mercredi 31 mai 2023

La Grande-Bretagne et l'OTAN sont "en guerre" - Des frappes militaires russes contre elles seraient légales

L'avocat Christopher Black de Toronto affirme que la Grande-Bretagne et l'OTAN sont de facto en guerre avec la Russie, et si les Russes ripostent, ce serait LÉGAL.
Le 19 mai, le Financial Times citait le ministre britannique de la Défense, Ben Wallace, déclarant que l'Occident pourrait faire face à la menace d'une guerre à grande échelle avec la Russie et la Chine d'ici la fin de la décennie et proclamant que la préparation de la défense était une tâche primordiale pour les pays occidentaux.
Les politiciens britanniques sont désormais une cible militaire légitime pour Moscou, a déclaré un haut responsable russe, après que le ministre britannique des Affaires étrangères, James Cleverly, a soutenu que l'Ukraine avait le droit d'utiliser la force à l'intérieur des frontières russes.

On doit se demander dans quel univers M. Wallace et son patron, Rishi Sunak, vivent depuis que la Grande-Bretagne est engagée dans une guerre contre la Russie en ce moment, s'est, à chaque pas, chaque action hostile, préparée pour une guerre à grande échelle, une catastrophe à grande échelle, qu'ils ne peuvent empêcher. Personne ne peut expliquer en termes rationnels pourquoi la Grande-Bretagne entrerait en guerre avec la Chine ainsi qu'avec la Russie alors que la Chine ne l'a pas menacée et qu'elle en séparée par d’immenses océans. Pourtant, c'est la rhétorique britannique, le perroquet fétichiste des paroles de leur seigneur et maître, les États-Unis.

Beaucoup soutiennent que les déclarations, qu'une guerre ne se produit pas, que c'est quelque chose qui n'existe que dans le futur, sont des tentatives désespérées de tromper le peuple britannique, de lui mentir sur les intentions de son gouvernement et sur ce qui s'en vient. D'autres soutiennent que ce sont des signes que le gouvernement britannique n'a aucun sens de la réalité. Mais, au final, force est de constater qu'ils sont les deux à la fois.

Pire, ces déclarations parlent d'un gouvernement, qui semble se croire intouchable, que la guerre avec la Russie sera limitée géographiquement à l'Ukraine, que la participation de la Grande-Bretagne à la guerre contre la Russie n'aura pas de conséquences directes pour la Grande-Bretagne et son peuple, que la Russie n'osera pas suivre la logique militaire et politique et mener des frappes militaires contre la Grande-Bretagne. Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité, pourtant l'establishment britannique, rêvant de son passé, est incapable d'accepter la réalité, conduit le peuple britannique vers le désastre, alors que la tempête de la guerre se rapproche de plus en plus de leurs côtes.

La pensée illusoire en Grande-Bretagne est une extension de la même psychose qui s'empare de toutes les sphères du pouvoir dans le monde occidental, une psychose qui a ses racines dans les sociétés profondément troublées qui se sont développées en Occident et dont les causes feront l'objet d'une étude de futurs spécialistes des sciences sociales et historiens s'il y en a. En fait, ces gouvernements présentent des symptômes observables et classiques de paranoïa et de troubles délirants, conduisant à la rupture totale avec la réalité que constitue la psychose. Il s'agit d'une situation très dangereuse car quelqu'un qui est délirant, qui n'a aucune emprise sur la réalité, qui ne peut pas faire de distinction entre la réalité et l'imagination ou les vœux pieux, prendra des décisions et posera des gestes dangereux pour tous ceux qui l'entourent, dans ce cas , la Russie, et au-delà, le monde entier.

Juste après que la Russie ait commencé son opération militaire spéciale, la Grande-Bretagne a déclaré son soutien à l'Ukraine avec le reste de l'OTAN et a annoncé qu'elle lui fournirait des armes et des munitions pour combattre la Russie. Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, a déclaré en réponse que les États de l'OTAN fournissant des armes à l'Ukraine pourraient être touchés par des frappes.

Mme Zakharova a déclaré :

« Comprenons-nous bien que pour perturber la logistique des approvisionnements militaires, la Russie peut frapper des cibles militaires sur le territoire des pays de l'OTAN qui fournissent des armes au régime de Kiev ?

