Le comptable socialiste va bientôt rendre son tablier, mais le mal est fait : à chaque fois qu’il ouvre le bec, c’est pour dire qu’on doit plein d’argent, qu’on vit trop bien, qu’on travaille pas assez, qu’on gagne trop, et qu’il faut travailler et payer davantage, sans pour autant être augmentés.
Ce genre
d’intervention télévisée (sur les RS) a un nom, que nous tairons en vertu de
notre principe chrétien fondamental de respect de nos frères humains, même
quand ils jouent contre leur camp.
En foot, c’est vieux comme le monde (5.000 ans) : tu refiles une enveloppe
à un défenseur adverse (avant le match, bien entendu, pas en direct devant le
public du stade ou de Canal), et il te fabrique un petit penalty de derrière
les fagots impossible à détecter. Car on peut tous commettre une erreur.
Message aux gueux–Payé 23.200 euros par mois, Moscovici
prévient les Français qu’ils «vont faire beaucoup d’efforts» «Il faut commencer
par être lucide», a expliqué le technocrate qui pantoufle à la Cour des
comptes. Il faut que tous les Français fassent des efforts à hauteur, en
quelque sorte, de leur capacité contributive. L’apparatchik Moscovici,
directement passé de l’ENA au cabinet de Lionel Jospin en 1988, n’a jamais travaillé de sa vie, mais vit très confortablement sur notre dos :
• Président de la Cour des comptes: 14.500 euros par mois
• Ancien député de Doubs: 3.000 euros de pension
• Ex-parlementaire européen: 1.700 euros
• Retraite d’ex-commissaire européen: 4.000 euro
Mosco nous rappelle Salomon (Jérôme, pas le chauffeur de Louis de Funès dans Rabbi Jacob) qui avait fait le sale boulot de faire bien flipper les Français avec le covid présenté comme une « peste noire » en 2020, pour ensuite faire presto ses valises quand ça commençait à chauffer pour ses fesses.
Sentant le vent tourner dans les campagnes, où fourches et faux n’ont jamais été rendues aux autorités, Villeroy de Galhau, le patron de la Banque de France – ouf, un noble –, a commencé à parler de « sagesse fiscale ».
« La discussion a mené à ce stade vers plus de dépenses, plus d’impôts et plus de dette, avec cette illusion trop facile que “les autres paieront” : les autres, c’est-à-dire les générations futures, ou d’hypothétiques poches profondes et indolores »
Attendez, on s’est plantés : VdG veut faire payer tout le monde aujourd’hui au prétexte que c’est pas bien de refourguer la dette à nos enfants. Il a compris que la solution ne serait pas facile à trouver :
« La sagesse est d’arrêter de jouer avec l’impôt. Nous n’avons pas d’argent pour baisser les impôts, et nous n’avons pas d’espace pour les augmenter. »
Donc, à votre avis, où vont-ils prendre l’argent ? Bingo : sur les services publics. Voici les chiffres, qui ne vous diront rien, mais qui auront des résultats très tangibles sur nos hôpitaux et nos écoles, c’est-à-dire notre santé physique et la santé mentale de nos enfants. C’est le think tank ultralibéral l’Institut Montaigne (le nom est fait pour rassurer, c’est mieux que Institut Braquage) qui les a refilés au Figaro Économie.
De la suite dans les idées noires
Pour stabiliser la dette, Michel (de Montaigne) préconise de faire 140 milliards d’économies d’ici à 2029, mais sans toucher à l’impôt, puisque les Français se disent écrasés sous le poids fiscal. Un ressenti, bien entendu... Ces cerveaux bien intentionnés ont estimé que d’augmenter la TVA de 2,5 points chaque année jusqu’à 2030 permettrait d’atteindre ces 140 milliards.
Or, la TVA est l’impôt du pauvre : les riches s’en foutent un peu. Le steak n’a pas la même valeur pour un riche que pour un pauvre. Impossible aussi de toucher aux jours fériés et au décalage de l’indexation des retraites, ça génère trop de problèmes électoraux. Que reste-t-il ? La dépense publique, comme toujours. On notera que Michel n’a pas évoqué une seconde les 200 milliards refilés aux grandes entreprises chaque année... Pas touche au grisbi, salope !
Et voilà que Michel nous pond un exemple, l’air de rien, la feuille qui volète et qui tombe par terre, avec les chiffres que le gouvernement va négligemment ramasser : 39 milliards piqués sur les retraites (réduction du niveau des pensions de 8 % en 4 ans, et application de la CSG sur les pensions comme pour un salaire), 32 sur la santé et 12 sur l’école, chute de 60 % des APL, et suppression de 200 000 postes de fonctionnaires territoriaux (ça, c’est pas grave), entre autres joyeusetés.
Voilà voilà, c’était le menu des quatre prochaines années, une sorte d’agenda 2030 mélangé à la guerre de l’OTAN contre les Russes. Vous avez dit faites des gosses ?
Pour appuyer Mosco et son remède de cheval, on a ressorti Woerth de la naphtaline, le type mouillé dans toutes les magouilles du RPR. Il a couvert Chirac et n’a pas parlé, c’est un bon soldat.
Le Sénat a raison de dire
qu'il faut travailler un petit plus. Le nombre d'heures de travail par an et par
habitant est insuffisant. On a besoin de - de dépenses mais aussi de produire +
de richesses pour financer notre modèle social. Le pouvoir d'achat passe aussi
par le travail.
Vidéo
On a une seule question : les Français vont-ils attendre la guerre et la ruine pour faire la révolution, pardon, pour changer de régime fiscal ?
Source : E&R 27 novembre 2025
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires hors sujet, ou comportant des attaques personnelles ou des insultes seront supprimés. Les auteurs des écrits publiés en sont les seuls responsables. Leur contenu n'engage pas la responsabilité de ce blog ou de Hannibal Genséric. Les commentaires sont vérifiés avant publication, laquelle est différée de quelques heures.