« Tous les peuples de la Terre seront enchaînés au trône d'Israël, à la suite d'une guerre mondiale atroce où les trois quarts des populations seront décimées. Il faudra trois cents ânesses pour porter les clefs du Trésor. »
Le Talmud
mardi 15 mars 2016
Pourquoi l'armée russe se retire-t-elle de Syrie ?
A peine que Vladimir POUTINE ait annoncé avoir ordonné le début de
retrait du contingent russe de Syrie que voilà nos "islamistes
démocrates" (vous savez l'opposition modérée al-qaïda en Syrie)
dansaient dans les rues et d'autres idiots utiles de l'impérialisme
occidental et du féodalisme de Riyad s'épancher sur les réseaux sociaux
en messages de victoire ...
Au-delà du fait qu'on ne comprend pas
où se trouve la victoire de ces terroristes après les pertes et les
défaites qu'ils enchainent depuis 6 mois, ces gugusses ont oublié de noter
quelque chose dans le communiqué qui a suivi cette déclaration.
L'Armée russe va en effet rapatrier les soldats qui protégeaient ses
deux bases dans la région de Lattaquié du fait qu'aujourd'hui l'Armée Arabe Syrienne a repris le total contrôle de la région ou presque et que
les deux bases ne sont plus en danger face à une avancée islamiste
comme ce fut le cas, il y a 6 mois.
Non, la Russie ne va pas partir de Syrie !
Son aviation reste et ses S-400 pour protéger le ciel syrien tout
autant. Histoire que la Turquie des "islamo-conservateurs" d'Ankara, les
amis de Mme MERKEL, ne se fassent pas d'illusion sur le mouvement de
retrait de la Russie. La Russie reste donc en Syrie et son aviation
ne va pas s'arrêter de venir se rappeler aux bons souvenirs de
l'opposition modérée made in Arabie saoudite dont son représentant à
Genève a déclaré qu'il n'y aurait pas de gouvernement de transition sans
le départ ou la mort de Bashar al-Assad.
Le ton est donné : ces rats n'arrêteront qu'une fois 6 pieds sous terre ... ou en confettis via les bombes russes et syriennes. Vive le carnaval syrien de 2016 !
Le Kremlin a précisé que la décision de retrait partiel d'avions russes avait été adoptée lors de la réunion tripartie en coordination avec le président al-Assad.
Lors de la réunion, le président Poutine a dit : “Je considère que la
majorité des missions du ministère de la Défense et des forces armées
ont été exécutées, c’est pourquoi j’ordonne le début du retrait de la
partie principale des avions de combat de la République arabe syrienne”.
Poutine a assuré que le côté russe maintiendra un centre pour
garantir le survol de l’aviation sur les territoires syriens dans le but
de contrôler la cessation des hostilités.
Poutine a fait noter que les deux bases russes à Hmeymim et Tartous
poursuivront leur action comme auparavant, émettant son espoir que le
début du retrait des forces russes constitue un motif positif pour le
processus de dialogue entre les forces politiques à Genève.
Le Kremlin a dit dans son communiqué que le président russe avait
chargé le ministre des AE de consolider la participation russe dans
l’organisation du règlement pacifique de la crise en Syrie.
Pour sa part, le ministre russe de la Défense a affirmé lors de la
réunion que les forces russes avaient abattu plus de 2000 terroristes en
Syrie depuis le début de leurs sorties le 30 septembre dernier.
A noter que les avions de combat russes avaient commencé le 30
septembre des sorties aériennes sur les positions des réseaux
terroristes en Syrie en exécution de l’accord conclu entre la Syrie et
la Fédération de Russie pour faire face au terrorisme takfiriste et
éradiquer le réseau terroriste “Daech”.
Pourquoi la Russie retire-t-elle ses troupes de Syrie ?
Le
principal risque pour Moscou, aujourd’hui, est lié à ce que feront les
adversaires d’Assad en Syrie et à l’étranger après le retrait de ses
troupes aériennes.
