« Paris possède aussi son lot de sayanim, auxiliaires volontaires juifs de tous horizons… Ce système permet au Mossad de fonctionner avec un personnel de base squelettique. Pensez qu’une antenne du KGB emploie au moins cent personnes, là où le Mossad n’en a besoin que de six ou sept » [1] ~ Victor Ostrovsky, un agent des services secrets israéliens. (Presses de la Cité, 1990)
Les Sayanim sont des civils qui collaborent étroitement avec le Mossad dans différents domaines, tels que l’espionnage, la manipulation ou la désinformation. Ils sont, en général, juifs appartenant à la diaspora et qui n’ont pas forcément la nationalité israélienne. Les services secrets israéliens récoltent de précieuses infos auprès de ces agents afin d’affiner leurs missions. Le réseau des Sayanim, collaborateurs volontaires, illustre la cohésion des communautés juives dans le monde. Le Sayan, indépendamment de sa nationalité, consent une allégeance envers Israël. Lors de son recrutement, le Sayan s’engage à protéger Israël de ses ennemis. Le Mossad dispose d’un budget colossal pour entretenir tout ce « capital » humain réparti aux quatre coins de la planète.
Selon l’écrivain franco-marocain Jacob Cohen, 50.000 personnes composent le réseau des Sayanim dans le monde. Ils seraient près de 4000 en France, 3000 à Londres, 15000 aux États Unis…[2]
Les Sayanim sont répartis dans toutes les couches et classes sociales de la société. Le gouvernement, le parlement, l’économie, les médias, et presque dans toutes les corporations. Un Sayan travaillant dans une agence de location de véhicules fournit à un Katsa (espion) une auto sans exiger de justificatifs. Un Sayan banquier peut débloquer des fonds à toute heure pour une cause d’espionnage. Un Sayan médecin peut pratiquer une consultation médicale secrète sans en informer les autorités. Ils peuvent aussi recueillir des données techniques et toutes sortes de renseignements dits « publics » : rumeurs ou infos anti Israël, à la radio, articles de presse, réseaux sociaux, anecdotes racontées au cours d’une réunion… Toutes ces informations fournissent des pistes précieuses au Mossad.
Les agents du Mossad recrutent constamment de nouveaux Sayanim. La technique fait appel à l’amour des juifs pour leur patrie. Un ex-recruteur racontait : « Je leur expliquais que notre peuple avait passé deux mille ans à rêver. Que pendant deux mille ans d’exil nous autres juifs, nous avons prié pour que vienne le jour de la délivrance. Que dans nos chants, dans notre prose et dans nos cœurs, nous avons toujours maintenu ce rêve en vie – et que ce rêve lui aussi nous a maintenus en vie. Et qu’aujourd’hui, enfin, il est devenu réalité. Et j’ajoutais : pour que cette réalité se prolonge, nous avons besoin de gens comme vous ».
Dans les grands cafés parisiens, dans les meilleurs restaurants de Rhénanie, à Madrid, à Bruxelles et à Londres, il réitérait son émouvante tirade. Souvent, sa vision romantique de la judéité lui permettait de recruter un nouveau sayan. Face aux hésitants, il mêlait adroitement son histoire personnelle au panorama politique, multipliant les anecdotes piquantes sur ses années dans la Haganah, Ben Gourion et les autres dirigeants israéliens. Les dernières résistances ne tardaient pas à tomber. Il finit ainsi par se retrouver à la tête de plus de cent hommes et femmes – avocats, dentistes, instituteurs, médecins, tailleurs, commerçants, secrétaires, femmes au foyer – prêts à exécuter ses ordres d’un bout à l’autre de l’Europe. Il chérissait particulièrement les juifs allemands qui avaient osé regagner le pays de la Shoah après la guerre. Eitan les appelait ses « espions survivants ». (Histoire secrète du Mossad)
Dans une conférence (2013) intitulée « Les
Sayanim, une 5ème colonne au service d’Israël », l’écrivain Jacob
Cohen décrit parfaitement les méthodes de ces agents de l’ombre. Il parle
aussi de l’existence d’une franc-maçonnerie internationale réservée aux juifs [3], et qui regrouperait 500.000 membres à
travers le monde. Ce sont des personnalités de très haut-niveaux disposant de
contributions financières très élevées.
par Jean Valmont-Decker. Source : Réseau International
Entretien avec Jacob Cohen, écrivain franco-marocain
Jacob Cohen est un écrivain juif marocain. Il est polyglotte et voyageur, militant antisioniste, anciennement traducteur et enseignant à la faculté de droit de Casablanca.
