Ben Wallace a déclaré que le Royaume-Uni autoriserait les Ukrainiens à commencer immédiatement à s'entraîner avec les chars dans le cadre d'un nouveau programme d'aide militaire britannique, dévoilé vendredi avant une conférence des ministres occidentaux de la Défense à Ramstein, en Allemagne.
Le ministre britannique a déclaré aux Communes qu'il "exhorterait ses collègues allemands" à au moins autoriser la Pologne, la Finlande et d'autres pays à réexporter des Leopard 2 de fabrication allemande dans les prochains jours.
"Il y a actuellement un débat en Allemagne sur la question de savoir si un char est une arme offensive ou défensive. Eh bien, cela dépend de l'utilisation que vous en faites. Si vous l'utilisez pour défendre votre pays, je parierais qu'il s'agit d'un système d'arme défensif », a déclaré Wallace aux députés.
Toute décision de Berlin d'autoriser la réexportation des Léopards, utilisés par 13 pays de l'OTAN, ou d'en donner certains, serait une décision prise dans le cadre d'un effort allié plus large, a ajouté Wallace. "Je sais qu'il y a eu des inquiétudes dans le corps politique allemand qu'ils ne veulent pas y aller seuls. Eh bien, ils ne sont pas seuls », a-t-il déclaré
Les analystes du groupe de réflexion de l'Institut international d'études stratégiques (IISS) estiment que l'Ukraine a besoin d'au moins 100 chars occidentaux pour l'aider à monter une offensive printanière réussie contre la Russie.
Pour atteindre les chiffres requis, il faudrait l'aide de Berlin. Selon l'IISS, plus de 2.300 chars Leopard-2 sont disponibles ou stockés dans 13 pays de l'OTAN, alors qu'il n'y a que 227 chars Challenger 2 dans toute l'armée britannique.
La Pologne et la Finlande, avec des flottes importantes de chars de fabrication allemande, ont toutes deux indiqué qu'elles étaient chacune disposées à donner des nombres similaires au Royaume-Uni, si Berlin les y autorise.
Même dans ce cas, davantage de pays devront se manifester pour atteindre le niveau 100, selon l'IISS, qui serait nécessaire. Certains pays, comme l'Espagne, ont déjà averti que leurs tanks étaient en trop mauvais état pour faire un don.
Le ministre britannique a également déclaré que le Royaume-Uni viserait à former 20.000 soldats ukrainiens cette année, avec l'aide de divers pays partenaires, dont l'Australie. L'année dernière, la Grande-Bretagne a formé 11 000 personnes pour Kiev.
En outre, la Grande-Bretagne fera don de huit canons d'artillerie AS90 et 100 millions d’obus d'artillerie a déclaré Wallace, et "des centaines " de véhicules blindés plus légers, dont certains pourraient être achetés par le Royaume-Uni auprès d'autres sources, puis donnés à Kiev.
Les troupes britanniques ont été informées par le général Sir Patrick Sanders, le chef d'état-major général, dans un e-mail interne que "l'Ukraine a besoin de nos chars et de nos canons maintenant" et qu'il était convaincu que le pays mettrait le don britannique "à bon escient".
Mais le chef de l'armée a reconnu que donner des "capacités de victoire" nous "laisserait temporairement plus faibles en tant qu'armée, on ne peut le nier" - et a souligné que les remplacements de l’arme AS90 seraient apportés plus rapidement que prévu, en 2027
Le conseiller en chef du président ukrainien a déclaré que son pays était très reconnaissant au peuple britannique et au Premier ministre, Rishi Sunak, pour le dernier programme d'aide militaire. « La liste des cadeaux est vraiment impressionnante. Nous en ferons bon usage pour défendre notre liberté", a-t-il ajouté.
La Russie a déclaré que la Grande-Bretagne utilisait l'Ukraine "comme un outil pour atteindre ses objectifs anti-russes", selon le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Mettant en garde l'Occident contre de nouveaux approvisionnements en armes, Peskov a ajouté : "Ces chars brûlent et brûleront comme les autres."
La Grande-Bretagne affirme qu'elle n'a jamais perdu un char Challenger-2 au combat, bien que la dernière fois qu'ils aient été déployés, c'était en Irak. Auparavant, ils étaient utilisés lors d'opérations militaires en Bosnie et au Kosovo vers la fin de la décennie précédente.
Une décision est désormais attendue de l'Allemagne avant la réunion de Ramstein vendredi. Mais il y a eu des remous à Berlin après que la ministre de la Défense, Christine Lambrecht, a annoncé sa démission après une série de bévues.
Lambrecht a demandé au chancelier allemand, Olaf Scholz, d'accepter sa démission, a-t-elle déclaré dans un communiqué lundi matin, à la suite de nombreuses spéculations ces derniers jours selon lesquelles elle se retirerait.
Le jugement de Scholz a été remis en question au sujet de sa nomination de Lambrecht en premier lieu. Il est sous pression pour la remplacer par une autre femme, afin de remplir son engagement d'avoir un nombre égal d'hommes et de femmes dans son cabinet.
"Des mois d'attention médiatique sur moi ne permettent pas des reportages et des discussions factuelles sur les soldats, l'armée et la politique de sécurité dans l'intérêt des citoyens allemands", a déclaré Lambrecht dans sa déclaration de démission.
Dès le début de sa nomination en décembre 2021, Lambrecht était considérée comme une candidate faible pour le poste. Les initiés disent que l'ancien juge ministre avait initialement espéré obtenir le rôle du ministère de l'intérieur.
Lorsque Scholz a annoncé une énorme augmentation des dépenses militaires avec la création d'un fonds d'investissement de 100 milliards d'euros pour les forces armées allemandes au début de la guerre en Ukraine, Lambrecht a semblé aux prises avec l'ampleur du défi consistant à amener l'armée en forme.
