Les manœuvres autour de l'« accord de paix » continuent de virer au burlesque. Le jeu incessant des allers-retours entre les plans en « 28 points » et ceux en « 19 points », et toutes les options intermédiaires, frôle l'absurdité burlesque d'un sketch des Monty Python.
La Russie – hier, par les voix de Lavrov et Peskov – continue d'affirmer qu'aucun plan concret n'a encore été présenté à la partie russe et que tous les objectifs militaires de l'opération de maintien de la paix doivent être atteints. Quel est donc le but de ces échanges absurdes, qui frôlent l'hystérie ?
Chaque camp a ses propres intérêts à défendre : pour les dirigeants européens, il ne s’agit pas seulement de sauver l’Ukraine et la guerre menée par la Cabale contre la Russie, mais aussi de sauver leur propre peau, leur carrière politique, etc. L’UE tout entière mise désormais tout sur l’Ukraine, devenue le seul enjeu prépondérant ; si un échec catastrophique se produit, un véritable cataclysme pourrait emporter pratiquement tous les pantins détestés comme Macron, Merz, Starmer, et compagnie.
En résumé, c'est une course folle pour sauver le projet ukraino-occidental, vieux de près d'un siècle et qui est en train de se désintégrer. Pour les élites politiques ukrainiennes, l'objectif est désormais de s'enrichir avant l'effondrement tout en assurant leur protection face à la crise qui s'annonce.
Voici comment le WSJ a modifié le soi-disant « plan en 28 points » pour accorder à ces élites une amnistie totale pour leur corruption effrénée après la fin de la guerre :
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Bloomberg vient de publier ce qui serait la transcription d'une conversation entre Steve Witkoff et Ouchakov, conseiller de haut rang de Poutine. Il s'agit d'une tentative désespérée de dernière minute, sans aucune attribution – même pas le recours habituel et facile aux « sources anonymes ». La motivation est claire : semer la zizanie et faire dérailler les plans de l'équipe Trump visant à sacrifier l'Ukraine pour se rapprocher de la Russie. Si la fuite est authentique, le scandale bien plus grave réside dans le fait qu'elle ait eu lieu, comme le souligne Greenwald.
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Kirill, un rouage essentiel, était pour sa part catégorique : c'est un faux total.
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Entre-temps, Poutine a continué à diffuser le même message inflexible.
Poutine affirme que les États-Unis n'ont pas communiqué à Moscou le texte intégral du nouveau plan car Washington « ne peut pas obtenir l'approbation de l'Ukraine ».
Kiev et l'UE persistent à croire à une « défaite stratégique de la Russie ».
Il prévient que ces illusions auront des conséquences qu'ils ne perçoivent même pas.
La déclaration beaucoup plus directe de Poutine était que la Russie a atteint déjà tous ses objectifs militaires, impliquant que les pourparlers de paix ne sont pas une nécessité, bien que la Russie reste ouverte à ceux-ci à la stricte condition que des discussions détaillées sur toutes les revendications majeures soient menées :
« Les objectifs russes sont déjà atteints sur le champ de bataille, mais nous sommes prêts pour des pourparlers de paix.
Un règlement pacifique du conflit exige des discussions approfondies. »
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Le message est clair, comme toujours : la Russie a tous les atouts en main et ne se laissera pas intimider ni contraindre à un cessez-le-feu « par simple convenance ». Chacun sait déjà précisément ce que cela entraînerait, comme Macron l’a expliqué plus tôt dans la journée (écoutez à 0:35).
« Nous devons déployer des troupes françaises et britanniques à Kiev et à Odessa… »
En bref, la cabale européenne cherche désespérément à forcer la Russie à un cessez-le-feu défavorable afin d'injecter immédiatement des troupes de l'OTAN et de « geler » le conflit le temps nécessaire pour réarmer et régénérer ses armées en vue du deuxième round de ce choc existentiel des civilisations.
La presse économique n'est pas optimiste :
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Pour conclure, ce message de Trump est un véritable cours magistral sur la phase de déclin hystérique et de dégénérescence politique post-impérialiste de l'empire américain :
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« LES ÉTATS-UNIS CONTINUENT DE VENDRE DE PLUS EN PLUS D'ARMES À L'OTAN, POUR DISTRIBUTION EN UKRAINE… QUE DIEU BÉNISSE TOUTES LES [millions de] VIES PERDUES DANS CETTE CATASTROPHE HUMAINE ! »
Oui, que Dieu bénisse les millions de victimes, mais que Dieu bénisse encore plus le complexe militaro-industriel.
