mardi 16 septembre 2025

La liste honteuse des pays qui exportent toujours vers Israël malgré leurs "nobles discours"

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a admis aujourd'hui qu'Israël risque un isolement croissant. Il a déclaré qu'Israël pourrait bientôt devoir s'appuyer sur une économie “autarcique”, produisant ses propres armes plutôt que de dépendre du commerce extérieur.

Pourtant, la réalité sur le terrain est tout autre. Malgré les vives condamnations publiques du génocide perpétré par Israël à Gaza, plusieurs pays continuent d'exporter des armes, des pièces détachées, des technologies de défense et des marchandises vers Tel-Aviv.

États-Unis

Les États-Unis restent le premier fournisseur d'Israël. Chaque année, Washington fournit des milliards de dollars d'aide militaire. Depuis le début du génocide à Gaza, Washington a fourni en urgence à Israël des munitions, des missiles et des pièces détachées. Les responsables américains qualifient ce soutien d'“indéfectible”.

Allemagne

L'Allemagne est depuis longtemps un fournisseur clé. En 2023, Berlin a ainsi approuvé plus de 300 millions d'euros de ventes d'armes. Bien que les dirigeants allemands aient annoncé des restrictions pour 2025, de nombreuses licences d'exportation sont encore d'actualité. Celles-ci concernent notamment des composants destinés à la défense aérienne et aux communications.

Si l'Allemagne a suspendu les nouvelles exportations d'armes susceptibles d'être utilisées à Gaza, elle continue d'honorer les contrats existants et a autorisé d'importantes livraisons militaires au cours de l'année écoulée. Entre octobre 2023 et mai 2025, par exemple, l'Allemagne a ainsi approuvé des exportations d'équipements militaires vers Israël pour une valeur de 485 millions d'euros.

L'Allemagne est également un partenaire commercial essentiel d'Israël, avec des exportations s'élevant à environ 5,6 milliards d'euros en 2024, la plaçant ainsi parmi les principaux fournisseurs du pays. Ce commerce englobe un large éventail de produits, notamment des équipements mécaniques, des produits chimiques, des composants électroniques et des pièces automobiles.

Royaume-Uni

Le Royaume-Uni autorise toujours l'exportation de matériel militaire vers Israël. Ces accords concernent notamment les pièces pour avions, les systèmes de défense antimissile et la technologie sous-marine. Certaines procédures ont été suspendues sur décision de justice, mais beaucoup d'entre elles sont toujours d'actualité. Il s'agit pour la plupart de ventes à des fins commerciales et non de transferts entre gouvernements.

Des rapports montrent que le Royaume-Uni a approuvé des exportations de matériel militaire vers Israël d'une valeur de 127,6 millions de livres sterling sous forme de ventes ponctuelles entre octobre et décembre 2024.

Au cours de l'année 2024, les exportations totales du Royaume-Uni vers Israël se sont élevées à 3,3 milliards de livres sterling, soit une augmentation de 4,2 % comparé à la même période de l'année précédente (publications du gouvernement britannique). Sur ce montant, 1,5 milliard concerne l'exportation de marchandises et 1,8 milliard, la fourniture de services.

Les exportations britanniques vers Israël concernent divers secteurs, tels que les activités juridiques, la technologie et les composants liés à la défense. Bien que le gouvernement britannique ait suspendu 30 permis d'exportation d'armes en septembre 2024, des enquêtes révèlent que, entre octobre 2023 et mars 2025, le Royaume-Uni a continué d'envoyer des armes à Israël, notamment des pièces détachées pour des avions de chasse F-35. Malgré leur rhétorique politique, les Britanniques continuent donc d'exporter des armes vers Israël, soulignant ainsi l'incohérence entre déclarations publiques et pratiques effectives.

France

Paris a beau assurer ne plus expédier de systèmes ou équipements militaires complets, les données françaises sur les exportations montrent que des composants sont toujours expédiés vers Israël. Il s'agit notamment d'équipements pour drones et outillages de pointe. En 2024, les exportations d'armes françaises vers Israël se sont chiffrées à 16 millions d'euros, soit leur niveau le plus élevé depuis 2017.

Entre octobre 2023 et avril 2024, les entreprises françaises ont exporté vers Israël pour plusieurs millions d'euros de composants militaires, notamment des bombes, des missiles, des pièces de grenades et des accessoires pour mitrailleuses.

