L’état
d’esprit fondamentaliste sunnite que les Saoudiens et l’argent du Golfe ont
forgé, perçoit l’Iran et le Hezbollah comme une plus grande menace régionale
qu’Israël. Le terrain devient ainsi plus propice à une alliance entre fondamentalistes sunnites (ou Islamistes) et Israéliens.
Sachant que :
- Ni les pays arabo-sunnites du CCG, ni leurs milices Daech, al-Nosra et autres , ni la Turquie, n'ont jamais tiré une seule cartouche contre Israël,
- Les Frères Musulmans sont les instruments des États voyous (USA, Israël, Turquie...) ,
- Le "calife" al-Baghdadi est un agent juif israélien du Mossad,
- Les Saoudiens font appel aux avions et aux pilotes Israéliens pour les aider à massacrer les Yéménites,
- Les pays sunnites (à part l'Algérie) ont suivi Israël en déclarant que le Hezbollah libanais est une organisation terroriste, alors que le Hezbollah est la seule force arabe qui a battu l'armée israélienne, et que c'est la seule force encore capable de porter des coups mortels à Israël,
....
Les pays sunnites, soumis aux chantages financiers des wahhabites du Golfe, se comportent en traîtres en se mettant sous le parapluie israélien, sous le prétexte fallacieux de la peur "des chiites" iraniens, alors que l'Iran n'a jamais attaqué aucun pays, ni sunnite, ni autre. Au contraire : l'Iran aide la Syrie et l'Irak à résister aux attaques féroces de l'Impérialisme et du Sionisme. En réalité, les émirs fainéants du CCG ont peur pour leur trône, et les autres "arabes sunnites" les suivent en espérant en recueillir une poignée de dollars. A-t-on vu des guêpes donner du miel ?
" à défaut de nos actions, ce sont nos frayeurs qui font de nous des traîtres."
Sachant que :
- Ni les pays arabo-sunnites du CCG, ni leurs milices Daech, al-Nosra et autres , ni la Turquie, n'ont jamais tiré une seule cartouche contre Israël,
- Les Frères Musulmans sont les instruments des États voyous (USA, Israël, Turquie...) ,
- Le "calife" al-Baghdadi est un agent juif israélien du Mossad,
- Les Saoudiens font appel aux avions et aux pilotes Israéliens pour les aider à massacrer les Yéménites,
- Les pays sunnites (à part l'Algérie) ont suivi Israël en déclarant que le Hezbollah libanais est une organisation terroriste, alors que le Hezbollah est la seule force arabe qui a battu l'armée israélienne, et que c'est la seule force encore capable de porter des coups mortels à Israël,
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Les pays sunnites, soumis aux chantages financiers des wahhabites du Golfe, se comportent en traîtres en se mettant sous le parapluie israélien, sous le prétexte fallacieux de la peur "des chiites" iraniens, alors que l'Iran n'a jamais attaqué aucun pays, ni sunnite, ni autre. Au contraire : l'Iran aide la Syrie et l'Irak à résister aux attaques féroces de l'Impérialisme et du Sionisme. En réalité, les émirs fainéants du CCG ont peur pour leur trône, et les autres "arabes sunnites" les suivent en espérant en recueillir une poignée de dollars. A-t-on vu des guêpes donner du miel ?
" à défaut de nos actions, ce sont nos frayeurs qui font de nous des traîtres."
Dans un article publié par le quotidien libanais Assafir le 12 mars 2016 sous le titre L’Arabie saoudite prépare le chemin pour une guerre israélienne contre le Liban, le rédacteur en chef politique s’est fendu d’un commentaire sarcastique en se moquant du fait que si la Ligue arabe a pu déclarer que le Hezbollah est une organisation terroriste, elle pourrait tout autant demander officiellement à Israël de lui déclarer la guerre.
Et pourtant, ce n’est pas une éventualité si extrême et cela pourrait même devenir une nécessité géopolitique.
En décembre 2013, la célèbre analyste Sharmine Narwani prévoyait l’émergence d’un arc de sécurité.
