La
Banque centrale de la Fédération de Russie identifie la crypto-monnaie connue
sous le nom de Bitcoin comme le «Tueur de la Planète». En effet, sa consommation
énergétique folle coûte maintenant plus que ce que consomment 159 nations du
monde, et d’ici deux ans, en 2020, le Bitcoin consommera l’équivalent de toute l'énergie
mondiale. Alors que la banque danoise Saxo Bank
prévoit que le Bitcoin pourra atteindre la somme de 60.000 $, la Russie
et la Chine se préparent à «le faire crasher» avant que le Bitcoin ne fasse crasher notre planète.
Une composition satellite du monde la nuit (par la NASA). Les
projections suggèrent que la quantité d'électricité nécessaire pour exploiter le bitcoin sera équivalente la production d'énergie actuelle dans le monde. |
Cryptomonnaie
Le Bitcoin
est une cryptomonnaie, c'est-à-dire une monnaie numérique, sans pièces, ni
billets, ni banque centrale, basée sur la blockchain (chaîne de
blocs) qui est une sorte de grand livre de comptes dématérialisé,
infalsifiable, partagé entre des millions d’ordinateurs en peer-to-peer.
Pour
certains, le Bitcoin n’est pas une vraie monnaie. Il n'empêche que l’on peut
s'en servir pour faire des achats, principalement sur internet, mais aussi dans
quelques magasins physiques. Depuis le début de l’année, le cours
du Bitcoin a été multiplié par 10. Et ce n’est pas fini.
Le cours du Bitcoin suit une courbe exponentielle |
Comme des chercheurs d’or
Comment
fonctionne le Bitcoin ? Pour sécuriser les transactions, il faut résoudre
des équations mathématiques, des problèmes très complexes, par ordinateur.
N’importe qui peut utiliser son ordinateur pour faire ce travail. On est alors
rémunéré en Bitcoins. Comme il s’agit de Bitcoins nouvellement créés, ce
travail ressemble vraiment à celui de chercheurs d’or ou de mineurs creusant
pour trouver du minerai. D’ailleurs, on appelle ça le mining
(minage). Même si tout cela est virtuel, il existe une quantité finie de Bitcoins :
21 millions, très exactement. Le minage
du Bitcoin, ainsi que d’autres cryptomonnaies, peut rapporter quelques
centaines d’euros par mois. Tout dépend de la puissance informatique qu’on y
consacre.
Dans le
monde, de plus en plus de gens se mettent à faire du minage de Bitcoins. Il
existe même des "fermes de minage", c'est-à-dire des entrepôts
géants, bourrés d’ordinateurs, qui ne servent qu’à ça, notamment en Chine. Sans
compter ceux qui font du crypto-jacking, c'est-à-dire dire du
minage pirate via des ordinateurs contaminés utilisés à l’insu de leurs
propriétaires. Conséquence : tout cela fait grimper la consommation
d’électricité.
Ferme de minage bourrée d'ordinateurs |
Une gigantesque bulle financière énergivore
Le Bitcoin est une monnaie numérique décentralisée, dont la valeur
peut être utilisée pour blanchir de l'argent et qui, à son lancement, n'avait
aucune valeur, mais dont la valeur aujourd'hui avoisine les 19.000 $. Certains
experts américains prédisent
que sa valeur s'élèvera à près de 400.000 $, et c'est pourquoi elle cette
monnaie virtuelle est devenue la plus grande bulle financière de toute l'histoire du monde.
Elle dépasse déjà la bulle de la “tulipomanie” [1] des années 1600. Cependant, aucun des
maniaques du Bitcoin actuels ne remarque qu'une
seule transaction Bitcoin consomme 240 kWh d'électricité, ce qui est suffisant
pour alimenter 8 ménages américains pour une journée. Et il y a plus de
300.000 transactions par jour.
Cette forte et insoutenable consommation d'énergie, qui peut mener
à la mort de notre planète, est due au réseau d'ordinateurs (appelés «mineurs»)
qui vérifient chaque transaction. À
titre d’exemple, la société Bitmain Technologies dispose en
Mongolie intérieure de serveurs informatiques logés dans huit
gigantesques entrepôts en métal de 100 mètres de long avec environ 25.000
ordinateurs dédiés à résoudre les calculs cryptés que génère chaque Bitcoin.
