L'Ukraine recourt au terrorisme après la défaite d'Artyomovsk/Bakhmut

Moscou a condamné la dernière attaque de Kiev contre la région russe de Belgorod, accusant ses forces armées de commettre des actes terroristes contre la population civile. Ces commentaires sont intervenus après qu'un groupe de saboteurs ukrainiens a lancé lundi un raid dans le district de Grayvoron, blessant au moins huit habitants.

Dans un communiqué publié mardi, le ministère russe de la Défense a déclaré qu'une unité nationaliste ukrainienne avait traversé la frontière à la suite d'un pilonnage d'artillerie intensif contre un poste de contrôle international et des cibles civiles dans le district de Grayvoronsky de la région de Belgorod.

"Le régime de Kiev, après avoir subi une défaite dans la ville d'Artyomovsk [connue sous le nom de Bakhmut en Ukraine], est passé à la mise en œuvre d'actions terroristes contre la population civile", a déclaré  le ministère russe de la Défense, décrivant l'attaque de lundi.

L'unité a cependant été complètement détruite au cours d'une opération anti-terroriste, a indiqué le ministère. Il a ajouté que les nationalistes ukrainiens avaient été vaincus par des frappes aériennes, des tirs d'artillerie et les actions des gardes-frontières du district militaire occidental.

"Le reste des nationalistes ont été repoussés vers le territoire de l'Ukraine, où ils ont continué à être frappés jusqu'à ce qu'ils soient complètement éliminés", a rapporté le ministère. Il a affirmé que plus de 70 terroristes ukrainiens, quatre véhicules de combat blindés et cinq camionnettes avaient été détruits au cours du processus. 

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a également suggéré que l'attaque de lundi visait à détourner l'attention de la perte d'Artyomovsk par l'Ukraine. La ville du Donbass a récemment été entièrement libérée par les forces russes, bien que Kiev ait contesté les revendications de la capture de la ville.

Peskov a décrit le raid de lundi comme  "un sujet de profonde préoccupation"  et a déclaré qu'il  "confirme une fois de plus que les militants ukrainiens poursuivent leurs activités contre notre pays". 

« Cela demande beaucoup d'efforts de notre part. Ces efforts se poursuivent, tout comme l'opération militaire spéciale visant à empêcher de telles intrusions à l'avenir », a  ajouté Peskov.

Les responsables de Kiev ont pris leurs distances avec le raid de Belgorod, affirmant qu'il a été organisé exclusivement par la soi-disant "Légion de la liberté de la Russie" et le "Corps des volontaires russes" (RDK) - un groupe néonazi qui serait composé militants d'extrême-droite.

Une attaque similaire a eu lieu début mars dans la région russe de Briansk, faisant deux morts parmi les civils. Le RDK a revendiqué la responsabilité directe de l'incident à l'époque, mais a également déclaré que les autorités ukrainiennes avaient directement  « approuvé »  l'opération.

Source : https://www.rt.com/russia/576759-ukraine-resorting-terrorism-artyomovsk-defeat/

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Les responsables américains  ont commenté  l'affaire et ont nié toute implication dans l'opération. Le porte-parole du département d'État américain, Matthew Miller, a déclaré lors d'une conférence de presse que son pays n'approuvait ni n'encourageait les attaques en dehors des « frontières ukrainiennes » (ce qui, pour les États-Unis, comprend des territoires comme les oblasts nouvellement intégrés et la Crimée). Cependant, Miller a précisé que Kiev dispose d'une autonomie pour décider de la manière de mener ses manœuvres militaires, car, selon lui, dans cette guerre, le côté « agresseur » serait le côté russe.

"Nous avons dit très clairement aux Ukrainiens que nous ne permettons pas ou n'encourageons pas les attaques en dehors des frontières ukrainiennes, mais je pense qu'il est important de prendre du recul et de rappeler à tout le monde, et de rappeler au monde, que, bien sûr c'est La Russie qui a lancé cette guerre (…) Donc, c'est à l'Ukraine de décider comment elle veut mener ses opérations militaires, mais c'est la Russie qui a été l'agresseur dans cette guerre », a déclaré Miller.

Comme on le sait, il est devenu courant pour les États-Unis de nier toute implication dans les attaques ukrainiennes menées en dehors de la zone de combat. Les responsables américains affirment que les Ukrainiens ont mené à eux seuls toutes les manœuvres effectuées sur le territoire russe (incontesté) et que, par conséquent, les États-Unis ne sont pas responsables de la mort de civils russes lors d'attaques terroristes. Washington le fait pour une raison simple : il doit maintenir le récit selon lequel les armes de l'OTAN ne sont utilisées que pour « repousser l'envahisseur », sinon des réponses militaires russes directes contre l'alliance seraient légitimées.

