La mise en lumière des
connexions entre la pègre franco-israélienne, Netanyahou, et son
émissaire français Meyer Habib fait quelques vagues en Israël. Le
quotidien Haaretz a repris cette semaine des éléments de l’enquête du
site Mediapart sur un réseau franco-israélien, dont la figure la plus
marquante s’appelle Arnaud Mimran. Mimran, libéré en
janvier dernier alors qu’il était emprisonné pour séquestration et
extorsion de fonds, doit être jugé à partir du 2 mai prochain à Paris
avec plusieurs comparses, dans le cadre d’une gigantesque affaire de
fraude à la TVA totalisant un minimum de 300 millions d’euros et
peut-être jusqu’à 1,6 milliard d’euros au détriment du fisc français.
L’homme est placé sous contrôle judiciaire, mais on ne sait pas s’il
fait l’objet d’un signalement au passage des frontières, et par
conséquent s’il sera présent à son procès, car s'il part en Israël ou aux États-Unis, deux États voyous, il ne sera jamais extradé vers la France pour y être jugé.
Ainsi, d’autres prévenus seront
assurément absents : d’origine juive, ils ont d’ores et déjà profité de
la « Loi du Retour », et ont été se mettre à l’abri en Israël, leur
éventuelle extradition vers la France devenant alors impossible.
Selon Mediapart, la police française soupçonne parallèlement Mimran
d’être concerné par une série d’assassinats intervenus ces dernières
années, dont celui de son ex-beau-père, le milliardaire Claude Dray, auquel Mimran a piqué la fortune pour la transférer en Israël.
Mais il n’a pas, ou pas encore, été mis en examen dans ces affaires-là. Peut-être que ses amitiés politiques, aussi bien à droite qu'à gauche, lui assurent une protection efficace.
Les autres assassinats non élucidés concernent celui du franco-israélien
Sammy Souied, et celui d’un homme présenté comme étant son « garde du
corps », nommé Albert Taieb.
Quid de ses relations avec Netanyahou ? Mediapart publie une photo de
2003 montrant Mimran faisant bombance, à Monaco, avec celui qui était
alors ministre des Finances dans le gouvernement d’Ariel Sharon.
Surtout, le site affirme que la famille Mimran a financé de manière
régulière le Likoud, et qu’elle a mis à la disposition de Netanyahou,
pendant des années, un immense appartement dans le XVIème arrondissement
de Paris.
Arnaud Mimran et Meyer Habib à la synagogue |
Le journaliste de Mediapart Fabrice Arfi pointe également les
relations amicales de Mimran avec le député et dirigeant du CRIF Meyer
Habib, avec une anecdote cocasse : Meyer Habib aurait fait fabriquer,
une bague en or rose surmontée d’une tête de mort, qu’il aurait remise à
Mimran. Le bijou a été retrouvé au pied du cadavre de Sammy Souied,
abattu par des inconnus le 14 septembre 2010 à Paris, alors qu’il avait
précisément rendez-vous avec Mimran auquel il réclamait sa part du butin
de la fraude à la TVA, soit la bagatelle de 30 millions d’euros.
Un autre pote de Mimran : le chanteur est partenaire de poker Patrick Bruel |
Plus généralement, Mediapart s’interroge sur « l’incroyable réseau »
tissé par Mimran, et les complicités de tous ordres dont il a pu
bénéficier jusqu’à présent. Le site avance notamment l’hypothèse de
bénéficier, de protections policières (françaises), selon
Mediapart.
Dans l’une de ses auditions, ce dernier se serait même targué de connaître un
certain "Seb" qu’il présente comme un policier de la DGSI. "J’ai
rencontré Arnaud Mimran en 2013. Il se targuait d’avoir de solides protections
policières en France. […] Ce sont des choses qu’il évoquait librement devant
moi pour faire état de ses protections", confiait quant à lui lors d'une
audition de décembre 2014 cité par Médiapart, Cyril Astruc, présenté par
"Vanity Fair" comme "l’escroc du siècle" pour son
implication supposée dans l’escroquerie à la taxe carbone.
En 2000, trois ans avant des vacances avec Netanyahu à Monaco, il a été soupçonné
de délit d'initié aux États-Unis et a convenu, de concert avec ses partenaires,
à payer une amende de 1,2 millions de dollars.
Selon l'acte d'accusation actuel, Mimran et ses partenaires ont volé au
moins 282 millions d'euros de l'Union européenne au cours de 10 mois, à partir
de l'été 2008 au printemps 2009. Il a également accusé d'avoir volé 1,6
milliard d'euros des coffres de la République française.
L'un des partenaires de Mimran, qui a été arrêté et sera jugé aux côtés de
Mimran, est Marco Mouly, un Juif tunisien avec une longue histoire de fraudes
et d’arnaques.
Soutenu par le lobby juif, par Netanyahou, par Hollande et Valls, Mimran ne risque rien, car au pire des cas, il restera en Israël qui n'a jamais extradé un malfrat juif.
Encore une fois, les Français sont les dindons de la farce.
Hannibal GENSERIC