lundi 17 janvier 2022

Des données sur « l’épidémie de Covid » par le réseau Sentinelle

Rappel sur le réseau Sentinelle:
Ce sont 1400 généralistes et pédiatres, ainsi que des épidémiologistes de l’INSERM et de Sorbonne Université, dont les travaux de surveillance de la grippe et des infections respiratoires aiguës sont exploités par l’Institut Pasteur et l’European CDC depuis plus de 25 ans.

C’est le seul réseau qui observe en vie réelle les vraies COVID-19 (les malades symptomatiques d’infections respiratoires aigües (IRA) à SARS-CoV-2 et non pas les PCR de nos concitoyens non malades.)

Où en est l’épidémie de COVID-19 ?

De toute l’année 2021, l’incidence réelle de la COVID-19 n’a jamais dépassé 35 cas pour 100 000 habitants par semaine 1.

En semaine 52, 47% des sujets éligibles à la vaccination n’étaient pas vaccinés, soit 53% de vaccinés 1.

Au même moment, les données SI-DEP fondées sur les PCR ont été systématiquement 10 fois supérieures (oscillant toute l’année entre 50 et 500/100 000 hab, jusqu’à 833/100 000 hab en semaine 51) : il s’agissait donc là de personnes testées positives mais majoritairement non malades d’IRA COVID-19.

Pour mémoire, le seuil épidémique de la grippe (une IRA particulière) a toujours été fixé autour de 170 / 100 000 habitants.

En semaine 52, seuls 3% de ces 43 831 nouveaux cas ayant consulté un généraliste ont été hospitalisés, et le taux d’hospitalisation n’a jamais dépassé les 5,4% en 2021 (pic entre s26 et s28) 1.

Que montre le bilan annuel de 2020 ?

L’activité hospitalière de février / mars 2020, appelée à tort « première vague », était une épidémie de grippe aux caractéristiques strictement similaires à celles des autres années (bilan annuel 2019 pour l’épidémie 2019-2020) 4.

Le surcroît d’activité dû à la COVID-19 à cette époque n’est pas connu.

Quant à l’épidémie 2020-2021, la surveillance s’est prolongée jusqu’en semaine 24 de 2021.

Sur toute cette période, l’incidence réelle (clinique) des COVID-19 n’a dépassé les 35 cas / 100 000 habitants qu’une fois avec un pic autour de 80 / 100 000 habitants en octobre 2020 (la première série de données avec un pic avant 2020-s15 [semaine 15, NdT] est uniquement « virologique » sans rapprochement clinique).

Sur 15 mois au moment du bilan de juillet 2020, l’estimation totale des cas de COVID-19 a été de 656 636 cas. Par comparaison, la grippe saisonnière (syndromes grippaux) fait tous les ans plus de 3 millions de cas dont la moitié sont de vraies grippes (virus influenza).

Avec 96,6% des cas ayant plus de 15 ans, la COVID-19, infection respiratoire aiguë, n’est donc pas une maladie pédiatrique.

Par comparaison, les IRA hors COVID-19 font 18,4% de cas en-dessous de 15 ans.

Enfin, 5,3% ont fait l’objet de demande d’hospitalisation par les généralistes, âge minimum 15 ans et médiane à 69 ans. C’est 10 fois plus que les demandes d’hospitalisation pour grippe saisonnière, ce qui se comprend bien étant donné l’âge élevé des patients atteints de forme grave de COVID-19.

En tout, c’est moins de 35 000 hospitalisations en 2020.

A RETENIR

  • La « première vague » de février-mars 2020 correspond au pic épidémique de grippe.
  • Parmi les « vagues » de COVID-19 suivantes, seule celle d’octobre 2020 a avoisiné le seuil épidémique de la grippe et mérite le nom de « pic épidémique COVID-19 pour la saison 2020-2021 ». À ce jour, nous sommes proches du pic épidémique de COVID-19 pour la saison 2021-2022.
  • Le reste du temps, la circulation de SARS-CoV-2 a constitué une situation endémique bénigne similaire à celle du rhinovirus ou d’autres virus respiratoires.
  • 1 an et demi de Covid19 (656 636 cas) ont fait moins de cas que la grippe saisonnière 2018-2019 en seulement 6 mois (1 618 166 cas de syndromes grippaux soit 828 501 grippes à influenza virus).
  • L’excellente méthodologie du réseau historique Sentinelles est passée sous silence depuis 1 an ½ (au mieux bénéficie-t-elle d’un lien de renvoi internet sur le résumé hebdomadaire de Santé Publique France).
  • Ces données confirment celles du rapport de l’ATIH sur l’importance exagérée accordée à l’épidémie de Covid-19 en France en 2020 et 2021. 5.

Notes

 Par le Collectif ReinfoCovid − Le 15 janvier 2022

4 commentaires:

  1. The news about Tonga volcano eruptions are probably wrong or fake news. The two gigantic explosions are actually two powerful warnings from Russia to America, part of the "military measures" Lavrov recently spoke of to solicit and satisfy the legitimate request for WRITTEN GUARANTEES about NATO's non-expansion eastward, adding that by this week Russia demands a response. The fact that the US / NATO does not want to give written guarantees CLEARLY means that the aggressive intentions of the West rightly worry Russia, which has every right to self-defense. If Russia detonates a nuclear warhead torpedo even a few hundred kilometers off the American coast, all coastal cities would be wiped out in minutes. The arrogant ignorance of the US is also evident from the fact that, unlike Russia, they are practically surrounded by oceans, from the depths of which, Russian submarines can safely launch dozens of missiles and hit, if not all, at least half of America.

    January 17, 2022

    Russian Doomsday Torpedo Causing Global Shockwave Forces Feared American Sub To Surface
    https://www.whatdoesitmean.com/index3805.htm

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    1. Reconquista eurasienne. Par Alexandre Douguine
      Une explosion massive au milieu du Pacifique
      Une explosion sous-marine massive s'est produite ce samedi dans les profondeurs de l'océan Pacifique. Elle était si puissante qu'elle a été vue de l'espace.

      Cette explosion sous-marine était si terrifiante que son onde de choc a été entendue dans toute la région du Pacifique. Après cette explosion, des vagues de tsunami ont frappé des îles Tonga juqu'au Pérou en passant par le Japon et ont inondé les ports comme Santa Cruz en Californie.
      Certains observateurs attribuent cette explosion à la super bombe atomique russe, qui serait une première mise en garde adressée aux Américains et à l'OTAN, qu'une telle explosion serait tout aussi possible dans l'Océan Atlantique. Elle détruirait toutes les villes et régions bordant cet océan. Cette menace est d'autant plus terrifiante que les sous-marins russes (ou bien la torpille Poséidon) n'ont pas été détectés par la marine américaine.
      Cependant, afin de limiter les dégâts dans les pays limitrophes, les Russes auraient choisi un endroit extrêmement profond, et le plus loin possible de toutes les terres émergées.


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  2. Pauvre planète terre victime de la folie des hommes.

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  3. Scoop israélien : https://twitter.com/f_philippot/status/1483463247260958723?cxt=HHwWhoCypdb9qJYpAAAA

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