Pourquoi
ce titre ?
J’ai
voulu que le terme « sayanim » apparaisse d’emblée et interpelle le lecteur. On
se pose la question, et la définition se trouve juste dans les premières lignes
de la 4e. La problématique est installée, sans faux-fuyants, et sans réserve.
Voulez-vous
nous la rappeler ?
Les
sayanim informateurs en hébreu
sont des juifs de la diaspora qui, par « patriotisme », acceptent de collaborer
ponctuellement avec le Mossad, ou autres institutions sionistes, leur apportant
l’aide nécessaire dans le domaine de leur compétence.
Comment
avez-vous eu l’idée d’écrire sur les sayanim ?
C’est
la conjugaison de plusieurs éléments. La lecture de tout livre sérieux sur le
Mossad montre l’importance essentielle de ces citoyens juifs qui décident de
travailler pour les services secrets israéliens. Imaginez des dizaines de
milliers d’agents, occupant des fonctions dans toutes les couches sociales, et
qui obéissent au doigt et à l’œil au Mossad. Il est à noter que les auteurs
anglo-saxons sont beaucoup plus prolifiques sur ce sujet.
Je suis d’assez près l’actualité proche-orientale, et je consulte les médias
des 2 bords. Et je suis sidéré, presque fasciné,
par la puissance médiatique du lobby pro-israélien. Et comment il
arrive à faire rentrer dans les esprits, jusqu’à devenir des banalités admises,
des concepts comme « la seule démocratie de la région », ou tellement
aberrants, comme « assurer la sécurité d’Israël ».
Le fait de savoir que des sayanim
sont en grande partie le moteur de cette propagande permet une lecture plus
lucide et plus pertinente de l’actualité.
Est-ce une réalité ?
Je comprends le sens de la question. Je cite Gordon Thomas au
début du livre. C’est un spécialiste reconnu des services secrets, en
particulier du Mossad. Tellement reconnu qu’il a interviewé tous les chefs du
Mossad depuis les années 60, et tous ont admis, en s’en glorifiant, l’apport
crucial des sayanim à travers le monde.
Quel
est leur nombre ?
En
France ils seraient près de 3000. Ostrovski, ex-agent du Mossad, estime leur
nombre à 3000 rien qu’à Londres. On peut imaginer leur importance aux États-Unis.
Mais le « réservoir » est infini. Si
on associe le Bnai Brit (franc-maçonnerie juive internationale),
la WIZO (organisation internationale des femmes sionistes), les organisations
judéo-sionistes nationales, comme l’UPJF, l’UEJF, le CRIF en France, ainsi que
les sympathisants, on arrive facilement au chiffre de un million de juifs prêts à travailler pour le Mossad.
Pouvez-vous
citer un cas concret ?
Pour
citer Victor Ostrovsky. Lorsque la France a construit une centrale nucléaire en
Irak dans les années 70, des scientifiques irakiens étaient venus à Saclay pour
se perfectionner. Le Mossad était bien sûr intéressé à les connaître pour
pouvoir agir sur eux. N’importe quel autre service secret aurait eu besoin de
moyens et de temps pour y arriver. Le Mossad s’est tout simplement adressé à un
sayan qui travaillait à Saclay, et qui lui a fourni les dossiers complets.
Après, c’était un jeu d’enfant de faire pression sur l’un d’eux.
Ces
agents juifs n’interviennent-ils que dans des cas d’espionnage ?
Pas
du tout. Les sayanim interviennent aussi et
surtout dans les manipulations médiatiques. D’ailleurs le Mossad
possède un département important, appelé le LAP, pour « guerre de propagande ». Il me revient un exemple
historique. Rappelez-vous le film EXODUS. Il a réécrit l’histoire de 1948 et
imposé la vision sioniste pour au moins une génération. En 1961, c’est le
premier ministre israélien en personne qui a accueilli l’équipe du film à l’aéroport.
C’est dire l’importance qu’on lui accordait.
Et plus
récemment ?