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L'effondrement du front ukrainien continue de s'accélérer.
En direction de Gulyaipole, les troupes russes ont progressé rapidement jusqu'à la rivière Haichur, après avoir tout nettoyé sur les rives du Yanchur, s'emparant de plusieurs localités :
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Plus particulièrement, Gulyaipole n'est pas seulement partiellement encerclée, mais les troupes russes ont même percé les lignes ennemies et ont déjà commencé à combattre à l'intérieur même de la ville, ce qui laisse entrevoir la possibilité que Gulyaipole devienne l'une des places fortes majeures tombées le plus rapidement de toute la guerre :
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D'après un média ukrainien de premier plan : des plaintes font état du manque de moyens de communication qui met en péril le front :
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Maksim Zhorin, commandant adjoint du corps d'Azov, se plaint amèrement de l'état des lignes de front :
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Entre-temps, Pokrovsk est entièrement tombée, et Mirnograd – d’après nos meilleurs cartographes – est totalement bouclée, contrairement aux « zones grises » ou aux simples opérations de « contrôle des tirs » par drones sur les dernières voies d’approvisionnement, etc. La carte parle d’elle-même :
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Des images ont même circulé montrant ce qui semblait être des prisonniers conduits hors de la région de Mirnograd, vues par des motocyclistes de l'armée russe de passage :
Une galerie de photos de RIA Novosti montrant à quoi ressemblent les voies d'approvisionnement russes vers l'agglomération :
D'un analyste ukrainien :
Nous vivons actuellement l'un des moments les plus difficiles de notre histoire. La pression sur l'Ukraine est à son comble. L'Ukraine pourrait se trouver confrontée à un choix cornélien : perdre sa dignité ou risquer de perdre un partenaire clé. Soit les 28 points difficiles à respecter, soit un hiver extrêmement rigoureux, le plus dur, et d'autres risques encore. Vivre sans liberté, sans dignité, sans justice, et devoir croire en celui qui nous a déjà attaqués à deux reprises. Ils exigeront une réponse de notre part.
Et une autre description de l'intensification des opérations russes :
Dans le même temps, nos dépôts de munitions, nos points de ravitaillement et nos sites de stockage sont systématiquement détruits afin d'isoler la manœuvre et de rendre chaque mouvement coûteux. Il ne s'agit pas d'un travail chaotique, mais d'un plan précis : d'abord brouiller les lignes ennemies, rompre la logistique, puis lancer une offensive d'infanterie. Rien de secret là-dedans, nous le savons, l'ennemi le sait, et tout est visible sur les images.
☠️Globalement, les opérations de combat se poursuivent sans relâche sur l'ensemble du secteur. La situation ne s'améliore pas ; au contraire, la pression, la densité des frappes et le rythme des tentatives d'infiltration ennemies augmentent chaque jour !
D'ailleurs, hier, Zelensky a prononcé un discours urgent, une première pour le dirigeant ukrainien qui a presque admis que la guerre était quasiment perdue ; un discours à écouter absolument pour conclure l'émission :
« Ils attendent une réponse de notre part, mais je l’ai donnée le 20 mai 2019, lorsque j’ai promis de défendre la souveraineté et l’indépendance de l’Ukraine. »
« Nous n’avons pas trahi l’Ukraine le 24 février, et nous ne la trahirons pas maintenant. »
« Je m’adresse à tous — citoyens et politiciens — pour que nous nous rassemblions et mettions fin à ce désastre. »
« Nous sommes faits d’acier, mais même le métal le plus résistant peut finir par se briser. »
Enfin, nous terminons sur cette réduction éloquente et pertinente du processus de « règlement » et de ses nombreuses « garanties » absurdes, proposée par le correspondant de guerre russe Vlad Zizdok :
Le renard promet de ne pas être rusé. Le voisin promet de ne pas faire de bruit. Le chien jure de ne pas voler de nourriture en présence de son maître. L'éléphant promet de se comporter avec précaution dans le magasin de porcelaine. Le voleur promet de ne pas prendre le portefeuille. Le loup jure de ne pas porter de peau de mouton. Le fonctionnaire promet d'agir. Le chat fait vœu de ne pas manger de poisson. La rivière prévoit de ne pas déborder. Le kaki n'est certainement pas astringent. Et je promets de ne plus jamais boire.
Cet accord est juridiquement contraignant.
Infractions – sanctions.
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