Cette consommation d'énergie stupéfiante a fait perdre
à la Chine ses subventions pour les voitures électriques .
À qui profite le crime ? Aux mondialistes
Ces "démons-mondialistes" occidentaux n'ont d’ailleurs pas
caché leur programme Bitcoin pour piéger toute l'humanité. En effet, dès le 9
janvier 1988 la publication mondialiste The Economist, basé à Londres, prédisait même qu’en 2018
viendrait le moment de lancer la cryptomonnaie sur le monde entier. Cet article
du 9 janvier 1988 intitulé «Préparez-vous à une monnaie mondiale»,
les mondialistes proclamaient la création de leur monnaie mondiale dénommée
alors «Phoenix» puis devenue Bitcoin.
Malgré le fait que ces "démons-mondialistes" occidentaux
connaissent tous les dangers de ce "tueur de la planète" qu’est Bitcoin,
ils
viennent scandaleusement de l’autoriser à faire ses débuts sur le plus grand
marché à terme du monde. Cela aura pour conséquence que les plans d'épargne et de retraite (des
personnes de tous les pays acceptant cette crypto-monnaie) devraient
se déverser dans Bitcoin. Ces personnes
seront toutes menées sans merci à un abattage de masse, car peu de
personnes parmi elles vont résister à l’attrait de l’augmentation
phénoménale de 15.000% de son prix depuis le début de l'année,
comparativement au Dow Jones qui n'a gagné que 24% pendant cette même période.
Naturellement, aucun de ces maniaques mondialistes ne s'inquiète de
constater que l'utilisation de Bitcoin dans l'économie est tout
sauf quelque chose qui remplacera toute monnaie gouvernementale, en
particulier parce que les frais de transaction sont exorbitants. Ils coûtent 3
à 4 fois plus cher que la transaction du retrait d’argent d’un Distributeur Automatique de Billets.
Par exemple, un journaliste du Wall Street Journal a utilisé Bitcoin pour acheter son
dîner : une pizza qui
coûte normalement 10 $ a fini par lui coûter, en utilisant Bitcoin, 76,16 $.
Il y a quelques semaines, prévoyant les dangers posés au monde par
ce "tueur de la planète", le premier vice-gouverneur de la Banque
centrale russe, Sergei Shvetsov, a annoncé qu'il
interdisait les sites offrant des crypto-monnaies à l'intérieur de la Russie.
De plus, la Russie et la Chine sont en train de donner,
avant Noël, des cauchemars à
ces "démons-mondialistes" occidentaux en attaquant le système
pétrodollar américain. À cela, les États-Unis
ripostent en déclarant
que la Russie et la Chine sont des rivales politiques visant à défier le
pouvoir, la sécurité et la prospérité américaines, alors qu’en fait, elles
sont en train d'essayer de sauver le monde avant que ces maniaques du Bitcoin
ne puissent le détruire.
"Si la folie
est quelque chose de rare chez l'individu, elle est la règle pour les groupes, les partis, les peuples et les époques. " Friedrich Nietzsche |
Pourquoi le Bitcoin est une monstrueuse arnaque
Pendant des années, l’un des principaux atouts originaux de Bitcoin
était qu’il était « anonyme ». Cela m’a toujours surpris
que tant de personnes dans le mouvement de la liberté aient acheté cette
escroquerie. Surtout après les révélations exposées par Edward Snowden et des
organisations comme WikiLeaks, il est absolument stupide de croire que tout ce
qui se trouve dans le monde numérique est vraiment « anonyme ». Les
États-Unis ont prouvé depuis un certain temps qu’il n’y a pas d’anonymat, même dans le monde du Bitcoin alors que de multiples arrestations ont été opérées en utilisant
un traçage des Bitcoins lorsque le FBI a décidé que
c’était dans son intérêt. Autrement dit, lorsque les Fédéraux veulent suivre les transactions en Bitcoin, ils le peuvent, peu importe la façon dont les personnes
impliquées ont couvert leurs traces.
La première promesse d’anonymat dans les
cryptographies était un mensonge.
