Donald Trump a souligné à plusieurs reprises l'importance du marché américain pour les exportateurs indiens, décrivant les États-Unis comme le « plus gros client » de l'Inde et affirmant que l'Inde « nous vend des quantités massives de marchandises », tandis que les États-Unis exportent relativement peu vers l'Inde.
Dans des déclarations récentes, Trump a déclaré : « Ce que peu de gens comprennent, c'est que nous faisons très peu d'affaires avec l'Inde, alors qu'elle fait énormément d'affaires avec nous. Autrement dit, elle nous vend des quantités massives de marchandises, nous sommes son plus gros “client”, mais nous ne lui en vendons que très peu.» Il a qualifié la relation commerciale de « désastre unilatéral », arguant qu'elle est fortement déséquilibrée en faveur de l'Inde depuis des décennies.
Vraiment ? Plutôt que d'accepter les affirmations de Trump au pied de la lettre, j'ai décidé de faire quelques recherches. Devinez quoi ? Trump a tort ! {Ou alors, c’est un super menteur}
S'il est vrai que les États-Unis sont la principale destination des exportations et le principal partenaire commercial de l'Inde, avec des échanges bilatéraux évalués à 131,84 milliards de dollars pour 2024-2025, les exportations vers les États-Unis représentent environ 3 % du PIB indien. Le PIB nominal de l'Inde est estimé, selon une estimation prudente, à 4.000 milliards de dollars. Autrement dit, être exclue du marché américain n'est pas forcément néfaste pour l'économie indienne.
Quelle est donc l'importance du pétrole russe pour l'économie indienne ? Les exportations pétrolières russes vers l'Inde (52,73 milliards de dollars, soit environ 1,3 % du PIB pour l'exercice 2024-2025) sont essentielles pour alimenter l'activité économique, fournissant environ 30 à 40 % des importations indiennes de pétrole brut et environ 10 à 15 % de la consommation énergétique totale. Ils soutiennent directement :
~95 %
des transports (permettant environ 14 % du PIB) ;
~30
à 40 % de la production pétrochimique et d’engrais (essentielle pour
environ 15 % du PIB industriel) ;
et
l’agriculture dépendante du diesel (environ 14 à 16 % du PIB).
Indirectement, par le biais du raffinage et du commerce (par exemple, 65 milliards de dollars d’exportations pétrolières), le pétrole russe aurait un effet multiplicateur sur l’économie indienne compris entre environ 2,6 et 5,3 % du PIB. Ces économies de 5,1 à 25 milliards de dollars (environ 0,13 à 0,61 % du PIB) confèrent au gouvernement indien une plus grande marge de manœuvre budgétaire (« espace fiscal ») pour investir dans les travaux publics, les programmes sociaux ou les subventions sans compromettre sa stabilité financière ni sa santé économique à long terme. Bien qu’il existe des alternatives plus coûteuses, la rentabilité et la fiabilité du pétrole russe en font un moteur essentiel des secteurs indiens à forte intensité énergétique en 2024-25.
En
résumé : les exportations indiennes vers les États-Unis sont importantes,
mais pas d’une importance cruciale sur le plan macroéconomique, compte tenu de
leur part d’environ 1,9 % dans le PIB et de la capacité de l’Inde à se
tourner vers d’autres marchés. Le pétrole russe, en revanche, est important
pour l’économie indienne. Les statistiques précédentes expliquent pourquoi
l’Inde n’est pas intimidée par les menaces stupides de Trump… L’Inde a plus à perdre en cessant ses achats de pétrole
russe qu’en cessant ses échanges commerciaux avec les États-Unis.
Vous souhaitez connaître les principaux exportateurs vers les États-Unis en pourcentage de leur PIB respectif ? Voici quelques chiffres :
• Mexique : Environ 77 % des exportations mexicaines sont destinées aux États-Unis, ce qui représente environ 35 % du PIB total du Mexique.
• Haïti : 84 % des exportations sont destinées aux États-Unis, ce qui représente plus de 20 % du PIB haïtien.