La lenteur apparente à livrer accompagnait des rapports répétés sur la nature du mauvais équipement de l'armée. Le mois dernier, lors d'un exercice d'entraînement, les 18 véhicules d'infanterie Puma déployés ont dû être mis hors service en raison de difficultés techniques, bien qu'ils soient l'un des équipements les plus avancés de l'armée.
Russie : les chars britanniques "brûleront" en Ukraine
De plus, Washington veut également envoyer cinquante véhicules blindés de combat Bradley
• Le Kremlin dit que les chars ne changeront pas l'issue du conflit
• Un animateur de télévision russe dit que la Grande-Bretagne est entrée en guerre contre la Russie
• La télévision d'État discute de la reprise des essais nucléaires
MOSCOU, 16 janvier (Reuters) - Le Kremlin a déclaré lundi que les chars que la Grande-Bretagne envisage d'envoyer en Ukraine "brûleront", avertissant l'Occident que la fourniture d'une nouvelle série d'armes plus avancées à l'Ukraine ne changerait pas l'issue de la guerre.
Depuis que le président Vladimir Poutine a ordonné l'envoi de troupes en Ukraine le 24 février, les États-Unis et leurs alliés ont fourni des dizaines de milliards de dollars d'armes, notamment des systèmes de roquettes, des drones, des véhicules blindés et des systèmes de communication.
La Grande-Bretagne a annoncé samedi qu'elle enverrait 14 de ses chars de combat principaux Challenger-2 ainsi que d'autres soutiens d'artillerie avancés dans les semaines à venir.
"Ils utilisent ce pays [l'Ukraine] comme un outil pour atteindre leurs objectifs anti-russes", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, interrogé sur les chars britanniques.
"Ces chars brûlent et brûleront comme les autres", a déclaré Peskov.
Peskov a déclaré que les nouveaux approvisionnements en provenance de pays comme la Grande-Bretagne et la Pologne ne changeraient pas la situation sur le terrain, mais constituaient une tentative de prolonger le conflit qui, selon lui, apporterait finalement "plus de problèmes" à l'Ukraine.
Poutine a déclaré dans une interview diffusée dimanche que l'opération militaire en Ukraine avait pris un élan positif et qu'il espérait que ses soldats remporteraient plus de victoires après que la Russie ait pris le contrôle de la ville minière de Soledar, dans l'est de l'Ukraine.
Le chef du Kremlin présente désormais la guerre en Ukraine comme une bataille existentielle contre un Occident agressif et arrogant, et a déclaré que la Russie utiliserait tous les moyens disponibles pour se protéger et protéger son peuple contre tout ennemi.
Vladimir Solovyev, présentateur pro-Kremlin à la télévision d'État Rossiya 1, a déclaré que tous les pays occidentaux qui fournissaient des armes plus avancées à l'Ukraine devraient être considérés comme des cibles légitimes pour la Russie.
"De facto, la Grande-Bretagne est entrée en guerre", a déclaré Solovyev à son talk-show phare du dimanche soir à la télévision d'État. "Je considère que la Grande-Bretagne est désormais une cible légitime pour nous."
Ses commentaires ont été suivis d'une discussion à la télévision d'État avec le législateur Andrei Gurulyev sur l'utilité de reprendre les essais nucléaires de la Russie pour que le monde entier "frissonne", et même d'anéantir la Grande-Bretagne.
"S'il n'y a pas de Londres, alors nous aurions la victoire", a déclaré Gurulyev. "Sur la Grande-Bretagne, j'ai dit il y a six mois qu'elle devrait être effacée de la surface de la terre." Source
Hannibal Genséric
Ben Wallace = juif belliqueux
RépondreSupprimerhttps://m.youtube.com/watch?v=puqragNCDkY
RépondreSupprimerhttps://m.youtube.com/watch?v=ueF6VNm7jlA
Je suis tombé par hasard sur les analyses shorts et cinglantes de ce monsieur (Gérard fauré).
Ses commentaires soulèvent le voile sur un tabou entretenu par les gouvernements européens.
La fabrication depuis des décennies, par le lobby ukrainien ashkénaze, d'une population ukrainienne néonazi.
Les témoignages affluent de toute l'Europe du comportement désastreux et violent des réfugiés ukrainiens.
Hello !
RépondreSupprimerPréparez vous au 23/11/2023 ...ça va saigner...oup's...je voulais dire ça va vitrifier.
Aloïs Irlmaier, décédé en 1959, a reçu des informations sur le futur par des entités immatérielles, comme tous les autres prophètes. Certaines expressions, obscures depuis des décennies, deviennent limpides de nos jours. Par exemples "des essaims de pigeons sortent du sable", " je vois la terre comme une boule sur laquelle des colombes blanches s’envolent devant moi en très grand nombre sortant du sable". Maintenant on comprend que ses pigeons et ses colombes sont des drones.
RépondreSupprimerLe sort de l'Angleterre reçu par Irlmaier : " Une partie de l’Angleterre disparaît engloutie quand la chose tombe dans la mer, lâchée par le pilote venant de l'est. Alors la mer se dresse comme une pièce solide avant de retomber. Je ne sais pas ce que c’est ". Avec nos connaissances actuelles cela donne : une partie de l'Angleterre tombe dans la mer lorsque qu'une bombe Poséidon est larguée d'un avion près des côtes anglaises.
Je pense que le largage à partir d'un avion, et pas d'un sous-marin, d'une bombe Poséidon, pour détruire l'Angleterre, se passera cette année 2023.
Ce qui est très troublant est le fait que les actualités confirment formellement que toutes les prophéties concernent les événements de notre présent, et de notre futur très proche.