Ainsi, nous avons la raison pour laquelle ce que nous
appelons les mondialistes occidentaux (les banquiers centraux et les
conglomérats financiers internationaux) se mettent au Bitcoin comme valeur
technologique la plus prometteuse du Nasdaq. Imaginez un système commercial dans lequel chaque
transaction est compilée et où rien n’est privé : c ‘est la chaîne des blocs. Maintenant, l’anonymat
peut n’être pas critique lorsque vous faites face à des gens ordinaires, mais
qu’en est-il lorsque vous faites face à des gouvernements avec une tendance à
la corruption et le pouvoir d’emprisonner et de confisquer ?
La perte de toute vie
privée dans le commerce EST le prochain saut quantique dans la centralisation
monétaire, et les crypto-monnaies la renforcent de façon spectaculaire. Non seulement cela, mais la perte complète de la vie
privée devient rationalisée, car sans « transparence », la chaîne de
blocs ne fonctionne pas correctement. C’est ce qui rend la chaîne différente de
tous les autres mécanismes du commerce numérique ; avec la chaîne de blocs, la
surveillance des transactions ne constitue plus une violation des droits à la
vie privée, elle est prévue dans le modèle.
À l’opposé du fantasme de la crypto comme vecteur de
décentralisation et de liberté, c’est en fait une clé pour institutionnaliser
le contraire. Je crois que la quantité incroyable de capitaux déversés dans les
développements autour de blockchain par les principaux financiers et le soutien
verbal des banquiers centraux sont un signal que la
technologie Bitcoin/blockchain est la base du système monétaire du
« nouvel ordre mondial ».
Des ICO trompeuses
Les ICO
(initial coin offering), ces levées de fonds en crypto-monnaies qui ont explosé
cet été, ont aussi amené leurs lots d'arnaques. La majorité des projets ont
collecté des dizaines de millions de dollars en quelques jours alors qu'aucun
produit n'était encore sorti. Soit l'équipe en question met simplement du temps
à développer sa technologie, soit elle profite de la folie ICO et n'a donc
aucune intention de lancer un nouveau business. Andreas Antonopoulos, une
figure renommée dans la communauté Bitcoin, a récemment déclaré que 99,99% des
ICO actuelles sont "de la camelote. Elles ne donneront aucun retour
sur investissement."
"Si
vous envoyez vos ethers et Bitcoins sur un site web et qu'on vous dit
simplement merci, alors ce n'est pas bon signe"
Lancer
un fausse ICO est un jeu d'enfant. Il suffit de monter un faux site et de
permettre de payer par carte bancaire et le tour est joué (normalement,
il faut payer en Bitcoin, ether ou une autre crypto-monnaie).
Les personnes derrière ces arnaques utilisent la crédulité des gens. Tout le
monde peut se faire avoir. On peut être le meilleur analyste
financier du monde mais on ne connait pas tous les tenants du système.
Les
investisseurs particuliers ne sont pas les seuls touchés par les
arnaques, les entreprises peuvent aussi en faire les frais.
NOTES
[1] La tulipomanie (Tulpenmanie en
néerlandais, Tulip mania en anglais), est le
nom donné au soudain engouement pour les tulipes dans le nord des Provinces-Unies
au milieu du XVIIe siècle,
qui entraîna l'augmentation démesurée puis l'effondrement des cours de l’oignon de tulipe : ce qu’on
appelle la « crise de la tulipe » en histoire économique. Au plus
fort de la tulipomanie, en février 1637, des promesses de vente pour un bulbe se négociaient
pour un montant égal à dix fois le salaire annuel d’un artisan spécialisé.
Certains historiens ont qualifié cette crise de « première bulle spéculative » de l’histoire.
Elle est restée dans les mémoires, tout au long de l'Histoire des bourses de valeurs.
Hannibal GENSERIC
C’est vrai que la quantité d'électricité nécessaire pour exploiter le bitcoin sera presque équivalente à la production d'énergie actuelle dans le monde. Comment faire donc pour que le bitcoin ne tue point la planète ? Puisque nombreux sont ceux qui effectuent le trading, le minage du bitcoin et qui l’utilisent également pour des activités illicites, etc. Il faudrait donc trouver une solution pour réduire cette consommation d’énergie que nécessite une transaction en bitcoin. Moi, je ne trouve pas le bitcoin dangereux, car il offre des avantages à tous les détenteurs. J’achète et vends cette crypto devise sur la plateforme réglementée cryptos-currency et j’y gagne assez. Mes fonds sont conservés dans un multi portefeuille entièrement sécurisé.
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