Le
président russe, Vladimir Poutine, a ordonné lundi 14 mars le début du
retrait de « la majeure partie » des forces russes présentes en Syrie,
estimant que « les objectifs fixés au ministère de la défense ont été
atteints ». Pourquoi cette décision si soudaine ? Le journaliste
politique du quotidien Kommersant Maxim Yousin fait part de ses réflexions. L‘opération
russe en Syrie, lancée le 30 septembre 2015, aura duré cinq mois et
demi. Au cours de cette période, Moscou est parvenue à remplir la
majorité des objectifs militaires et stratégiques qu’elle s’était fixés –
publiquement ou secrètement – à l’automne de l’année dernière. Personne ne se pose plus la question de savoir si le régime de Bachar el-Assad sera maintenu à moyen terme. Il le sera. Fin
septembre 2015, à la veille de l’envoi des forces aériennes russes,
l’armée gouvernementale syrienne était en difficulté sur de nombreux
fronts, et le territoire sous son contrôle se réduisait à toute vitesse.
Avec l’intervention de la Russie, l’équilibre s’est inversé. Couvertes
par les avions militaires russes, l’armée gouvernementale et les forces
qui la soutiennent (en premier lieu, le Hezbollah libanais et le corps
expéditionnaire iranien) ont gagné du terrain sur les groupes
d’opposition, renforcé leurs positions dans les zones côtières et les
environs de Hama et de Homs et, ces derniers temps, aussi sur le
« front nord » : à l’approche d’Alep
et autour de la frontière turque. L’initiative est décidément passée du
côté des partisans du président Assad, qui se sont mis à évoquer de
plus en plus souvent la nécessité de développer leurs succès et de
reconquérir tous les territoires « occupés par les terroristes ». Crédits : RBCPourtant,
il est peu probable qu’une telle option ait fait partie des plans de
Moscou. La reconquête de tout le territoire syrien aurait pu prendre des
années, et sans la moindre garantie de succès. Damas s’appuie avant
tout sur la minorité alaouite [dont est originaire le clan Assad], très
affaiblie par cinq années de guerre. L’approche maximaliste, défendue
par une partie de l’entourage d’Assad, aurait pu conduire Moscou à
s’enliser dans une guerre lointaine en se mettant de plus en plus à dos
les acteurs clés de la région, en premier lieu la Turquie et les monarchies du golfe Persique. En
annonçant son retrait lundi soir, Moscou a de sérieux motifs pour
présenter la campagne syrienne comme une victoire. Au moins parce que la
trêve proclamée
par les présidents Poutine et Obama a été rendue possible, en premier
lieu, par le revirement dans les combats induit par l’intervention de
l’aviation russe. Le principal risque pour Moscou, aujourd’hui,
est lié à ce que feront les adversaires d’Assad en Syrie et à l’étranger
après le retrait de ses troupes aériennes. Si les négociations de paix
sont rompues et que des combats reprennent, les troupes
gouvernementales, demeurées sans allié clé, pourraient recommencer à
perdre la guerre. Pourtant, on imagine difficilement que les
représentants russes n’aient pas abordé une telle option lors des
consultations avec les États-Unis et les pays arabes. Il est beaucoup
plus logique de supposer que les dirigeants russes ont pu obtenir de
leurs partenaires étrangers certaines garanties sur le fait que Bachar el-Assad,
privé de l’aide de Moscou, ne subira pas le même sort que le dirigeant
afghan pro-soviétique Najibullah, renversé puis châtié par ses
adversaires. Un tel scénario aurait en effet des conséquences
catastrophiques pour la réputation de Moscou, dans la région mais aussi
dans le monde entier. http://www.lecourrierderussie.com/international/2016/03/russie-retire-troupes-syrie/
Hannibal GENSERIC
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires hors sujet, ou comportant des attaques personnelles ou des insultes seront supprimés. Les auteurs des écrits publiés en sont les seuls responsables. Leur contenu n'engage pas la responsabilité de ce blog ou de Hannibal Genséric.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires hors sujet, ou comportant des attaques personnelles ou des insultes seront supprimés. Les auteurs des écrits publiés en sont les seuls responsables. Leur contenu n'engage pas la responsabilité de ce blog ou de Hannibal Genséric.