Le mois dernier, le monde du rugby féminin a été ébranlé par la nouvelle de la mort soudaine de la championne écossaise Siobhan Cattigan, 26 ans, « dans des circonstances non suspectes », comme l’a rapporté le Daily Mail. Pourtant, chaque fois qu’une jeune personne – et surtout une athlète vedette en bonne santé – meurt de manière inattendue, il y a forcément un élément de « suspicion ». Peut-être pas au sens criminel du terme, mais certainement d’un point de vue médical.
De plus, si la mort prématurée de Cattigan, dont la cause n’a pas été révélée, avait été un événement isolé, elle aurait pu être considérée comme une sorte de tragique « coup du sort ». Il semble toutefois que la mort soudaine de Cattigan ne soit pas un événement isolé, mais fasse plutôt partie d’une tendance inquiétante dans le monde du sport.
Le mois dernier, trois athlètes professionnels ont été frappés par des urgences de santé dans la même semaine. Le joueur de football de Wigan Athletic, Charlie Wyke, 28 ans, a été victime d’un arrêt cardiaque pendant une mêlée et a été transporté à l’hôpital où il a été déclaré dans un état stable. Wyke a déclaré que la réanimation d’urgence effectuée par son manager Leam Richardson lui a sauvé la vie.
Quelques jours plus tard, John Fleck, 30 ans, joueur de Sheffield United, a été transporté hors du terrain sur une civière pendant un match de championnat contre Reading. Le Daily Mail, citant une source anonyme, a rapporté sur un ton plutôt défensif que « le problème de John Fleck n’était pas lié à la vaccination. » La liste ne s’arrête pas là.
Fin octobre, le joueur du FC Barcelone, Sergio Aguero, 33 ans, considéré comme l’un des meilleurs attaquants actuels, a vu sa fulgurante carrière écourtée après avoir été diagnostiqué d’une arythmie cardiaque à la suite d’un match ; le 1er novembre, le milieu de terrain islandais Emil Palsson, 28 ans, a dû être réanimé après un arrêt cardiaque survenu 12 minutes après le début du match ; le 12 juin, le milieu de terrain danois Christian Eriksen, 29 ans, nommé cinq fois joueur danois de l’année, un record, a été victime d’une crise cardiaque à l’Euro 2020 et a dû être réanimé. Il a annoncé sa retraite sportive après avoir été équipé d’un cardioverteur-défibrillateur implantable pour réguler son rythme cardiaque.
Ces urgences sanitaires prouvent-elles que les vaccins obligatoires Covid sont à blâmer ? Absolument pas. En fait, de nombreux professionnels de la santé qui ont été cités dans les médias à propos de ces incidents sont enclins à mettre en cause la « coïncidence ». Le Daily Mail est allé jusqu’à dire que de nombreux scientifiques ont rejeté la suggestion selon laquelle les vaccins étaient suspects, « en particulier alors que le pays se prépare à une possible vague de nouveaux cas et décès dus au Covid après la découverte de la variante Omicron. »
La conclusion de Reuters, après consultation d’un certain nombre d’experts médicaux, était presque identique : « Aucune preuve que les vaccins COVID-19 soient liés aux athlètes qui s’effondrent ou meurent de myocardite. »
Néanmoins, la soudaine vague d’urgences sur le terrain soulève des questions chez plusieurs vétérans chevronnés du sport.
« Au cours de mes 19 années en tant que footballeur professionnel et de mes plus de 20 années d’observation et de commentaires, je n’ai jamais vu AUCUN joueur s’effondrer, s’évanouir, etc., que ce soit en direct ou au cours des milliers de séances d’entraînement et de matchs auxquels j’ai participé », a fait remarquer l’ancien footballeur professionnel Kevin Gage sur Twitter.
L’ancienne star anglaise Trevor Sinclair, parlant de l’incident impliquant Fleck sur la station de radio TalkSport, a commenté : « Je pense que tout le monde veut savoir s’il (Fleck) a reçu le vaccin Covid ».
Anecdotes mises à part, y a-t-il quelque chose dans la littérature médicale qui suggère qu’une cause et un effet sont en jeu ? La réponse est affirmative, car diverses études indiquent que les vaccins peuvent entraîner des problèmes de santé. Pourtant, ces risques, bien que rares, sont minimisés par les médias sociaux et grand public.
Au début du mois de novembre, l’American Heart Association, que l’on ne peut pas soupçonner d’être un groupe complotiste, a publié un rapport intitulé « Abstract 10712 : Les vaccins ARNm anti COVID augmentent de façon spectaculaire les marqueurs inflammatoires endothéliaux et le risque d’accidents cardio vasculaire mesuré par le test cardiaque PULS : un avertissement ».
La conclusion de l’AHA semble mériter une certaine attention : « Nous concluons que les vacs mRNA augmentent considérablement l’inflammation sur l’endothélium et l’infiltration des cellules T dans le muscle cardiaque et peuvent expliquer les observations de thrombose accrue, de cardiomyopathie et d’autres événements vasculaires après la vaccination. »
Malgré la réputation de l’AHA, Twitter a apposé un timbre d’avertissement sur le lien vers l’étude, affirmant qu’elle pourrait être « dangereuse ».
Pendant ce temps, le premier coup d’œil sur les données de l’essai du vaccin Covid-19 de Pfizer – qui sont publiées au rythme atrocement lent de 500 pages par mois, ce qui signifie que la divulgation complète n’aura pas lieu avant l’année 2076 – n’incite guère à la confiance.
Zerohedge, citant le journaliste Kyle Becker, rapporte qu’« il y a eu un total de 42.086 rapports de cas pour des effets indésirables (25.379 confirmés médicalement, 16.707 non confirmés médicalement), couvrant 158.893 événements au total.
Plus de 25.000 de ces événements ont été classés comme « troubles du système nerveux ».
Encore une fois, rien de tout cela ne prouve que les vaccins soient à blâmer pour l’augmentation apparente des évanouissements qui se produisent actuellement lors de divers événements sportifs. En effet, il a été suggéré que le vaccin Covid-19 lui-même pourrait être à l’origine de l’augmentation de la fréquence des arrêts cardiaques par le biais « d’une certaine réponse inflammatoire », a déclaré à WebMD le Dr Satjit Bhusri, cardiologue à l’hôpital Lenox Hill de New York.
Le fait est que nous ne savons tout simplement pas. Alors que le monde navigue péniblement à travers cette période d’obscurité, le long d’un littoral criblé de formations rocheuses dangereuses, il semblerait sage de n’écarter aucune possibilité, aussi troublante soit-elle. C’est la seule façon de permettre à la science de déterminer les faits, sans préjugés. En revanche, ignorer l’autre partie du débat en la qualifiant de « théorie du complot » empêchera la nécessaire discussion d’avoir lieu, ce qui pourrait bien être le but d’un tel jeu risqué.
Par Robert Bridge − Le 10 décembre 2021 − Source Strategic CultureVOIR AUSSI :
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