De tous les étonnants articles qu’elle a écrits, celui-là est surement
son chef d’œuvre. L’auteur m’a offert le privilège de le traduire en
arabe. Dans cet article, Sharmine prédit que l’Empire et ses alliés
allaient bientôt faire face à une nouvelle alliance visant à contrer
leurs conspirations contre la région. Elle prédisait que l’Iran, l’Irak,
la Syrie et le Liban (représenté par le Hezbollah et ses alliés)
formeraient une alliance militaire qui se lèverait contre le terrorisme,
le djihadisme fondamentaliste et les plans américano-israéliens.
Effectivement, on peut commencer à voir cette prédiction prendre forme.
Ce que Sharmine n’avait pas prévu est l’intervention russe, de la façon
et avec la force dont nous avons été témoins ces jours-ci.
Beaucoup de choses ont changé depuis que le terme arc de sécurité a été formulé et la tête du serpent a déjà bondi et esquivé.
Depuis le moment de la prise de Mossoul par État islamique, il est
devenu clair à mes yeux ainsi qu’à ceux de nombreux autres analystes que
nous assistions à un basculement majeur dans le déroulement des
événements. Alors que beaucoup d’autres continuent à promouvoir l’idée
qu’EI est totalement et entièrement une marionnette aux mains des
Américains, les faits sur le terrain montrent clairement qu’il y a eu
divorce au moins partiel entre les Américains et les djihadistes, du
même genre que celui avec Ben Laden. Cette fois, par contre, les
Américains semblent s’en laver les mains et fuir loin de ce bourbier.
Au cours de sa dernière interview avec Jeffrey Goldberg, le président Obama s’est lancé dans une cinglante diatribe contre ses alliés saoudiens et autres profiteurs
qui veulent entrainer les États-Unis dans une guerre régionale qui va à
l’encontre de leurs intérêts et ne profite qu’à eux-mêmes. Obama est
allé plus loin en vantant sa décision de ne pas attaquer la Syrie à la
suite de l’attaque chimique d’août 2013 qui a touché l’est de Ghouta et
dont on a accusé l’armée syrienne. En lisant entre les lignes, Obama a
voulu dire, pour la première fois, à ses alliés du Moyen-Orient : pour
vos petites guerres sectaires, débrouillez-vous tous seuls.
Certains sujets tels que la sécurité d’Israël resteront toujours le
point faible des stratèges états-uniens. Mais, pour l’instant, la
sécurité d’Israël n’est pas en jeu et toute décision à ce sujet sera
prise sans avis extérieurs.
Comme je l’ai souvent dit, le cocktail anti-syrien regroupe
des nations et des organisations autour de leur haine commune pour la
Syrie et son président. Sans cela ils ont des intérêts et des objectifs
très divers. Étant donné que les États-Unis ont été incapables d’aboutir
à renverser le président Assad, ils n’ont plus d’intérêt dans un jeu où
chacun de ses alliés veut défendre le sien propre. Les États-Unis
voyant clairement que les parties en guerre ont des griefs remontant à
des centaines d’années et que chaque partie veut les résoudre à sa
manière, ils préfèrent s’éloigner des alliés de cette région. L’accord
sur le nucléaire iranien a été une partie, une grande partie, de cette
nouvelle réévaluation et compréhension américaine de la région. Il n’est
donc pas surprenant qu’à la suite de l’accord sur le nucléaire iranien,
l’Arabie saoudite ait relevé ses propres manches pour envahir le Yémen,
rien que pour s’y embourber. Obama doit être content en se disant :
grâce à Dieu, on ne s’est pas engagé dans un nouveau pétrin.
Jusqu’à maintenant nous n’avons pas encore parlé de la Turquie.
Même si la Turquie est un membre de l’OTAN, elle n’a pas été
autorisée à utiliser librement cet avantage pour marquer des points dans
sa guerre contre les Kurdes ou ce qu’elle considère comme ses rivaux
chiites.
Qu’est-ce que cela signifie pour l’Arabie saoudite, la Turquie et,
dans une moindre mesure, le Qatar et les Émirats arabes unis ? Sans le
soutien direct des États-Unis et de l’OTAN, ces États dirigés par des
zélotes sunnites vont se retrouver dans la panade. Ils vont ressentir le
besoin désespéré d’affirmer leur supériorité militaire et géopolitique
sur la région et contre l’Arc de sécurité. Avec le retrait
états-unien, l’Arabie saoudite, les EAU, le Qatar et la Turquie devront,
un jour ou l’autre, trouver un moyen de remplir le vide et former une
nouvelle alliance avec un nouveau partenaire et personne d’autre
qu’Israël ne remplit mieux ces conditions, car ce pays partage leurs
peurs et inquiétudes face à un ennemi régional commun.
