vendredi 12 novembre 2021

Et à la fin, c'est Nord Stream qui gagne...

Désabusés par leurs défaites face à la Mannschaft, les joueurs de la perfide Albion avaient coutume de dire « Le football se joue à onze contre onze et à la fin, c'est l'Allemagne qui gagne ». Dans la grande partie énergético-eurasienne, ce serait plutôt un certain gazoduc dont nous avons déjà beaucoup parlé.

Ici, l'avant-centre russe s'appelle Gazprom. En bon renard des surfaces, il se retrouve toujours bien placé pour marquer le but de la victoire quand on ne l'attend pas...

Tout commence avec le psychodrame eurocrato-biélorusse. Depuis l'été, le moustachu de Minsk, en colère après les sanctions de Bruxelles, nous joue le remake d'Erdogan au pays des migrants, production certes sans grande originalité mais dont l'efficacité ne se dément pas.

Le chantage est indéniable, d'autant plus que Loukachenko fait spécialement venir ces migrants, principalement irakiens et même kurdes irakiens, en faisant tourner la planche à billets visas dans son ambassade à Bagdad.

L'intimidation a évidemment l'heur de mettre hors d'eux les voisins de la Biélorussie - Baltes d'abord, Pologne maintenant, pays qui tiennent à leurs frontières - et dans l'embarras Bruxelles et Berlin qui, en soi, ne seraient peut-être pas contre un nouvel arrivage migratoire mais trouvent tout de même le procédé loukachenkien assez olé olé...

 

Il n'en fallait pas plus pour que soit pointée du doigt l'ombre diabolique de Poutine - et d'Erdogan en passant - qu'on accuse d'instrumentaliser Minsk pour affaiblir l'Europe, au prétexte qu'une partie des "voyageurs" en question arrivent en Biélorussie par la Turkish Airlines et Aéroflot. La petite musique, fredonnée par les habituels think tanks impériaux il y a quelques jours, est maintenant reprise sans surprise par notre bonne et chère presse libre.

Il suffit pourtant d'aller sur n'importe quelle agence de voyage pour constater que la plupart des vols du Moyen-Orient à destination de Minsk sont opérés par ces compagnies, surtout la Turkish. Dans un étonnant exercice d'objectivité (mais qui ne saurait sans doute durer), la BBC elle-même ne dit d'ailleurs pas autre chose.

Bref, point de grand complot ici mais, bien plus simplement, la position dominante de ces compagnies sur ce créneau géographique, compagnies qui ne vont tout de même pas refuser des clients pour ne pas être accusées de faire le jeu de leur pays. De plus, contrairement aux clichés débités sans relâche sur les ondes, Loukachenko n'est pas le pion de Poutine ; nous l'avons suffisamment démontré sur ce blog.

Mais revenons à notre feuilleton...

Devant la menace de sanctions bruxelloises supplémentaires, le moustachu contre-attaque et menace sans rire de couper le gaz à l'Europe. Sans rire, car l'or bleu russe à destination du Vieux continent n'appartient évidemment pas à la Biélorussie et son "interception" constituerait un casus belli.

Poutine aurait pu s'énerver tout rouge, mais cette nouvelle crise constitue en réalité une promotion en or pour le Nord Stream II et il ne faut pas être grand clerc pour deviner la teneur des conversations entre le Kremlin et les capitales européennes. Après les multi-coupures ukrainiennes, voilà que la Biélorussie s'y met à son tour ; la seule voie sûre est constituée par les tubes baltiques, ma bonne dame.

Un Vladimirovitch qui risque une nouvelle fois de sortir grand gagnant du bras de fer. D'abord en assurant la pérennité de son gazoduc - peut-être même en proposant bientôt un Nord Stream III, qui sait au rythme où vont les choses ?

Mais aussi en se posant comme l'entremetteur indispensable entre l'UE et Minsk pour régler la crise. C'est ce que demande officiellement Frau Milka pour ce qui est peut-être le dernier message politique. Et aux dernières nouvelles, l'ambassade irakienne à Moscou - est-ce un hasard ? - propose de mettre en œuvre les conditions pour permettre le rapatriement de ses ressortissants.

Décidément, tous les chemins passent par (la troisième) Rome...

Chroniques du Grand Jeu

7 commentaires:

  1. Ce distrait raconte depuis dix ans les mêmes fadaises. On attend toujours : ce qui débarque c'est du migrant Soros, pas du gaz. Et la Russie a mondialisé sa santé en attendant le reste. Le gaz ne viendra car le khazar veut son extermination. Voir Karine et Laurence sur les reculades OMS (entre autres) de Poutine : https://russiepolitics.blogspot.com/2021/11/russie-retrait-du-pouvoir-central-et-qr.html