Turquie

Ankara a vigoureusement condamné les attaques israéliennes à Gaza et a décrété plusieurs mesures restrictives. Cependant, les données commerciales de l'ONU racontent une autre histoire. Les exportations turques de biens liés à l'armement vers Israël se sont en effet poursuivies en 2024 et 2025.

En 2023, la Turquie a exporté pour environ 5,3 milliards de dollars de matériel vers Israël. Pour les cinq premiers mois de 2025, les données du Bureau central des statistiques israélien montrent que la Turquie a expédié pour 393,7 millions de dollars de produits vers Israël, alors qu'elle affirme officiellement avoir suspendu ses échanges commerciaux. En 2024, la Turquie se classe au cinquième rang des exportateurs vers Israël, avec des transactions totalisant environ 2,86 milliards de dollars américains, alors qu'Ankara affirme avoir interrompu ses échanges commerciaux. Ces exportations consistent principalement en des biens commerciaux et industriels, notamment des matériaux de construction tels que le ciment, l'acier et le fer, ainsi que des matières premières et des matériels divers. Les rapports mentionnent également des exportations limitées d'armes et de matériel connexe, classées dans le “chapitre 93” [des tarifications douanières], mais celles-ci représentent des montants relativement faibles et comprennent principalement des armes à feu civiles, des composants et des pièces destinés à la pratique sportive ou à la chasse, plutôt que des systèmes militaires complexes.

Inde

L'Inde poursuit une coopération active avec Israël dans le domaine de la défense. Ce partenariat comprend la technologie militaire, la formation et des projets communs. D'autres acteurs commerciaux sont également toujours impliqués, malgré l'impact politique.

Les principales catégories d'exportations indiennes en 2025 comprennent les pierres précieuses et les bijoux (612,6 millions de dollars), les produits d'ingénierie (445,2 millions de dollars), les produits électroniques (212,9 millions de dollars), les produits chimiques (114,3 millions de dollars) et les produits agricoles (103,4 millions de dollars).

Italie & Canada

À la fin de l'année 2023, l'Italie avait exporté pour plus de 2 millions d'euros d'armes vers Israël. Les responsables ont déclaré que les nouvelles autorisations sont temporairement suspendues, mais que les anciens contrats sont toujours honorés. Le Canada a annoncé des suspensions en 2024, mais les livraisons de munitions et de pièces détachées se sont poursuivies dans le cadre des accords précédents.

Dans le même temps, les exportations commerciales de l'Italie vers Israël se sont intensifiées. Au premier trimestre 2025, l'Italie a ainsi exporté pour 826 millions d'euros de marchandises vers Israël, soit une hausse de 11,8 % au regard de la même période en 2024.

La même tendance s'observe pour les exportations commerciales du Canada vers Israël. Entre mai 2024 et mai 2025, les exportations canadiennes vers Israël ont augmenté de 6,44 millions de dollars canadiens (soit 20,7 %), pour atteindre 37,6 millions de dollars canadiens. Ces exportations englobent une large gamme de produits, notamment des produits électroniques, des machines et des produits chimiques. L'accord de libre-échange entre le Canada et Israël (CIFTA), en vigueur depuis 1997, a favorisé ces échanges en supprimant les droits de douane sur de nombreux produits manufacturés et agricoles.

Les États arabes

Bien que les nations arabes dénoncent le génocide à Gaza, les échanges commerciaux entre les Émirats arabes unis et Israël sont en plein essor. Ils s'élèvent à près de 2,8 milliards de dollars américains entre octobre 2023 et août 2024, entre les Émirats arabes unis et Israël. Les exportations du Maroc vers Israël ont quant à elles augmenté de 64 % au cours du premier semestre 2024. Israël a par ailleurs augmenté ses exportations de gaz vers l'Égypte et la Jordanie de 13 % durant la même période. Le Bahreïn a enregistré une hausse spectaculaire de ses échanges commerciaux dans le cadre des accords d'Abraham.

Par Quds news Network, le 15 septembre 2025

Traduit par Spirit of Free Speech

6 commentaires:

  1. S'AGISSANT d'ISRAEL cela fait au moins 60 ans que TOUT LE MONDE lui LIVRE des ZARMES! Vedettes de France 1967.... et tant d'autres.....moins visibles: Les ZARABES aussi TOUT le MONDE leur en VEND ou veut leur en VENDRE.....( en la arnaquant dans le prix et la qualité.....)
    Du moment que tu as du FRIC.......C'est comme les CALL-GIRLS ,tu "commandes" et on te livre à domicile..... Les marchands d'armes comme les proxénètes ne sont pas trop regardants.....