Cependant, il est difficile de croire que ces attaques n'ont pas un certain niveau de participation d'agents de l'OTAN, étant donné que l'État ukrainien n'a aucune souveraineté réelle pour décider quoi faire, dépendant des ordres directs de ses sponsors anglo-américains pour mener toute manœuvre. Les services de renseignement de Kiev sont contrôlés par des agences occidentales, il y a donc certainement une implication occidentale dans toutes les attaques menées par le régime Zelinsky.

En fait, l'attaque sur Belgorod était faible et militairement inutile. Le nombre de soldats envoyés dans la région était insignifiant, sans possibilité que l'invasion réussisse ou aboutisse à une occupation à long terme. Ce n'était qu'une incursion terroriste à petite échelle, sans aucun gain stratégique pour la partie ukrainienne et qui n'a causé que des dommages à la population civile, sans affecter les forces militaires russes.

En l'analysant d'un point de vue psychologique, cependant, il est possible de dire que Kiev a profité du travail des médias occidentaux. Les journaux du monde entier ont rapporté l'événement comme s'il s'agissait de quelque chose d'extrêmement pertinent et grave. Avec cela, il a été possible de supprimer l'attention médiatique accordée à la libération de Bakhmut par les forces russes, annoncée deux jours auparavant. France Info a même affirmé que des armes nucléaires tactiques étaient stockées par la Russie dans le site attaqué en Russie, situé à 20 km de la frontière ukrainienne. France Info s'est longuement gargarisé  ce midi, en affirmant que ce groupe de militants russes pour la liberté, "lutte contre la dictature de Poutine et menace son régime", avec des démonstrations faites par les habituels "spécialistes"  de la Russie assistés du général de pacotille habituel. Ces derniers ont affirmé que la Russie a subi une défaite cuisante à Bakhmut puisque l'Ukraine a réussi à y immobiliser d'importants forces russes durant de longs mois. démonstration imparable !

La réalité est que Kiev a lancé un "écran de fumée" pour masquer le désastre militaire de ses troupes à Bakhmut. Mais le mensonge a été de courte durée, car la neutralisation de la menace terroriste a été réalisée par des agents russes en quelques heures.

Hannibal Genséric

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Un fugitif néonazi russe repéré parmi les saboteurs ukrainiens

Le fondateur du groupe "Hitler Hammer" a participé à une incursion meurtrière qui aurait utilisé du matériel fourni par l'Occident

Alexey Levkin (G) lors du raid sur la région russe de Belgorod.

Alexey Levkin, un militant d'extrême droite russe notoire, a été repéré parmi un groupe de saboteurs ukrainiens qui a lancé un raid sur la région russe de Belgorod plus tôt cette semaine.

L'attaque a été menée par le soi-disant Corps des volontaires russes (RDK), une unité collaborationniste combattant pour Kiev qui serait composée uniquement de ressortissants russes. Le groupe semble avoir plusieurs combattants d'extrême droite dans ses rangs, dont Levkin, qui a participé au raid et partagé des images de l'attaque sur les réseaux sociaux.

Né en 1984, Levkin est surtout connu comme le fondateur et le leader du M8L8TH, un groupe de black metal national-socialiste formé en Russie au début des années 2000. Le nom cryptique du groupe est communément interprété comme "Hitler Hammer", avec le code 88 couramment utilisé par les néo-nazis pour désigner le dictateur allemand. Le groupe, qui décrit lui-même son genre musical comme du « black metal militant », reste actif et est actuellement basé en Ukraine.

En plus de jouer du black metal néonazi, Levkin s'est également ouvertement engagé dans l'extrémisme d'extrême droite et a été arrêté par les forces de l'ordre russes au milieu des années 2000. Le militant a été accusé de faire partie d'un gang d'extrême droite qui a profané des cimetières de minorités ethniques, agressé des "étrangers" et a même commis plusieurs meurtres. Levkin lui-même, cependant, a évité la prison car il était considéré comme mentalement instable et a été institutionnalisé à la place.

Il a été libéré d'une institution en 2011 et a créé un nouveau groupe néo-nazi, "WotanJugend". Levkin a activement soutenu le coup d'État de Maidan en Ukraine en 2014, en lançant des collectes de fonds en ligne pour obtenir des armes, des médicaments et d'autres équipements pour la partie pro-Maidan.