L’Arabie saoudite parle systématiquement de la menace chiite qui
avance. Son implication dans la guerre contre la Syrie est
fondamentalement poussée par cette peur, comme sa plus récente guerre
contre le Yémen. Pendant au moins une décade, les fonds saoudiens et
qataris ont inondé les régions et les médias sunnites avec une
propagande anti-chiite et anti-Hezbollah. Depuis le plus haut taux de
popularité de ce dernier à la suite de la guerre de juillet 2006, alors
que les bannières du Hezbollah flottaient dans toutes les villes
sunnites [pour fêter l’échec de l’attaque israélienne contre le Hezbollah, NdT],
événement qui fut perçu comme une sévère menace par la royauté
saoudienne, la propagande saoudienne a pu, depuis, laver le cerveau et
manipuler les esprits d’un grand nombres de gens de la rue sunnite.
Avec une vitesse et une détermination sans précédent, les pays arabes
ont finalement mis au ban le Hezbollah. D’abord au cours d’une réunion
des ministres des Affaires étrangères arabes à Djeddah en février 2016,
puis au cours d’une réunion des ministres de l’Intérieur à Tunis en mars
2016 et enfin à la réunion de la Ligue arabe, où le Hezbollah a été
officiellement déclaré organisation terroriste.
Comme je l’ai écrit dans un article précédent, l’Autorité
palestinienne a soutenu les deux premières décisions et a, depuis,
soutenu la troisième.
Il est fort probable que l’AP reçoive finalement son prix de
consolation et qu’il lui soit donné une fausse souveraineté sur une
minuscule portion de la Palestine, vendant ainsi le pays, le peuple et
le droit au retour comme enjeu d’un plus grand jeu dans lequel l’Arabie
saoudite apparaîtrait comme le libérateur de Jérusalem et le leader du
monde sunnite, avec l’espoir que cela accroîtra sa légitimité en lui
donnant une image de grandeur et de force.
Les Arabes du camp saoudien ont finalement trouvé des points communs avec Israël.
L’état d’esprit fondamentaliste sunnite que les Saoudiens et l’argent
du Golfe ont forgé, perçoit l’Iran et le Hezbollah comme une plus
grande menace régionale qu’Israël. Le terrain devient ainsi plus propice
à une alliance des fondamentalistes sunnites et israéliens. Le besoin
stratégique est déjà pressant et le soutien populaire n’est pas très
loin. Les prêcheurs djihadistes ne vont pas trouver très difficile de
fournir des preuves que les juifs sont plus proches des
sunnites que ne le sont les chiites. La rue fondamentaliste sunnite est
prête à suivre dans cette direction. L’officialisation de cette alliance
n’est qu’une question de temps avant d’être annoncée ouvertement et
avant que les officiels des deux cotés de la faille abrahamique
n’échangent des visites, des cadeaux, des embrassades, et que leurs
armées ne guerroient ensemble dans les mêmes tranchées. En réalité,
cette alliance existe déjà.
Traduit par Wayan, relu par nadine pour le Saker Francophone.
VOIR AUSSI :
En Tunisie aussi : Wikileaks dévoile que Radhouan Masmoudi est un collaborateur des
renseignements américains
WikiLeaks a publié des rapports secrets d’une agence de
renseignement américaine STATFOR : On y voit des rapports rédigés pour le
compte de cette agence par l’Islamiste Radhouane Masmoudi , président du "Centre d’Études sur l’Islam et la Démocratie", à la sauce wahhabite et sioniste, et un des plus proches conseillers de
Rached Ghannouchi , chef de la secte islamiste tunisienne EnnahDaech.
Collaborateur ou agent de l’oncle Sam ? WikiLeaks le confirme et
depuis des années
Ce n’est pas étonnant de la part des islamistes de tous bords
. Ils sont des vendus et au service des puissances impérialistes dominatrices
.
https://search.wikileaks.org/gifiles/?q=Radwan+Masmoudi+&mfrom&mto&title¬itle&date&nofrom¬o&count=50&sort=0&file&docid&relid=0#searchresult
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