Le
cas le plus flagrant est celui du soldat israélien enlevé par le Hamas. Le
réseau des sayanim à travers le monde a fait en sorte que son nom soit
tellement matraqué que personne ou presque n’ignore son nom. Par ailleurs, son père a été reçu à plusieurs reprises par tous les
dirigeants occidentaux, par le secrétaire général de l’ONU, par les autorités
de l’Union européennes, de l’UNESCO, enfin le gratin mondial. Je rappelle qu’il s’agit d’un caporal d’une armée d’occupation.
Quel autre prisonnier peut bénéficier d’une telle sollicitude internationale ? Et avoir son
portrait géant sur l’édifice de la Mairie du 16e arrondissement ?
Dans
quel but ?
Il
s’agit de faire pénétrer dans l’opinion internationale qu’Israël a un « otage »
aux mains du Hamas. Cela fait oublier les 11.000 prisonniers palestiniens
détenus dans les geôles israéliennes. L’écrasante majorité d’entre eux sont
des prisonniers politiques, c’est-à-dire condamnés pour leur lutte pacifique
pour l’indépendance. Rappelons qu’Israël est le
seul pays « démocratique » au monde qui applique la détention administrative
: pouvoir emprisonner n’importe quel citoyen sans avocat, sans jugement, sans
motif, sans limitation dans le temps.
Et c’est sur cette base que les forces d’occupation ont kidnappé, juste après l’enlèvement
du soldat, 45 personnalités politiques du Hamas, en majorité des élus du peuple.
Sans qu’elles aient rien à leur reprocher. Cela s’appelle des « représailles
collectives » condamnées par le droit international, et rappelle le
comportement de l’occupant nazi en France.
Ainsi, pendant que les médias nous matraquent avec le soldat « otage », on
oublie le plus important, et le plus horrible.
Comment
se fait-il qu’on ne parle pas beaucoup des sayanim ?
Cela
reste un mystère. Comment des journalistes aguerris ont pu disserter sur Israël
sans mettre sur le doigt sur cet aspect capital ! Je mets cela sur la puissance
des sayanim qui ont réussi l’exploit de ne pas faire parler d’eux. Il ne faut
pas oublier que la chape qui écrasait les médias pour diffuser la pensée unique
favorable à Israël n’a commencé à se fissurer que depuis quelques années.
Pourquoi des citoyens juifs français par
exemple deviennent des sayanim ?
Vous savez, l’idéologie sioniste, jusqu’en 1948, était loin d’être
majoritaire dans les communautés juives. Je me souviens qu’au Maroc, dans les
années 50, les rabbins vilipendaient les sionistes. Et puis la création d’Israël,
la propagande, la hantise d’un nouveau génocide, ont fait en sorte que les
institutions juives ont basculé dans un appui inconditionnel à l’Etat juif. Aujourd’hui en France il n’est pas admissible d’exprimer
la moindre réserve dans le cadre des institutions juives. La
propagande est telle que les citoyens juifs qui vivent dans le cadre de ces
institutions développent un second patriotisme et un nationalisme hors du
commun. Au besoin, comme illustré dans le roman (l’épisode du cardiologue), le
Mossad fera appel à une espèce de chantage. Israël est en danger, donc il faut l’aider.
Et cet
épisode du Grand Orient ?
C’est
absolument véridique. Je l’ai vécu, car j’ai été franc-maçon pendant près de 17
ans. En 2002, au plus fort de la seconde intifada, des francs-maçons juifs ont
décidé de créer une loge juive et sioniste. Cela n’était pas dit expressément,
car c’est contraire à l’éthique maçonnique, mais dans les faits cela revenait
au même. Et à mon avis c’était couvert par les instances supérieures. Tout ce
qui se disait dans la loge était favorable à Israël (voir le 1er chapitre et la
conférence tendant à faire un parallèle entre les réfugiés palestiniens et les
juifs partis des pays arabes, souvent à l’instigation du Mossad). Et chaque
année, la loge organise un « voyage d’information » en Israël, encadré par des
fonctionnaires du ministère israélien des Affaires étrangères.
En parcourant le livre, on s’aperçoit que
certains personnages ressemblent étrangement à des personnes connues, surtout
pour leurs sympathies sionistes.
