Les évènements
récents confirment que l’Arabie Saoudite et la Turquie iront en Syrie et utiliseront les bombes nucléaires en leur possession. Mais il
y a plus. Alors que les États-Unis visiblement travaillent avec la Russie sur
le cessez-le feu, soi-disant imminent,
les États-Unis sont impliqués dans des intrigues bizarres, non
seulement avec les Saoudiens et les Turcs, mais aussi avec "les coupeurs de
tête modérés ".
Voici ce que
nous voyons et pourquoi John Kerry un plan-B [1] sous le coude.
• Les
batailles le long de la route d'Alep démontrent clairement qu’ISIS/Daech a coupé lesfournitures militaires aux forces combattantes alliées à l'intérieur d'Alep, ville qu’ISIS (ISlamic Israelian State) tenait en partenariat avec les
unités de l'Armée Syrie Libre (ASL). L'idée de donner à l’ASL un "corridor" pour
quitter Alep lors du prochain cessez le feu est absurde, car l’ASL a été,
depuis longtemps, phagocytée par par ISIS et al-Nosra, et leur structure de
commandement a cessé d'exister. Les chefs de l’ASL ont repris leur fonction de
base comme auxiliaires des services secrets turcs et la «piétaille» de l’ASL s’est fondue dans les
mercenaires.
• Les
États-Unis sont tout à fait conscients de cela et en sont entièrement complices.
Les combattants saoudiens sont arrivés à la base aérienne d'Incirlik en
Turquie, une base qu'ils partagent avec les États-Unis. La semaine dernière,
l'Arabie saoudite a stocké 5 armes nucléaires tactiques (achetées au Pakistan) à Incirlik, destinées à être utilisées contre les forces russes et
syriennes dans le cadre de ce que John Kerry a appelé "Plan B."
•
Maintenant, nous avons des informations que les services secrets turcs, hier
matin, ont introduit une arme nucléaire tactique dans la ville d'Alep, pour l’utiliser
comme moyen de chantage contre le gouvernement syrien, afin qu’il arrête ses opérations
militaires à l'intérieur de la ville et qu’il laisse les « coupeurs de
tête modérés » opérer tranquillement dans Alep.
• La Turquie
participe activement aux opérations militaires dans la province de Lattaquié, ayant déplacé son artillerie
jusqu'à la frontière, avec l'appui de l'armée turque habillée comme les «coupeurs
de tête modérés» d'ISIS, et qui ont repris plusieurs
villages.
• Il est
devenu de plus en plus clair que les États-Unis fournissent des renseignements
et de l'aide militaire à ISIS en Syrie et en Irak, et que des commandants
américains sont avec ISIS «sur le
terrain» dans Raqqa, Deir Ezzor, Mossoul
et jusqu'à récemment, Ramadi et Falloujah, où ils avaient exfiltré récemment
les chefs d’ISIS par hélicoptère en plein jour [2] .
• La clé de
tout cela, ce sont des événements à Erbil, la capitale de la région autonome
kurde d’Irak. Là , des plans sont faits pour détacher cette région du gouvernement de
Bagdad avec le soutien militaire du gouvernement turc qui a déjà envoyé des
troupes en Irak en dépit des protestations du gouvernement irakien. L'intention
de la Turquie est de créer un "califat
Barzani " allant de la frontière avec l'Iran, passant par des zones kurdes en Turquie et en
prenant une large bande du nord de la Syrie. Barzani a signé un accord secret
avec la Turquie pour lui permettre de purger les "communistes" de
cette région (les communistes sont tous ceux qui ne sont pas d'accord avec le "calife Barzani" ou le "sultan Erdogan"), ce qui, en réalité représenterait un nettoyage ethnique des
Kurdes, similaire à celui de la Turquie contre les Arméniens en 1915. Barzani
va enfin obtenir sa nation kurde, sauf que la Turquie a le droit de s’y immiscer,
d’emprisonner ou de tuer qui elle veut et quand elle veut. De son côté, Barzani complote
secrètement avec ses amis israéliens qui espèrent que M. Erdogan va tomber d'un
escalier dans un accident "pas tellement accidentel". Dans ce
scénario, l’Arabie (qui veut échanger son parapluie protecteur américain par un « parapluie »
protecteur israélien) va devenir "une terre
promise" complètement soumise à Israël. Car , d'une part , l’Arabie ne contrôle plus ISIS, qui risque
de se tourner, après sa défaite en Syrie, vers l’Arabie; et d’autre part, l’Arabie
considère qu’Obama, dont le père est chiite, a définitivement opté pour l’Iran contre l’Arabie saoudite.
