lundi 16 octobre 2023

Le 11 septembre du Moyen-Orient

Selon la version officielle, l’attaque du Hamas a “pris par surprise” Israël.  Mais une série de faits inexplicables ne rend pas crédible la version officielle.

Comment est-il possible que la barrière de Gaza ait été enfoncée au bulldozer sans que personne ne s’en soit aperçu ? La barrière qui entoure Gaza, longue de 64 kilomètres, est formée d’un mur souterrain doté de senseurs, pour empêcher de creuser des tunnels, et d’une enceinte de 6 mètres de haut avec senseurs, radars, caméras et systèmes d’arme automatiques reliés à un centre de commandement, et surveillée par des soldats.

Comment est-il possible qu’en ce même jour se tenait un festival musical, avec des milliers de jeunes, dans le désert à quelques kilomètres de Gaza, dans une zone réputée dangereuse car à portée des roquettes du Hamas, qui plus est sans aucune force de sécurité ? 

Comment est-il possible que, quand les militants du Hamas ont attaqué plus de 20 centres d’habitation israéliens, en tuant (selon les chiffres officiels) 1300 personnes, ne soient pas immédiatement intervenues par hélicoptères les forces spéciales israéliennes, considérées parmi les meilleures du monde, et ne soient intervenues que des forces de police ?

Comment est-il possible que le Mossad, considéré comme un des plus efficients services secrets du monde, ne se soit pas rendu compte que le Hamas était en train de préparer l’attaque ?

Les réponses essentielles se trouvent dans un article, publié le 8 octobre par le quotidien israélien The Times of Israel :

“Pendant des années, les divers gouvernements conduits par Benjamin Netanyahou ont adopté une politique qui a divisé la Bande de Gaza et la Cisjordanie entre deux pouvoirs différents, mettant à genoux le président de l’Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas et favorisant le Hamas. Celui-ci a été traité comme un partenaire au détriment de l’Autorité Palestinienne pour empêcher Abbas d’avancer vers la création d’un État Palestinien. Le Hamas a été promu de groupe terroriste à organisation avec laquelle Israël a conduit des négociations via l’Égypte, et à qui il a été permis de recevoir du Qatar, via les points de passage frontaliers de Gaza, des valises contenant des millions de dollars”. [1]

Tous ces faits tracent un scénario semblable à celui de l’attaque terroriste à New York et Washington le 11 septembre 2001, lorsque tout le système étasunien de renseignement et défense aurait été “pris par surprise” par l’attaque d’al-Qaeda. Des preuves irréfutables (officiellement ignorées ou liquidées comme “complotisme”) démontrent que ça avait été une opération conduite par la CIA (probablement avec la participation aussi du Mossad) pour amorcer la “guerre mondiale au terrorisme” avec l’invasion de l’Afghanistan et de l’Irak et les guerres qui ont suivi. Quelque chose d’analogue est en train de se passer aujourd’hui en Israël, dont tout le système de renseignement et défense aurait été “pris par surprise” par l’attaque du Hamas.

Le but stratégique de l’opération est, d’une part, celui d’exterminer les Palestiniens (jusqu’à présent plus de 1500 morts dont 500 enfants, et plus de 7000 blessés) et de s’emparer de leurs territoires (le commandement israélien a ordonné l’évacuation de plus d’un million d’habitants, plus de la moitié de toute la population, de la moitié septentrionale de Gaza). D’autre part le but stratégique de l’opération est d’amorcer, en ciblant l’Iran, une réaction en chaîne de guerres dans un Moyen-Orient où les États-Unis, Israël et les puissances européennes perdent du terrain.

Mondialisation.ca, 13 octobre 2023
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NOTES de H. Ganséric

[1]  Même RFI est maintenant obligé de reconnaitre ce qui est pourtant encore désigné comme une « hypothèse complotiste » :

« Dans le même temps, le Hamas, organisation islamiste créée en 1987 et opposée aux accords d’Oslo qui devaient garantir la reconnaissance d’Israël par un futur État palestinien, voit son influence s’étoffer grâce à la bienveillance des gouvernements Sharon puis Netanyahu, tandis que Fatah et OLP sont peu à peu affaiblis et décrédibilisés. « Nous avons permis l’émergence d’un monstre : le Hamas a été nourri à l’instar du Golem de la tradition juive, qui se retourne aujourd’hui contre nous », se désole David Ben Ishay, co-fondateur du collectif des Démocrates modérés. Les valises remplies de billets qatariens à destination du Hamas via Israël remontent aujourd’hui à la surface. « Le mouvement continuait à exister mais il a perdu de son ampleur après l’échec d’Oslo et les intifadas : le message de paix passait plus difficilement dans la société israélienne ». 

2 commentaires:

  1. D’après la dernière vidéo d’Alexis Cossette (Radio Québec), dont je ne partage pas toutes les conclusions, il y a énormément de désinformation israélienne dans cette affaire (en fait, rien de ce qui est dit n’est sûr).

    Il est plus que certain que les gens du Hamas ont été laissés sortir, pour accomplir une opération (exclusivement) militaire selon leurs chefs, et qu’ils ont été accusés faussement de toutes sortes de faits inqualifiables, que seuls des Juifs sont capables d’imaginer, puisque eux seuls sont capables de s’adonner à ces monstruosités.

    A première vue, selon moi, le plan de Natanyahou consiste à faire passer le Hamas pour un gang de brutes immondes, que seule la traque porte à porte à Gaza permettra d’éliminer, après avoir tué ou chassé en Egypte les civils palestiniens.

    Il n’y a rien de religieux dans ce qu’il se passe, tout est colonial. Le but final souhaité étant de vider Gaza et de s’emparer des champs gaziers au large.

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  2. ca pue le coup monter ,,, comme le 11/09 ,,,,

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