• Canada : Environ 75 % des exportations sont destinées aux États-Unis, ce qui représente environ 24 % du PIB total du Canada. • Bahamas : 49 % des exportations sont destinées aux États-Unis, ce qui représente une part substantielle du PIB bahaméen.
• Nicaragua : 52 % des exportations, plus de 15 % du PIB.
• Saint-Christophe-et-Niévès : 61 % des exportations, soit une part significative du PIB.
• Salvador, Honduras, Guatemala, République dominicaine, Jamaïque, Trinité-et-Tobago, Costa Rica : tous exportent entre 30 et 57 % de leurs exportations totales vers les États-Unis, ce qui représente une part importante de leur PIB national.
•
Bangladesh, Sri Lanka, Israël, Jordanie, Belize, Fidji, Cambodge, Tonga :
ces pays ont également une dépendance notable, le marché américain représentant
15 à 36 %, voire plus, de leur PIB par le biais d’exportations directes.
Trump a incontestablement une influence sur le Mexique et le Canada. Fermer le marché américain à ces deux pays pourrait porter un coup fatal à leurs économies. Mais avez-vous remarqué qui ne figure pas sur la liste ? Les autres pays fondateurs des BRICS, à savoir la Chine, le Brésil et l’Afrique du Sud. Il en va de même pour les autres membres des BRICS, comme l’Iran et le Vietnam. Les pays BRICS achètent chaque jour moins de dollars, réglant leurs échanges avec leurs devises respectives. Autrefois, si le Brésil vendait des grains de café à la Chine, celle-ci devait acheter des dollars américains sur le marché international et les envoyer au Brésil, par exemple via SWIFT. Plus aujourd'hui. La Chine paie le Brésil en RMB et le Brésil en réals. Cela signifie une baisse de la demande de dollars américains, et donc une baisse de la valeur du dollar américain.
C'est peut-être pour cela que Poutine, Modi et Xi se sont moqués à gorge déployée lors de leur rencontre impromptue avant le début du sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai hier ? Ils n'arrivent pas à croire que Trump soit aussi stupide.
Par Larry C. Johnson, le 1er septembre 2025
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Ce sont les sionistes qui dirigent la France
C’est ce qui vient d’arriver en France,
où un gérant d’un parc de loisir dans la commune de Porté-Puymorens
(Pyrénées-Orientales) a été arrêté et mis en garde à vue pour avoir refusé,
selon les médias stipendiés, l'accès à 150 jeunes vacanciers israéliens. Il est
accusé d’antisémitisme. Le parquet de Perpignan, qui s’est saisi de l’affaire,
a annoncé que l’homme qui gère le parc a été placé en garde à vue pour
«discrimination fondée sur la religion».
Or, le gérant a expliqué aux enquêteurs que son choix a été motivé par des
raisons météorologiques. Pour preuve, dès la veille, avant l’arrivée des jeunes
israéliens au parc, le gérant avait affiché sur la page Facebook du parc le
message suivant : « Suite au fort épisode orageux d’hier, nous devons fermer le
parc demain, jeudi 21 août, afin de réaliser une inspection complète de nos installations.
»
Mais rien n’y fait. Les capricieux israéliens, ces enfants gâtés de l’Occident,
dont le comportement se caractérise par l’égoïsme (une vision du monde centrée
sur soi), l’absence d’empathie (l’incapacité totale à se mettre à la place de
l'autre), l’impulsivité (source de leurs violences incontrôlées et
génocidaires), l’intransigeance (la rigidité face à la contradiction,
l’assurance outrancière d’avoir toujours raison contre le monde entier), la
tyrannie (sœur jumelle du terrorisme intellectuel qu’il exerce contre
l’ensemble de l’humanité), ont accusé le gérant de les avoir privés
volontairement de leurs vacances ensoleillées. D’avoir fomenté le
discriminatoire épisode orageux pour leur appartenance religieuse juive.