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. PREMIERE PARTIE
      La malédiction juive révélée
      (Frère Nathanael, juif américain converti au christianisme dans les années '80 et devenu moine orthodoxe).
      « Crucifie-le ! Crucifie-le !" les Juifs ont demandé à Ponce Pilate désireux de libérer le Seigneur Jésus-Christ.
      « Que son sang soit sur nous et sur nos enfants ! crièrent les Juifs, implacables dans leur supplication. C'est ce qu'on appelle la "malédiction déicide". Vous voyez, en grandissant en tant que juif, on m'a appris à l'école du sabbat, que cette « malédiction » était étiquetée sur tous les juifs par des chrétiens « antisémites ».
      Rapports d'histoire.
      PILATE : « Encore une fois je vous le demande : Lequel de ces deux hommes dois-je relâcher ? JUIFS : « Libérez Barabbas ! Barabbas liberé ! Barabbas liberé !"
      PILATE au soldat : ​​"Libérez-le".
      PILATE aux Juifs : « Que voudriez-vous que je fasse de Jésus le Nazaréen ?
      JUIFS : « Crucifie-le ! « Crucifie-le ! Crucifie-le ! Crucifie-le ! Son sang soit sur nous et sur nos enfants ! "]

      Fr. Nathanael: Vous voyez, "Déicide" signifie "meurtre de Dieu". Et la "malédiction" déicide - selon les chrétiens, comme nous l'ont appris les enfants juifs - a été placée sur tous les juifs pour toujours lorsque les crucificateurs juifs ont crié : "Son sang soit sur nous et sur nos enfants !"
      J'ai ressenti cette "malédiction" sur mon front quand j'étais adolescent comme une sorte de force écrasante. Elle allait et elle revenait jusqu'à ce que je sois baptisé en tant que chrétien orthodoxe en 1987, lorsque l'oppression a finalement disparu à jamais.

      Vous pouvez voir la "malédiction déicide" manifestée sur les Juifs aujourd'hui directement sur leurs visages.

      Supprimer
  2. Nous voulons les fers de Zuckerberg : https://lesakerfrancophone.fr/metavers-or-matrix

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. DEUXIEME PARTIE
      Prenez Merrick Garland, juge en chef juif du Département de la Justice. Le voici en tant que jeune avocat. En tant que jeune homme, il n'était pas trop repoussant à regarder. Mais au fur et à mesure qu'il grandissait, la "malédiction déicide" s'est déplacée de l'intérieur de lui et s'est manifestée à l'extérieur de lui. Remarquez que ses lèvres et sa bouche commencent à se courber vers le bas. Maintenant, à l'âge de 68 ans, le Juif Garland a un froncement de sourcils perpétuel et cimenté sur son visage. C'est la "malédiction déicide" à l'œuvre.

      Prenez Daniel Schulman, le propriétaire juif de PayPal que j'appelle PayPiss. Il m'a banni, et les interdictions sur les autres grandissent de jour en jour. En tant que jeune homme, la bouche et les lèvres de Schulman étaient tout à fait normales. En vieillissant, ses lèvres et toute sa courbure se transforment en un sourire hideux. Il s'agit de la "malédiction déicide" se déplaçant de l'intérieur vers l'extérieur sur le juif Daniel Schulman.

      Ruth Bader Ginsburg n'était pas trop repoussante pour être considérée comme une jeune avocate. Elle est devenue une vieille sorcière repoussante dans ses années de vieillesse. La "malédiction déicide" frappe à nouveau.

      Vous connaissez tous Wolf Blitzer de CNN. Le voici jeune, un peu je suppose, avec une apparence agréable. Le voici aujourd'hui, pas seulement avec un nez tordu... ... mais avec la bouche et les joues baissées dans une torsion maligne. Et il ne peut pas cacher ces yeux menteurs. La "malédiction déicide" est active aujourd'hui.

      Biden a une flopée de Juifs qui tuent l'Amérique.

      Ron Klain, chef de cabinet de Biden, dit que les injections mortelles sont les mêmes que des "casques".
      Rochelle Walensky, la chef du CDC de Biden, veut que chaque enfant soit empoisonné.
      Et Jeff Zients, le tsar COVID de Biden, souhaite que des millions de Goym soient licenciés pour avoir protégé leur corps des caillots sanguins, des accidents vasculaires cérébraux et des hémorragies cérébrales, pour avoir refusé une expérience de médecin qui manipule leurs gènes donnés par Dieu.
      Les conséquences du déicide continuent bel et bien aujourd'hui.
      Un homme est devenu célèbre pour avoir dit que les Juifs sont notre fléau.
      Et ce n'est pas un Allemand à moustache carrée qui l'a dit.
      https://www.realjewnews.com/?p=1516

      Supprimer
    2. En bon physionomiste, comment décrivez-vous Moïse Yehouda "éric" Zemmour ? Personne, apparemment n'a osé aborder le sujet de cet individu typique...

      Supprimer
    3. On ne décrit que ce qui est mal défini pas ce qui est formellement identifiable...
      Tout de la personne du sieur 'Z' parle d'elle-même...Son extérieur comme son intérieur...(en passons par ceux qui le promeuvent...).

      Supprimer
  3. PS : correction : Lire "en passant"...

    RépondreSupprimer

Les commentaires hors sujet, ou comportant des attaques personnelles ou des insultes seront supprimés. Les auteurs des écrits publiés en sont les seuls responsables. Leur contenu n'engage pas la responsabilité de ce blog ou de Hannibal Genséric.