mercredi 20 décembre 2017

Voici pourquoi le Bitcoin peut tuer la planète



La Banque centrale de la Fédération de Russie identifie la crypto-monnaie connue sous le nom de Bitcoin comme le «Tueur de la Planète». En effet, sa consommation énergétique folle coûte maintenant plus que ce que consomment 159 nations du monde, et d’ici deux ans, en 2020, le Bitcoin consommera l’équivalent de toute l'énergie mondiale. Alors que la banque danoise Saxo Bank prévoit que le Bitcoin pourra atteindre la somme de 60.000 $, la Russie et la Chine se préparent à «le faire crasher» avant que le Bitcoin ne fasse crasher notre planète.
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Une composition satellite du monde la nuit (par la NASA). Les projections suggèrent que la quantité d'électricité nécessaire
pour exploiter le bitcoin sera équivalente la production d'énergie actuelle dans le monde.

Cryptomonnaie
Le Bitcoin est une cryptomonnaie, c'est-à-dire une monnaie numérique, sans pièces, ni billets, ni banque centrale, basée sur la blockchain (chaîne de blocs) qui est une sorte de grand livre de comptes dématérialisé, infalsifiable, partagé entre des millions d’ordinateurs en peer-to-peer.

Pour certains, le Bitcoin n’est pas une vraie monnaie. Il n'empêche que l’on peut s'en servir pour faire des achats, principalement sur internet, mais aussi dans quelques magasins physiques. Depuis le début de l’année, le cours du Bitcoin a été multiplié par 10. Et ce n’est pas fini.
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Le cours du Bitcoin suit une courbe exponentielle

Comme des chercheurs d’or
Comment fonctionne le Bitcoin ? Pour sécuriser les transactions, il faut résoudre des équations mathématiques, des problèmes très complexes, par ordinateur. N’importe qui peut utiliser son ordinateur pour faire ce travail. On est alors rémunéré en Bitcoins. Comme il s’agit de Bitcoins nouvellement créés, ce travail ressemble vraiment à celui de chercheurs d’or ou de mineurs creusant pour trouver du minerai. D’ailleurs, on appelle ça le mining (minage). Même si tout cela est virtuel, il existe une quantité finie de Bitcoins : 21 millions, très exactement. Le minage du Bitcoin, ainsi que d’autres cryptomonnaies, peut rapporter quelques centaines d’euros par mois. Tout dépend de la puissance informatique qu’on y consacre.

Dans le monde, de plus en plus de gens se mettent à faire du minage de Bitcoins. Il existe même des "fermes de minage", c'est-à-dire des entrepôts géants, bourrés d’ordinateurs, qui ne servent qu’à ça, notamment en Chine. Sans compter ceux qui font du crypto-jacking, c'est-à-dire dire du minage pirate via des ordinateurs contaminés utilisés à l’insu de leurs propriétaires. Conséquence : tout cela fait grimper la consommation d’électricité.
bitcoin mine china energy electricity
Ferme de minage bourrée d'ordinateurs

Une gigantesque bulle financière énergivore
Le Bitcoin est une monnaie numérique décentralisée, dont la valeur peut être utilisée pour blanchir de l'argent et qui, à son lancement, n'avait aucune valeur, mais dont la valeur aujourd'hui avoisine les 19.000 $. Certains experts américains prédisent que sa valeur s'élèvera à près de 400.000 $, et c'est pourquoi elle cette monnaie virtuelle est devenue la plus grande bulle financière de toute l'histoire du monde. Elle dépasse déjà la bulle de la “tulipomanie[1] des années 1600. Cependant, aucun des maniaques du Bitcoin actuels ne remarque qu'une seule transaction Bitcoin consomme 240 kWh d'électricité, ce qui est suffisant pour alimenter 8 ménages américains pour une journée. Et il y a plus de 300.000 transactions par jour.