Toujours est-il que les enfants gâtés de l’Occident, les Israéliens,
maintiennent leur accusation d’antisémitisme. Déterminés à profiter de vacances
ensoleillées en France, le lendemain, grâce à l’aide de certaines institutions
communautaires financées par le contribuable français, ces enfants gâtés
israéliens ont été escortés vers un autre site de loisirs à bord de trois bus «
dont la sécurité a été assurée par la gendarmerie », précise le parquet de
Perpignan.
«Le soleil a toujours blessé les yeux de ses adorateurs.» Les sionistes sont
aveuglés par leur suprémacisme. Leur mentalité victimaire. Mais gare au
retournement de situation : «En fuyant la pluie, on rencontre la grêle»,
autrement dit les précipitations atmosphériques politiques défavorables. Le
tonnerre de colère des résistants antisionistes.
Arezki Belkacimi
D'après certains Indiens d' INDE le PIB ne serait QUE de 3OOO milliards de $. TOUS les économistes et statisticiens savent depuis belle luette que l'Inde est championne de ce genre de manipulations. Les TAXES US frappent SURTOUT des exportations AGRICOLES INDIENNES. Le pétrole russe,la fraction une fois raffinée et exportée vers l'UE rapporte à minima 20% de la valeur de son importation et c'est beaucoup en $:
RépondreSupprimerOrienter ses exportations vers d'autres pays.....Il aurait été amusant de la part de l'auteur de nous citer au moins 1 SEUL pays SOLVABLE à même d'absorber une part de ces exportations AGRICOLES indiennes.....
*** Pour trouver de nouveaux SOLVABLES et reconstruire les liens et liaisons commerciales fiables ,il faut compter au moins 3 ans si ce qui précède a été fait: C' LONG....
GRÂCE à MODI et CIE...L' INDE n'a aucun atout en main CONTRE les USA.....Alors que la CHINE a presque un CARRÉ d' AS.....Les USA le savent et évitent de la provoquer pour le moment....
Il faut garder du recul sur la réalité des statistiques, car elles sont comme des slips ; elles dessinent le contour, mais cachent l'essentiel.
RépondreSupprimerQuand on lit, sur les exportations vers les USA : Saint-Christophe-et-Niévès : 61 % des exportations, soit une part significative du PIB., on doit comprendre que St Kitts & Nevis sont deux minuscules iles des caraïbes dont les ressources principales sont l'implantation de finances off shore. Aussi la domiciliation des multinationales comme Del Monte ou autres grands exploiteurs agricoles US en Amérique du Sud, font transiter fictivement, par facturation, leur ventes par St Kitts afin dy laisser de juteux profits hors fiscalité. Tout comme Jersey et/ou Guernesey ont été longtemps les premiers exportateurs de bananes en France et en Europe, toujours pour laisser de colossaux profits dans ces iles Off shore hors fiscalité.
Excellente analogie je retiens 👌
SupprimerAJOUTONS pour aller dans votre sens.....Que pratiquement 80%des importations en provenance de CHINE passent par ces "trous noirs" de la REFACTURATION ,offrant des marges préalables jusqu'à 200% pour certains produits.....et SEULEMENT ensuite vendus à SON ENTREPRISE CONTINENTALE qui se chargent de distribuer ces produits aux clients.....
RépondreSupprimerAinsi un produit vendu de Chine à 1$, est refacturé par la société off shore à sa maison mère continentale à 3$ (200% de marge brute) La maison mère livre son produit au marché à 4$.....(soit une MODESTE marge apparente de 33% brute)
POURTANT il suffirait aux douanes d' EXIGER la facture d'origine du vendeur pour réduite notablement cette gymnastique....aux dépends des états et consommateurs..
TRUMP est un "SHOW MAN"....Il égare mêmes ses partisans.. Il parait désordonné..désorganisé.....MAIS vu d'avion il y une certaine cohérence.....malgré de nombreuses OUTRANCES sans conséquences pour son pays (voir Panama): Trump est la barre du navire USA, et il le barre dans un OURAGAN, au risque de voir le bâtiment sombrer.... Aussi il ne fait pas dans la dentelle MAIS dans l' URGENCE!
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