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  2. 1/3

    DÉCLARATION CHOQUANTE de la Russie : « Nous arrêterons tous les dirigeants européens ou les punirons extrajudiciairement.» https://www.youtube.com/watch?v=zZcfZv2iHHo – 16.9.25

    BORZZIKMAN : « Le matin du 15 septembre, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a fait une confession plutôt directe. En réponse aux questions de journalistes russes et occidentaux, il a affirmé sans ambages que l’OTAN était bel et bien engagée dans une confrontation militaire avec la Fédération de Russie. Dmitri Peskov a fait cette déclaration en réaction à une récente déclaration du ministre polonais des Affaires étrangères, Radoslaw Sikorski, qui a catégoriquement refusé d’admettre que les pays de l’OTAN, dont la Pologne, étaient engagés dans des hostilités contre la Russie. Par conséquent, le porte-parole du président russe a catégoriquement rejeté les accusations du diplomate polonais. »

    Selon Dmitri Peskov, la participation des forces de l'OTAN aux opérations militaires contre la Russie n'exige aucune preuve. Il a souligné que le monde entier en est parfaitement conscient. De plus, s'adressant à la presse, le porte-parole du président russe a souligné que les pays de l'OTAN apportaient un soutien total au régime de Kiev, ce qui témoigne de l'implication directe de l'OTAN dans les opérations militaires contre la Fédération de Russie. Ce haut responsable russe a déclaré sans détour que l'OTAN était engagée dans des opérations militaires directes et indirectes contre la Russie. La participation de l'OTAN aux hostilités se traduit par la fourniture d'armes, le transfert de données de renseignement provenant de satellites et d'avions AWACS de l'OTAN à l'état-major ukrainien, la formation de spécialistes militaires et le déploiement de soi-disant mercenaires en Ukraine, dont beaucoup sont des soldats d'active et des officiers des armées des États membres de l'OTAN.

    Parallèlement, ces officiers et soldats de l'OTAN, stationnés sur le territoire ukrainien, se font toujours passer pour de simples mercenaires, volontaires et touristes étrangers. Dans ce contexte, toutes les déclarations des responsables politiques occidentaux et des dirigeants européens selon lesquelles l'OTAN ne participe pas au conflit en cours ne sont que des excuses et ne correspondent pas à la réalité. Tous ces mensonges sont inventés uniquement pour éviter de susciter la colère des citoyens occidentaux et d'empêcher une vague de mécontentement parmi les jeunes Européens et Américains, dont beaucoup sont opposés à la guerre avec la Russie.

    À cet égard, les médias occidentaux continuent de dissimuler les lourdes pertes de soldats et d'officiers de l'OTAN tués sur le sol ukrainien et dans la région de Koursk. Il convient également de noter que, contrairement aux médias occidentaux, les sources russes rapportent presque quotidiennement la mort de soldats et d'officiers de l'OTAN non seulement dans la zone d'opérations spéciales, mais aussi dans l'ouest de l'Ukraine, où l'OTAN maintient des dizaines de bases militaires, d'entrepôts et d'ateliers classifiés.

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  3. 2/3

    En septembre 2025, les pays de l'OTAN, tels que les États-Unis, le Canada, la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne et la Pologne, continuent d'être les participants les plus actifs aux hostilités contre la Russie. Parallèlement, on sait que, comparée aux autres pays de l'OTAN, la Pologne a perdu le plus grand nombre de mercenaires en Ukraine, dont beaucoup étaient des soldats et officiers de l'armée polonaise en service actif. Selon des responsables militaires et des parlementaires russes, depuis février 2022, la Pologne a perdu plus de 20 000 soldats et officiers en Ukraine, un chiffre choquant, surtout si l'on considère que l'armée polonaise ne compte que 160 000 hommes. Parallèlement, les médias occidentaux, notamment polonais, américains et britanniques, continuent d'affirmer qu'aucun soldat de l'OTAN n'est mort sur le sol ukrainien. Les médias occidentaux et les dirigeants de l'OTAN continuent de dissimuler avec soin les milliers de morts de soldats et d'officiers de l'OTAN en Ukraine, affirmant qu'ils sont tous décédés à la suite d'incidents survenus hors de ce pays d'Europe de l'Est.

