Rahm Emanuel, premier chef d’équipe du président Obama (et qui a également officié en tant que conseiller d’Obama concernant le Mossad israélien) a dit cette phrase célèbre : « On ne doit jamais laisser pourrir une crise importante. Et ce que je veux dire par là, c’est qu’il faut profiter de cette occasion pour faire des choses autrefois impensables ».
Des
personnes, des groupes, des industries entières, voire des nations,
tirent parfois avantage de crises ou de catastrophes. Les grands
banquiers par exemple adorent la guerre, car cela force les
gouvernements à emprunter d’immenses sommes d’argent à intérêts
composés. Les fabricants d’armes font également d’énormes profits. Et le
Big Government s’en sort souvent grandi en temps de guerre, puisqu’il confisque les richesses de son peuple et réduit ses droits.
La
crise actuelle de Daesh enrichit énormément certaines personnes. Selon
LiveLeaK.com, le gouvernement étasunien dépense 200 millions de dollars
par semaine pour bombarder l’Irak et la Syrie. Si le coût total de la
campagne anti-EIIL atteint les 500 milliards de dollars prévus, LiveLeak estime que les
États-Unis auront dépensé 30 millions de dollars par membre de Daesh.
Cela reviendrait moins cher de les payer 20 millions de dollars chacun
afin qu’ils s’en aillent.
Mais
il ne s’agit évidemment pas que des banquiers, du complexe
militaro-industriel et des gouvernements qui exploitent cette crise
internationale. Un groupe par dessus tous a démontré toute sa maîtrise
pour profiter d’une crise : le mouvement sioniste lié à Israël.
Les
sionistes ont tiré avantage de la première grande crise du 20e siècle,
la Première Guerre mondiale, pour imposer la déclaration de Balfour de
1917 au gouvernement britannique. Cette déclaration, qui engageait le
gouvernement britannique à une notion bizarre de « nation juive »
en Palestine, a été présentée aux Britanniques comme un fait accompli
virtuel par Lord Rothschild, le banquier le plus riche du monde.
Pourquoi
les Britanniques se sont-ils mis dans ce pétrin en signant la
déclaration de Balfour ? Certains prétendent que Lord Balfour a fait
cela par pure bonté de cœur. Les soutiens de cette théorie pensent que
Balfour et l’élite britannique se sont tout simplement sentis attristés
par le sort funeste subi par les juifs persécutés dans le monde, et ont
voulu faire un petit geste pour eux, sans aucune arrière-pensée.
Une
interprétation plus réaliste soutient que la Grande-Bretagne a donné la
Palestine à Lord Rothschild dans le cadre d’un quiproquo : en échange
de la Palestine, les Rothschild et leur cartel international de
banquiers aideraient la Grande-Bretagne à remporter la Seconde Guerre
mondiale. Comment ? En utilisant leur pouvoir sur les médias et le
secteur financier américain pour pousser les États-Unis à entrer en
guerre. Si la Grande-Bretagne n’avait pas remporté la Seconde Guerre
mondiale, il aurait évidemment été impossible de voler la Palestine à
l’empire Ottoman et de la donner aux Rothschild.
Si
la Première Guerre mondiale n’avait pas eu lieu, les sionistes
n’auraient jamais envahi la Palestine, et les terroristes de l’État juif
n’auraient jamais mis en œuvre le nettoyage ethnique des Palestiniens
ni créé leur régime d’apartheid et d’occupation. « Israël » n’existerait pas.
Il
en va de même pour la Seconde Guerre mondiale. Hitler et les sionistes
voulaient la même chose : forcer les juifs européens à quitter l’Europe. À cet effet, les sionistes ont coopéré avec Hitler.
Ils lui ont même proposé de combattre aux côtés de l’Allemagne nazie.
Le livre de Lenni Brenner contient 51 documents, dont des preuves
conséquentes de la coopération nazie-sioniste avant et pendant la
Seconde Guerre mondiale.
La Seconde
Guerre mondiale a tué environ 60 millions de personnes, un holocauste
sans précédents, mais tout comme la Première Guerre mondiale, elle a
fait les affaires des sionistes. La justice des vainqueurs de
Nuremberg et la diabolisation des vaincus de la part des vainqueurs qui
écrivent l’Histoire ont créé un mythe qui raconte que les juifs ont,
d’une manière ou d’une autre, souffert davantage que les plus de 54
millions de non-juifs qui ont également été tués au cours de la Seconde
Guerre mondiale. Cette onde de propagande savamment orchestrée a
créé une compassion répandue pour les juifs, dont les sionistes se sont
servis pour leur projet terroriste d’État juif. Sans Seconde Guerre
mondiale, il n’y aurait eu aucun nettoyage ethnique des juifs en Europe,
ni sacralisation de l’Holocauste avec une Histoire qui glorifie la
souffrance juive, ni de nettoyage ethnique de la Palestine, ni la
création d’Israël.
Les seuls vrais vainqueurs des deux guerres mondiales ont été les sionistes.
Les
deux guerres mondiales ont-elles été orchestrées par les Rothschild et
leurs camarades banquiers sionistes ? Le simple fait de poser cette
question vous fera expulser de la plupart des universités occidentales.