Cette forte et insoutenable consommation d'énergie, qui peut mener à la mort de notre planète, est due au réseau d'ordinateurs (appelés «mineurs») qui vérifient chaque  transaction. À titre d’exemple, la société Bitmain Technologies dispose en Mongolie intérieure de serveurs informatiques logés dans huit gigantesques entrepôts en métal de 100 mètres de long avec environ 25.000 ordinateurs dédiés à résoudre les calculs cryptés que génère chaque Bitcoin. Cette consommation d'énergie stupéfiante a fait perdre à la Chine ses subventions pour les voitures électriques .
À qui profite le crime ? Aux mondialistes
Ces "démons-mondialistes" occidentaux n'ont d’ailleurs pas caché leur programme Bitcoin pour piéger toute l'humanité. En effet, dès le 9 janvier 1988 la publication mondialiste The Economist, basé à Londres, prédisait même qu’en 2018 viendrait le moment de lancer la cryptomonnaie sur le monde entier. Cet article du 9 janvier 1988 intitulé «Préparez-vous à une monnaie mondiale», les mondialistes proclamaient la création de leur monnaie mondiale dénommée alors «Phoenix» puis devenue Bitcoin. 

Malgré le fait que ces "démons-mondialistes" occidentaux connaissent tous les dangers de ce "tueur de la planète" qu’est Bitcoin, ils viennent scandaleusement de l’autoriser à faire ses débuts sur le plus grand marché à terme du monde. Cela aura pour conséquence  que les plans d'épargne et de retraite (des personnes de tous les pays acceptant cette crypto-monnaie) devraient se déverser dans Bitcoin. Ces personnes  seront toutes menées sans merci à un abattage de masse, car peu de personnes parmi elles vont résister à l’attrait de l’augmentation phénoménale de 15.000% de son prix depuis le début de l'année, comparativement au Dow Jones qui n'a gagné que 24% pendant cette même période.

Naturellement, aucun de ces maniaques mondialistes ne s'inquiète de constater que l'utilisation de Bitcoin dans l'économie est tout sauf quelque chose qui remplacera toute monnaie gouvernementale, en particulier parce que les frais de transaction sont exorbitants. Ils coûtent 3 à 4 fois plus cher que la transaction du retrait d’argent  d’un Distributeur Automatique de Billets. Par exemple, un journaliste du Wall Street Journal  a utilisé Bitcoin pour acheter son dîner : une pizza qui coûte normalement 10 $ a fini par lui coûter, en utilisant Bitcoin, 76,16 $.

Il y a quelques semaines, prévoyant les dangers posés au monde par ce "tueur de la planète", le premier vice-gouverneur de la Banque centrale russe, Sergei Shvetsov, a annoncé qu'il interdisait les sites offrant des crypto-monnaies à l'intérieur de la Russie.

De plus, la Russie et la Chine sont en train de donner, avant Noël,  des cauchemars à ces "démons-mondialistes" occidentaux en attaquant le système pétrodollar américain. À  cela, les États-Unis ripostent en déclarant que la Russie et la Chine sont des rivales politiques visant à défier le pouvoir, la sécurité et la prospérité américaines, alors qu’en fait, elles sont en train d'essayer de sauver le monde avant que ces maniaques du Bitcoin ne puissent le détruire.


"Si la folie est quelque chose de rare chez l'individu,
elle est la règle pour les groupes, les partis, les peuples et les époques
. "
Friedrich Nietzsche