Bien que les parties en conflit aient convenu d'un cessez-le-feu, de
hauts fonctionnaires à Washington ne cessent de parler d'un "Plan B"
prévoyant d'éventuelles actions au cas où la trêve serait rompue. De
nombreux républicains, y compris le favori de la course préélectorale
Donald Trump, appellent à créer une zone de sécurité où un contingent
supplémentaire pourrait être déployé en vue de protéger les réfugiés. Selon
le secrétaire d’État américain Kerry, l'exécution de ce plan est trop
problématique: outre des avions, cette zone devrait disposer également
de forces terrestres.
Pour confirmer que les Américains sont prêts pour la guerre nucléaire utilisant des nukes analogues à ceux fournis à la Turquie, les Américains viennent d'en faire une nouvelle démonstration ce jeudi 25/02/2016.
Un missile nucléaire Minuteman-3 désarmé a surgi de son silo souterrain sur la côte californienne et est monté en flèche sur le Pacifique. Ce test, qualifié de "test de routine", moins la tête nucléaire, est fait pour confirmer que le Minuteman fonctionne bien. Il est également un rappel à la Russie, à la Chine et à d'autres adversaires potentiels de la puissance américaine.
Le lancement de jeudi soir sur la base de Vandenberg au nord de Los Angeles vient au milieu de l'inquiétude croissante au sujet de la guerre nucléaire qui se profile au Moyen-Orient.
Le lancement d'essai Minuteman a été le deuxième mois, et il a été suivi par plusieurs hauts dirigeants civils et militaires du Pentagone, dont le secrétaire adjoint à la Défense Robert Work.
[2] IRAK. Les Américains exfiltrent les chefs daéchiens de Ramadi
VOIR AUSSI :
Source : http://www.veteranstoday.com/2016/02/26/intel-drop-february-26-2016/
[1] Le "Plan B" américain en Syrie.
"Selon les estimation du Pentagone, la création
d'une zone de sécurité qui soit effectivement opérationnelle nécessite
entre 15.000 et 30.000 militaires. Sommes-nous prêt à sacrifier tant de
gens à ces fins?", a-t-il demandé en s'adressant au Sénat.
Néanmoins, d'après M.Kerry, Washington se penche sur d'autres
scénarios, tels celui décrit ci-dessus, dans l'éventualité où l'accord sur le cessez-le-feu ne serait
pas respecté.Pour confirmer que les Américains sont prêts pour la guerre nucléaire utilisant des nukes analogues à ceux fournis à la Turquie, les Américains viennent d'en faire une nouvelle démonstration ce jeudi 25/02/2016.
Un missile nucléaire Minuteman-3 désarmé a surgi de son silo souterrain sur la côte californienne et est monté en flèche sur le Pacifique. Ce test, qualifié de "test de routine", moins la tête nucléaire, est fait pour confirmer que le Minuteman fonctionne bien. Il est également un rappel à la Russie, à la Chine et à d'autres adversaires potentiels de la puissance américaine.
Le lancement de jeudi soir sur la base de Vandenberg au nord de Los Angeles vient au milieu de l'inquiétude croissante au sujet de la guerre nucléaire qui se profile au Moyen-Orient.
Le lancement d'essai Minuteman a été le deuxième mois, et il a été suivi par plusieurs hauts dirigeants civils et militaires du Pentagone, dont le secrétaire adjoint à la Défense Robert Work.
Hannibal GENSERIC
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