La citation de Voltaire « Pour savoir qui vous dirige vraiment, il suffit de regarder ceux que vous ne pouvez pas critiquer » suggère que ce tabou qui recouvre de telles questions provient de leurs réponses probables.
Depuis
le 11 septembre 2001, les sionistes ont profité de la nouvelle crise
globale : la soi-disant guerre contre le terrorisme, ou plus exactement,
la guerre contre l’Islam. Dans son livre The Stock Doctrine,
Naomi Klein révèle qu’au début de l’année 2001, le gouvernement
israélien, qui se trouvait dans une situation financière désespérée, a
transféré de vastes sommes d’argents dans l’industrie naissante de la
« sécurité » anti-terroriste. Ils ont eu le jackpot le 11 septembre,
comme par exemple Larry Silverstein, un ami proche de Netanyahou, qui a
acheté le World Trade Center (qui devait, de toutes façons, être détruit, car il était condamné pour l’amiante peu avant le 11
septembre) a doublé l’assurance, a réclamé une double indemnité pour « deux attaques terroristes différentes » (les deux avions), et est reparti avec des milliards de dollars de profits. Voir aussi : le vol de l'or chinois déposé au WTC.
Aujourd’hui, les sionistes tentent de tirer profit de la montée d’un soi-disant « État islamique ». Les médias de masse sous
le joug des sionistes utilisent la barbarie de l’État Islamique pour
salir l’Islam tout entier, en dépit du fait que chaque entité islamique
sur Terre s’oppose ouvertement aux terroristes de Daech et des diverses factions assimilées : Al-Qaïda, Al-Nosra, etc. Les récentes
vidéos de décapitations fournissent à la perfection des éléments de
propagande islamophobe, bien que d’authenticité douteuse, à tel point
que même Al-Jazeera insinue que ces exécutions ont probablement été
filmées en Israël.
Outre la propagande anti-islam, la « crise de Daesh »
fournit aux sionistes un vecteur sectaire pour divertir, de diviser et
de conquérir le berceau de l’Islam et les peuples du Moyen-Orient. Les
sectaires fous de Daesh assassinent massivement les musulmans qui ne
partagent pas leurs opinions perverties. Ils tuent également massivement
des chrétiens et des yézidis, et fournissent aux sionistes un prétexte
pour armer les groupes séparatistes kurdes. En divisant les peuples du
Moyen-Orient en groupes sectaires et ethniques, et en les encourageant à
se couper la gorge les uns les autres, la « crise de l’EIIL » fait les affaires des sionistes… et exécute le plan d’Oded Yinon, qui consiste à diviser les voisins d’Israël en
autant de pièces de mosaïque sans pouvoirs, en fiefs balkanisés.
Les
sionistes espèrent également que la montée de l’État Islamique fournira
aux États-Unis un prétexte pour bombarder la Syrie… et que les bombes
américaines se dirigeront contre les ennemis de l’État Islamique (et de
l’État juif), c’est à dire le gouvernement du président syrien, Bashar
al-Assad. Les Israéliens ont déjà abattu un avion syrien dans le but de
provoquer le gouvernement syrien afin qu’il réagisse contre les
bombardiers américains.
Jusqu’ici, il
semble que les Américains s’en tiennent aux intentions qu’ils ont
exprimées, c’est à dire : bombarder l’État Islamique et ses alliés, et pas
le gouvernement syrien. Le New York Times, journal
libéral-sioniste, a déjà critiqué ouvertement, via un édito, la campagne
de bombardements étasunienne contre Daesh, la qualifiant d’erreur car
elle aidera le gouvernement d’Assad.
Les
sionistes, dont Samantha Powers, ont ouvertement déclaré qu’ils veulent
utiliser la campagne de bombardements étasunienne en Syrie pour
renverser le gouvernement syrien. S’ils n’obtiennent pas
satisfaction, ils pourraient caresser des projets encore plus tordus
pour parvenir à leurs fins en utilisant la « crise de Daesh ». La
récente intrusion d’un individu hostile à la Maison Blanche, tout comme
des précédentes intrusions (comme la menace de mort sioniste anti-Obama
publiée il y a quelques années par l’éditorialiste Andrew Adler du Jewish Times) pourraient n’être que des avertissements au président étasunien : « Bombarde Assad, ou tu finiras comme JFK ! »
Pire
encore, les sionistes pourraient projeter un autre événement
psychologiquement aussi fort que le 11 septembre, voir plus fort. Ils
peuvent imaginer une explosion nucléaire dans une ville américaine, qui
sera attribuée par les médias sionistes à l’État Islamique, ce qui
donnerait lieu à une démonstration de force étasunienne contre les
ennemis d’Israël au Moyen-Orient.
Les
peuples du monde se réveillent face aux fourberies sionistes et à leurs
crises orchestrés, même les guerres et les désastres, dans le but
d’accomplir leurs projets. Espérons et prions pour que la conscience de
masse grandisse à un tel point que les terroristes d’Israël ne soient
plus en mesure de profiter des destructions à grande échelle.
Article
rédigé par le Dr. Kevin Barrett
docteur en Philosophie arabe et en Islamologie,
et célèbre critique de la guerre contre le terrorisme.
docteur en Philosophie arabe et en Islamologie,
et célèbre critique de la guerre contre le terrorisme.