Pourquoi le Bitcoin est une monstrueuse arnaque

Pendant des années, l’un des principaux atouts originaux de Bitcoin était qu’il était « anonyme ». Cela m’a toujours surpris que tant de personnes dans le mouvement de la liberté aient acheté cette escroquerie. Surtout après les révélations exposées par Edward Snowden et des organisations comme WikiLeaks, il est absolument stupide de croire que tout ce qui se trouve dans le monde numérique est vraiment « anonyme ». Les États-Unis ont prouvé depuis un certain temps qu’il n’y a pas d’anonymat, même dans le monde du Bitcoin alors que de multiples arrestations ont été opérées en utilisant un traçage des Bitcoins lorsque le FBI a décidé que c’était dans son intérêt. Autrement dit, lorsque les Fédéraux veulent suivre les transactions en Bitcoin, ils le peuvent, peu importe la façon dont les personnes impliquées ont couvert leurs traces.
La première promesse d’anonymat dans les cryptographies était un mensonge.
Ainsi, nous avons la raison pour laquelle ce que nous appelons les mondialistes occidentaux (les banquiers centraux et les conglomérats financiers internationaux) se mettent au Bitcoin comme valeur technologique la plus prometteuse du Nasdaq. Imaginez un système commercial dans lequel chaque transaction est compilée et où rien n’est privé : c ‘est la chaîne des blocs. Maintenant, l’anonymat peut n’être pas critique lorsque vous faites face à des gens ordinaires, mais qu’en est-il lorsque vous faites face à des gouvernements avec une tendance à la corruption et le pouvoir d’emprisonner et de confisquer ?
La perte de toute vie privée dans le commerce EST le prochain saut quantique dans la centralisation monétaire, et les crypto-monnaies la renforcent de façon spectaculaire. Non seulement cela, mais la perte complète de la vie privée devient rationalisée, car sans « transparence », la chaîne de blocs ne fonctionne pas correctement. C’est ce qui rend la chaîne différente de tous les autres mécanismes du commerce numérique ; avec la chaîne de blocs, la surveillance des transactions ne constitue plus une violation des droits à la vie privée, elle est prévue dans le modèle.
À l’opposé du fantasme de la crypto comme vecteur de décentralisation et de liberté, c’est en fait une clé pour institutionnaliser le contraire. Je crois que la quantité incroyable de capitaux déversés dans les développements autour de blockchain par les principaux financiers et le soutien verbal des banquiers centraux sont un signal que la technologie Bitcoin/blockchain est la base du système monétaire du « nouvel ordre mondial ».
Des ICO trompeuses
Les ICO (initial coin offering), ces levées de fonds en crypto-monnaies qui ont explosé cet été, ont aussi amené leurs lots d'arnaques. La majorité des projets ont collecté des dizaines de millions de dollars en quelques jours alors qu'aucun produit n'était encore sorti. Soit l'équipe en question met simplement du temps à développer sa technologie, soit elle profite de la folie ICO et n'a donc aucune intention de lancer un nouveau business. Andreas Antonopoulos, une figure renommée dans la communauté Bitcoin, a récemment déclaré que 99,99% des ICO actuelles sont "de la camelote. Elles ne donneront aucun retour sur investissement."
"Si vous envoyez vos ethers et Bitcoins sur un site web et qu'on vous dit simplement merci, alors ce n'est pas bon signe"
Lancer un fausse ICO est un jeu d'enfant. Il suffit de monter un faux site et de permettre de payer par carte bancaire et le tour est joué (normalement, il faut payer en Bitcoin, ether ou une autre crypto-monnaie). Les personnes derrière ces arnaques utilisent la crédulité des gens. Tout le monde peut se faire avoir. On peut être le meilleur analyste financier du monde mais on ne connait pas tous les tenants du système.
Les investisseurs particuliers  ne sont pas les seuls touchés par les arnaques, les entreprises peuvent aussi en faire les frais.

NOTES
[1] La tulipomanie (Tulpenmanie en néerlandais, Tulip mania en anglais), est le nom donné au soudain engouement pour les tulipes dans le nord des Provinces-Unies au milieu du XVIIe siècle, qui entraîna l'augmentation démesurée puis l'effondrement des cours de l’oignon de tulipe : ce qu’on appelle la « crise de la tulipe » en histoire économique. Au plus fort de la tulipomanie, en février 1637, des promesses de vente pour un bulbe se négociaient pour un montant égal à dix fois le salaire annuel d’un artisan spécialisé. Certains historiens ont qualifié cette crise de « première bulle spéculative » de l’histoire. Elle est restée dans les mémoires, tout au long de l'Histoire des bourses de valeurs.

Hannibal GENSERIC

1 commentaire:

  1. C’est vrai que la quantité d'électricité nécessaire pour exploiter le bitcoin sera presque équivalente à la production d'énergie actuelle dans le monde. Comment faire donc pour que le bitcoin ne tue point la planète ? Puisque nombreux sont ceux qui effectuent le trading, le minage du bitcoin et qui l’utilisent également pour des activités illicites, etc. Il faudrait donc trouver une solution pour réduire cette consommation d’énergie que nécessite une transaction en bitcoin. Moi, je ne trouve pas le bitcoin dangereux, car il offre des avantages à tous les détenteurs. J’achète et vends cette crypto devise sur la plateforme réglementée cryptos-currency et j’y gagne assez. Mes fonds sont conservés dans un multi portefeuille entièrement sécurisé.

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