samedi 26 décembre 2015

Syrie. Zahran Alloush, le chef de Jaish al-Islam tué

Jaïsh al-Islam est considéré comme le plus important groupe armé dans l'est de Damas.
Le chef du plus important groupe rebelle de la région de Damas, Zahran Alloush, a été tué vendredi par des frappes aériennes syriennes à l'est de la capitale. Bon débarras.

"La mort de Zahran Alloush est l'une des pertes les plus significatives de l'opposition", a indiqué sur Twitter, Charles Lister, un des principaux experts des groupes rebelles en Syrie.
Soutenu par l'Arabie saoudite, Jaïch al-Islam contrôle la plus grande partie de la banlieue est de la capitale, régulièrement bombardée par les forces gouvernementales. Le groupe est accusé par le régime de bombarder la capitale.
 Zahran Allouche

Appelé d'abord Bataillon de l'Islam (Liwa al-Islam, en arabe), le groupe a pris le nom d'Armée de l'Islam en novembre 2013, lorsqu'il s'est allié avec une soixantaine d'autres mouvements terroristes islamistes.
Zahran Alloush, 44 ans, avait été arrêté en 2009 et libéré en juin 2011 lors d'une amnistie, trois mois après le début du conflit qui a fait plus de 250.000 morts.
Sa mort survient au moment où l'armée syrienne a lancé une très grande opération contre son fief sur tout le flanc est de la capitale.
Le mouvement avait assisté à Ryad à une réunion des principaux groupes terroristes wahhabites  armés par l'Arabie. Les participants avaient annoncé le 10 décembre leur accord pour des négociations avec Damas mais exigé le départ du président Bachar al-Assad avec le début d'une éventuelle période de transition.

Sur Daesh : Poutine a raison !


poutine 152
La résolution récente au Conseil de Sécurité de l’O.N.U., concernant la Syrie est une flagrante démonstration que la politique menée par Poutine est reconnue comme la seule pertinente, par l’ensemble des états luttant contre Daesh, plus particulièrement en Syrie.
Obama et Hollande ont bien dû se résigner. Car contre les faits, il n’y a qu’une attitude pour éviter un camouflet. Le départ de Bachar n’est plus un préalable.
L’histoire retiendra que le Président Russe a été clairvoyant, et n’a jamais changé de stratégie.
Il n’a pas retourné sa veste comme Fabius qui est un virtuose de l’anaphore doublé d’une girouette. Eliminer Bachar est le préliminaire à toute discussion, éliminer Bachar, éliminer Bachar, éliminer Bachar…

Le Président Russe a gagné son bras de fer contre tous.

– Grâce à un pilonnage de l’aviation russe, daesh se débande et des villes à l’Ouest et au Nord sont reprises (comme Homs), mais les occidentaux n’en parlent pas, ils préfèrent parler de certains succès à l’Est, accomplis sur le terrain par les Kurdes et les Irakiens. Ils oublient de mentionner l’affaiblissement généralisé de daesh grâce aux Russes.
La coalition occidentale est frappée d’une forte amnésie. C’est depuis l’intervention de la Russie que daesh a perdu une partie de ses troupes qui ont déserté. Les vidéos montrant les djihadistes s’enfuyant vers la Turquie sont autant de démonstrations de la panique régnant dans l’E.I.

– Mais encore mieux : c’est la Russie qui a mis en évidence le double jeu d’Erdoğan. Le Calife ottoman fait semblant d’attaquer daesh, mais bombarde les Kurdes. Surtout, il permet le trafic du pétrole et des œuvres d’arts, pérennisant l’afflux de financement vers l’E.I. Fou de rage Erdoğan, a vu une centaine de convois de camions démantelés par les bombes russes. Nous ne pouvons plus suivre le décompte des camions citernes détruits.
– La Russie a aussi permis de dévoiler les engagements financiers saoudiens et qatari à daesh.
Pour faire bref, sans Poutine, les avions américains et français seraient encore à tourner dans le ciel pour réaliser des reconnaissances inutiles. Et sans une politique russe déterminée, les Anglais et les Allemands ne se seraient jamais engagés.
La Coalition occidentale a soudain pris peur de voir que l’échiquier politique basculait vers une suprématie russe.
Enfin, notons une propagande effrénée des hommes politiques, des associations non gouvernementales et des médias occidentaux, pour faire croire que les bombes russes tuent des civils.


C’est une campagne de dénigrement éhontée.

Devons-nous en conclure que les bombes américaines et françaises lâchent des confettis en explosant. Faut-il rappeler l’hôpital afghan, détruit par les projectiles américains ?
Quand daesh sera définitivement écrasé, nous pourrons conclure que la Russie aura été décisive !


JACQUES D’EVILLE