Parmi les 3 000 sayanim français, certains sont connus. Pas en
tant que sayanim. Par définition, ce sont des agents secrets. Mais étant donné
leur soutien constant à Israël et leur participation active à des campagnes
savamment orchestrées, il est probable qu’ils agissent dans ce cadre. J’ai
voulu les montrer en action, par exemple pour recruter un sayan cardiologue
(pour influencer un congrès mondial de cardiologie dans un sens favorable à
Israël), ou pour monter en épingle une rencontre sportive israélo-palestinienne
à Paris pour donner l’illusion d’un processus de paix.
On
retrouve curieusement SOS Racisme. Pourquoi ?
Pour
moi, cette organisation sert de courroie de transmission aux idéologies
sionistes. Sa proximité incestueuse avec l’UEJF, un des piliers du soutien à
Israël, en est une illustration. Jamais SOS Racisme n’a lancé par exemple
une campagne contre l’occupation israélienne, alors qu’elle se démène
contre le Soudan. En occupant le terrain, grâce à des subventions généreuses,
SOS Racisme empêche l’émergence d’autres organisations anti-racistes plus
proches des exigences de la majorité de ses membres. On entend d’ailleurs
plusieurs voix, dont celle de Joey Star, réclamer une autre organisation
anti-raciste, issue des quartiers, et les représentant légitimement.
Que
préconisez-vous, en conclusion ?
J’espère
d’abord que ce livre ouvrira les yeux sur cette force puissante et insidieuse
mise au service d’une idéologie de domination. Qu’il permette ensuite un
décryptage plus pointu des événements. Et enfin qu’il favorise l’émergence de
contre-pouvoir
Source : biladi.info
10 août 2010
NOTES de H. Genséric
[1] « Nous régnons et nous entendons que le monde le
sache. Nous régnons sur la France en vertu du même droit qu’ont invoqué les
Européens pour anéantir les Peaux-Rouges, et pour asservir les Cafres ou les
Congolais. Le droit de la race supérieure sur une race inférieure. C’est une
loi de la nature. La supériorité de la race juive et son droit à la domination
sont établis par le fait même de cette domination. Les vaincus s’inclinent
devant l’évidence »..... « C’est dans le ghetto des Hautes Études
Sociales que les jeunes français de la classe aisée ou riche viennent apprendre
à penser, apprendre à vivre la vie publique, modeler leur pensée sur la pensée
juive, abolir leurs instincts héréditaires devant la volonté juive, s’exercer
au seul rôle que nous leur permettons d’ambitionner : celui de zélés
serviteurs, de parfaits valets d’Israël ! »..... « Arrêtez-vous
devant la banque Rothschild rue Laffite ou l’hôtel Rothschild rue de Rivoli et
Saint-Florentin : vous y verrez des agents de police en tenue qui veillent
sur nos chefs, sur les maîtres de la France. Pas un crime, pas une catastrophe
ne les détourneraient un instant de leur devoir. C’est le symbole de la France
vouée au service d’Israël ».
Par Isaac Blümchen, né à Cracovie le 14 novembre 1887. Les livres sous le titre « Le Droit de la Race supérieure » et « A nous la France » furent publiés en 1914, puis une dernière fois en 1934. Les ouvrages furent déposés à la Bibliothèque Nationale de France en 1913, côte No 8°Lb 57 18013 et Lb57 18012 A.
[2] Ces chiffres semblent ridiculement sous-estimés :
Nb de juifs |
Nb de |
||
USA |
5700 |
15000 |
0,26% |
France |
468 |
4000 |
0,85% |
Royaume Uni |
290 |
3000 |
1,03% |
[3] La
« lettre Simonini » - La première preuve reliant les juifs, les francs-maçons
et les illuminati à la révolution mondiale
- Pour
comprendre le monde, lisez les Protocoles des Sages de Sion (1ère partie)
- L’antisémitisme
est tout à fait respectable
- Que
disent Jésus, Einstein, Voltaire, Soljenitsyne, Goethe, Liszt sur
l'antisémitisme ?
Hannibal GENSERIC
Le secret bancaire n'existe pas pour le Mossad. Il suffit pour ce service de trouver un employé de confession juive, et il donnera toutes les informations voulues. S'il refuse, un peu de pression et en règle générale cela suffit. Idem pour les autres métiers.
RépondreSupprimerEn archéologie prédictive, pour information !
RépondreSupprimerSayanim veut dire : satanisme.
Et sayan : Satan.