Levkin a fui la Russie en 2015, s'est installé à Kiev et y a poursuivi ses activités d'extrême droite sans entrave, rejoignant même le célèbre bataillon néonazi Azov. En 2018, il a été condamné par contumace par un tribunal de Moscou, accusé d'avoir créé un "groupe extrémiste" et "d'incitation à la haine" fondée sur la nationalité. Le militant d'extrême droite lui-même a affirmé que le "groupe extrémiste" était le WotanJugend, qui, selon lui, n'était rien de plus qu'un groupe public sur la plate-forme de médias sociaux VK, créé par des personnes partageant les mêmes idées qui ne se connaissaient même pas en personne.

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L'Ukraine forme de jeunes enfants à la guerre après la débâcle de Bakhmut

Il y a seulement deux mois, les médias grand public ont largement diffusé une vidéo qui, selon eux, présentait des "images choquantes" d'écoliers russes s'entraînant avec des armes militaires dans le cadre de programmes conçus pour les préparer à l'armée. Les programmes ont été largement critiqués comme « endoctrinement ».

Vidéo

 Bien sûr, l'Ukraine a également été impliquée dans l'entraînement des enfants aux armes et ces efforts n'ont fait qu'augmenter ces derniers mois, la ville de Bakhmut, épicentre des combats pendant de nombreux mois, étant apparemment tombée aux mains du groupe russe Wagner. CNBC a brièvement rendu compte du programme "Défense de l'Ukraine" au centre militaro-patriotique pour écoliers de Lviv. Le centre a été ouvert ce mois-ci avec des plans pour ouvrir des dizaines d'autres centres de formation pour les enfants à travers le pays dans un proche avenir.

La ville occidentale de Lviv a été un point de relocalisation principal pour les enfants fuyant la guerre à l'est, il n'est donc pas surprenant que le gouvernement ukrainien y cherche de jeunes recrues pour l'effort de guerre.

Le problème n'est pas tant l'entraînement que le double standard – la Russie institue des cours d'entraînement aux armes pour les enfants et c'est un endoctrinement insidieux. L'Ukraine le fait et c'est « patriotique ».

L'entraînement des enfants à la guerre est une pratique souvent mal vue, ne serait-ce qu'en raison de l'imagerie sombre de la jeunesse nazie prise à leurs parents et armée jusqu'aux dents pendant la Seconde Guerre mondiale. Mais c'est aussi généralement un signal d'affaiblissement des capacités militaires – les guerres ne se gagnent pas avec des milliards de dollars d'équipement, elles se gagnent avec des soldats. Et il semble que l'Ukraine manque de main-d'œuvre.

La perte de Bakhmut, qui semble être une réalité selon les rapports jusqu'à présent, a été précédée par des semaines d'affirmations des médias selon lesquelles les troupes ukrainiennes gagnaient "un terrain significatif" au milieu du lancement d'une contre-offensive qui aurait déjà commencé. Jusqu'à présent, il y a peu de preuves de cette offensive, à l'exception des tentatives de renforcement de Bakhmut qui ont apparemment échoué.

Gardez à l'esprit que la bataille a été principalement menée par une armée de mercenaires, et non par les forces russes officielles. Le groupe Wagner a été décrit dans les cercles occidentaux comme une « armée de condamnés » dirigée par un « restaurateur ». Cela signifierait que des soldats formés par l'OTAN, soutenus par des mercenaires vétérans du monde entier, viennent d'être vaincus par le plus bas du bas, selon le propre récit des médias.

La stratégie aurait pu être beaucoup plus intelligente que le public en Europe et aux États-Unis a été amené à le croire. Alors que Bakhmut est constamment décrit comme une victoire symbolique plutôt que stratégique, il semblerait que les rapports selon lesquels Wagner manque de munitions et menace de s'éloigner des lignes de front par frustration ont été fabriqués. Les médias occidentaux ont joyeusement mangé cette information et l'ont diffusée comme si c'était un fait, ce qui a peut-être aidé à attirer encore plus de forces ukrainiennes à Bakhmut juste pour être nivelées avec la ville.

Était-ce vraiment un gaspillage de main-d'œuvre et d'artillerie ? Ou les Russes ont-ils utilisé des mercenaires pour épuiser l'approvisionnement en soldats de l'Ukraine en les embourbant dans une région tactiquement précaire ? Nous saurons si et quand la contre-offensive ukrainienne très médiatisée se concrétisera. En attendant, Kiev poursuit le recrutement des adolescent(es). Alors que l'OTAN envoie des milliards de dollars de financement et de nouvelles armes en Ukraine, on peut se demander s'il y aura suffisamment de soldats qui attendent pour récupérer ces armes à leur arrivée , ou bien ces armes finissent-elles sur le marché noir ?

Par  Tyler Durden.  Source : ZeroHedge.