoul?
Le quotidien saoudien de publication londonienne Ach-Charq al-Awsat s'est penché sur le sort qui devrait être celui de Daech après sa défaite à Mossoul qu'il occupait depuis 2014. Selon le journal qui fait écho aux positions du parrain de Daech au Moyen-Orient à savoir l'Arabie saoudite, trois scénarios sont désormais imaginables pour Daech à Mossoul.
"Les options de Daech après sa défaite à Mossoul semblent limitées. Il est exclu que les combattants de Daech se rendent aux forces irakiennes. Par conséquent, ces derniers n'ont d'autres choix que de se livrer désormais à la guérilla", note le journal comme pour définir une ligne de conduite à suivre par les terroristes. Mais le quotidien n'en reste pas là : les combattants de Daech pourront tout autant suivre leur parcours en se transformant en "loups solitaires" et en agissant à leur propre guise en Irak et ailleurs.
Et Ach-Charq al-Awsat d'écrire: "bien que cette option soit dangereuse, elle fera néanmoins moins de victime qu'une lutte armée à grande échelle". Pour le journal, la troisième voie que les terroristes pourraient suivre, consisterait à former des "poches de résistance" en Égypte et en Libye.
A en croire donc le journal saoudien, la fin de Daech en Irak ne signifie pas pour autant le démantèlement de ce groupe à travers la région. Les terroristes daé-chiens wahha-bites de Daech continueront donc à vivoter à travers la région, en Égypte ou encore en Libye.
Les forces irakiennes ont libéré plus de 50% de la vieille ville de Mossoul, dernier fief de Daech dans cette ville, a annoncé le centre d’information de la guerre de l’Irak. Jeudi, le Premier ministre irakien, Haïder al-Abadi, a pour sa part annoncé la fin imminente de Daech à Mossoul en le qualifiant d’État factice.
Des religieux de l’État islamique reconnaissent leur défaite à Mossoul et la mort d'Abou Bakr al-Baghdadi
Abou Baraa al-Mawseli, l'un des principaux dirigeants de l'État islamique et le chef adjoint pour le secteur de Tal Afar, à l'ouest de la province, a prononcé un sermon lors de la prière du vendredi dans lequel il a
reconnu la défaite de l'Ett islamique à Mossoul.
Abou Baraa a également déclaré que Tal Afar devenait «le siège temporaire du califat».
Dans un autre sermon dans la même ville, Abou Qutaiba, un autre
assistant principal du chef suprême de l’État islamique, Abou Bakr
al-Baghdadi, a éclaté en sanglots lorsqu'il a parlé de ce dernier dans
son prêche. Il aurait alors marmonné quelques mots suggérant la mort de Baghdadi, selon un témoin de la scène.Les spéculations et Les rapports contradictoires sur sa survie et l'endroit où il pourrait se trouver n'ont pas cessé au cours de ces dernières années. Dernièrement, le ministère de la Défense russe a affirmé qu'il était sûr de sa mort à 100%.
Sources diverses.