« Après tout, cela mène directement à des morts et à des effusions de sang sur le territoire ukrainien. Autant que je sache, la Grande-Bretagne est l'un de ces pays. »

Le ministère russe de la Défense, après plusieurs attaques à l'intérieur de la Russie soutenues par l'OTAN, a déclaré à plusieurs reprises :

"Nous voudrions souligner que la provocation directe par Londres du régime de Kiev à de telles activités attaquant le territoire russe, s'il y avait une tentative de les réaliser, conduirait immédiatement à notre réponse proportionnelle."

En avril, lorsque le Royaume-Uni a annoncé qu'il envoyait des obus  avec de l’uranium appauvri en Ukraine, la Russie a déclaré qu'elle réagirait et l'a fait, détruisant ces munitions en Ukraine juste après leur arrivée, et maintenant un nuage radioactif dérive vers l'ouest vers l'Europe et le Royaume-Uni. Les avertissements russes du danger que cela se produise ont été ignorés.

Le 11 mai, Ben Wallace a annoncé un nouvel acte d'agression contre la Russie avec la décision d'envoyer des missiles de croisière Storm Shadow en Ukraine, qui ont depuis été utilisés pour attaquer des centres civils en Russie. Encore une fois, la Russie a clairement déclaré qu'il y aurait une réponse militaire à cette action.

Le 23 mai, lors de sa visite au Laos, le chef adjoint du Conseil de sécurité russe Dmitri Medvedev a lancé un autre avertissement, le jour où les forces de sécurité russes ont détruit la force ukrainienne qui a attaqué des civils dans la région de Belgorod, une action ouvertement terroriste soutenue par le Royaume-Uni et les autres pays de l'OTAN. De Vientiane, il a  déclaré : « L'Alliance de l'Atlantique Nord ne prend pas suffisamment au sérieux la menace d'une guerre nucléaire, commettant ainsi une grave erreur. L'OTAN ne prend pas au sérieux ce scénario. Sinon, l'OTAN n'aurait pas fourni des armes aussi dangereuses au régime ukrainien. Apparemment, ils pensent qu'un conflit nucléaire, ou une apocalypse nucléaire, n'est jamais possible. L'OTAN a tort et, à un moment donné, les événements peuvent prendre une tournure complètement imprévisible. La responsabilité incombera carrément à l'Alliance de l'Atlantique Nord »,

Medvedev a souligné que personne ne sait si le point de non-retour a été dépassé, « Personne ne le sait. C'est le principal danger. Parce que dès qu'ils fournissent quelque chose, ils disent : Fournissons ceci aussi des missiles ou avions à longue portée. Tout va bien se passer. Mais rien n'ira bien. Nous saurons y faire face. Mais seuls des types d'armes de plus en plus sérieux seront utilisés. C'est la tendance actuelle. »

Mais la Russie peut également frapper en utilisant ses armes conventionnelles, contre lesquelles le Royaume-Uni n'a aucune défense.

Pourtant, l'attitude britannique face à ces avertissements est de faire appel à la magie de la "légalité" comme s'ils pouvaient tisser un manteau protecteur autour de l'île avec des incantations. Pourtant, tout le monde sait que pour utiliser des incantations pour conjurer le danger, la formule utilisée doit avoir du mojo ou de la force ; sinon les mots n'ont aucun effet.

En 2022, par exemple, le vice-Premier ministre de l'époque, Dominic Raab, a riposté, après que la Russie a suggéré qu'elle pourrait cibler les installations militaires britanniques pour son soutien à l'Ukraine, en qualifiant la revendication du Kremlin d'"illégale". Wallace, Sunak et d'autres ont répété cette affirmation à plusieurs reprises.

Raab, et les autres, ne peuvent avoir raison que si la Grande-Bretagne avait maintenu sa neutralité dans la guerre entre l'Ukraine et la Russie. Mais, comme nous le savons, c'est vraiment une guerre des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de leur mafia de l'OTAN contre la Russie et ce depuis toujours. L'Ukraine est le champ de bataille actuel. Ainsi, pour la Grande-Bretagne, prétendre qu'elle a maintenu la neutralité est une absurdité.