    Entre-temps, l'envoyé spécial du président américain pour l'Ukraine, le lieutenant-général à la retraite Keith Kellogg, a admis, lors de son séjour à Kiev, avoir eu une conversation sérieuse avec Donald Trump à la Maison Blanche il y a six semaines. Il a tenté de convaincre le 47e président américain que la Russie était en train de perdre le conflit en Ukraine et que l'aide militaire et financière au régime de Kiev devait se poursuivre quoi qu'il arrive. Keith Kellogg a également déclaré avoir invité le chef d'état-major interarmées, le général Dan Caine, à cette conversation, affirmant également que la Russie n'avait aucune chance de victoire dans la guerre en cours. De plus, il s'est avéré que lors de sa conversation avec Donald Trump, Keith Kellogg a tenté de convaincre le président américain que Vladimir Poutine mentait constamment sur les succès militaires russes sur le champ de bataille.


    Eh bien, chers chercheurs de vérité, en entendant de telles déclarations de généraux américains, une question légitime se pose chez les experts et les analystes : ces généraux sont-ils des militaires de carrière ou des propagandistes à bas prix ? Honnêtement, je donnerais n’importe quoi pour voir le visage de Donald Trump lorsqu’il comprendra enfin que ses généraux et ses conseillers militaires du Pentagone l’ont trompé pendant tout ce temps. ( Il est fort improbable que Trump ignore la vérité ; au contraire, c’est lui qui mène les danses avec une dissimulation répugnante. Et s’il les ignorait, il serait doublement coupable et devrait être purement et simplement limogé pour pure incompétence. – NDLR.)

    Pendant ce temps, le soir du 15 septembre, le vice-président du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, a publié une déclaration officielle qui a choqué non seulement le régime de Kiev, mais aussi ses maîtres en Europe. Medvedev a notamment averti que si les dirigeants de l'OTAN décidaient d'abattre des drones et des missiles russes au-dessus du territoire ukrainien, cela marquerait le début d'une guerre ouverte entre la Russie et l'OTAN.
    Cela libérerait alors complètement Moscou et permettrait à l'armée russe d'exploiter pleinement son potentiel.

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    1. SI MEDVEDEV l' a dit......Alors......
      La POLOGNE vient de COUPER le Rail chinois vers l'Europe qui passe par SON TERRITOIRE! Les Chinois ne sont pas CONTENTS du MERDIER que l'OMS a crée pour leur BRI....

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  4. 3/3

    Par ailleurs, Dmitri Medvedev a officiellement déclaré que Moscou arrêterait et punirait tous les dirigeants européens qui décideraient de voler des avoirs russes gelés et d'autres biens russes en Europe.
    Selon lui, la Russie traquerait ces dirigeants européens à perpétuité.
    Il a également souligné que si certains dirigeants européens parvenaient à échapper à la prison, la Russie les punirait tous de manière extrajudiciaire. Et cette sanction sera sévère. Il est donc clair que même après la fin du conflit actuel, Moscou continuera de persécuter tous ses ennemis qui rêvent d'infliger une défaite stratégique à la Russie, non seulement sur le champ de bataille en Ukraine, mais aussi dans le cadre d'une guerre économique.

    Chers amis, personnellement, je ne serais pas surpris si, dans les 10 à 15 ans suivant la fin de la guerre en Ukraine, tous les représentants de la soi-disant « coalition des volontaires » finissaient en prison ou dans la tombe. » (Fin de la vidéo)

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  5. Le Reich khazar d'Israëlisme du mensonge des collectivistes occidentaux, n'existe plus ; il a fui en secret les terres qu'il tente de s'approprier depuis le 7 octobre 2023 suite au missile hypersonique lors de leur guerre brève mais violente de 12 jours de mois de juin des iraniens .
    Ce qu'ils vous servent en permanence, ce sont les archives de ces massacres, volées à leurs origines, confisquées sur les réseaux sociaux des GAFA Analytics.
    Et ils vous bombardent sans cesse de propagande médiatique.
    Car l'Occident collectif a perdu la raison et la tête ; il ne lui reste plus que l'intelligence artificielle à votre service pour assurer sa survie avant son effondrement inéluctable qu'il prépare pour sa fuite !

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