Un État neutre viole la neutralité en violant son obligation de rester impartial, de ne pas participer au conflit. Il viole la neutralité en fournissant des navires de guerre, des aéronefs, des armes, des munitions, des provisions militaires ou d'autres matériels de guerre, directement ou indirectement, à un belligérant, en engageant ses propres forces militaires, ou en fournissant des conseillers militaires à une partie au conflit armé, en permettant à un belligérant d'utiliser un territoire neutre comme base militaire, ou pour le stockage de matériel de guerre ou le passage de troupes belligérantes ou de munitions en territoire neutre, en fournissant des troupes à un belligérant, ou en fournissant ou en transmettant des renseignements militaires au nom d'un belligérant sont également des exemples des violations de la neutralité.

La neutralité d'un État prend fin lorsque l'État devient partie à un conflit armé, ou, en d'autres termes, un belligérant. Un État devient un belligérant en vertu de la loi de neutralité soit en déclarant la guerre ; ou participe de manière significative aux hostilités, ou commet des violations systématiques ou substantielles de ses devoirs d'impartialité et de non-participation.

La Grande-Bretagne satisfait à toutes les exigences d'un co-belligérant, c'est-à-dire d'une partie à la guerre avec la Russie ; non seulement il fournit des munitions et des systèmes d'armes à l'Ukraine dans le but d'attaquer la Russie et les forces russes en Ukraine, mais il joue un rôle direct dans la direction de la guerre contre la Russie, notamment en envoyant des officiers et des soldats pour conseiller et opérer avec les forces ukrainiennes, en empêchant toute négociation de paix - on se souvient de l'action de Boris Johnson juste au moment où l'Ukraine et la Russie étaient sur le point de conclure un accord de paix - par la formation de soldats ukrainiens en Grande-Bretagne et leur transport au front, en fournissant aux forces ukrainiennes des données de reconnaissance et de renseignement, envoyer activement des avions à proximité de la zone de guerre à cette fin, en fournissant des systèmes de communication, en fournissant une aide financière à l'Ukraine tout en imposant à la Russie des mesures de guerre économique, appelées par euphémisme « sanctions ». Ces conditions s'appliquent à tous les alliés de l'OTAN, bien sûr, mais le rôle de la Grande-Bretagne est particulièrement flagrant.

En fait, l'agression britannique contre la Russie a commencé bien avant 2022. La Grande-Bretagne, dans le cadre de l'OTAN, a soutenu l'insurrection dans la région du Caucase au milieu des années 1990. La Grande-Bretagne a participé à l'agression contre la Yougoslavie en 1999, dans le cadre de la stratégie d'attaque de la Russie, éliminant un allié potentiel russe, tout comme Hitler l'a fait en 1941. L'attaque géorgienne contre les forces russes en 2008 a également été soutenue par l'OTAN.

Tout au long de cette période, le gouvernement et les médias britanniques ont diffusé un flux constant de propagande contre la Russie, culminant avec les affirmations sauvages des Britanniques selon lesquelles la Russie aurait tenté d'utiliser le poison nerveux du novichok pour tuer deux citoyens russes, les Skripals, au Royaume-Uni. Cet incident avait un objectif, préparer l'esprit du peuple britannique à la guerre avec la Russie. Que personne n'ait vu ou entendu parler des Skripals depuis plusieurs années maintenant, que la Grande-Bretagne rejette le droit de la Russie de les rencontrer pour voir s'ils vont bien, n'est jamais mentionné en Occident. Ils ont disparu, leur sort inconnu, deux pièces consommables sur l'échiquier de la guerre.

Enfin, la Russie affirme, avec des preuves à l'appui de ses affirmations, que le Royaume-Uni a été impliqué, avec les États-Unis et d'autres pays de l'OTAN, dans l'attaque contre le pipeline NordStream, un acte de guerre contre la Russie et l'Allemagne, bien que les Allemands, encore occupés par les forces américaines, sont tenus d'accepter cette humiliation et de se taire.

Ainsi, les affirmations britanniques selon lesquelles la Russie n'a pas le droit légal de riposter contre elle sont absurdes. La Grande-Bretagne, comme tous les pays de l'OTAN, ne peut prétendre avoir un statut neutre dans la guerre. Elle est devenue de droit et de fait partie à la guerre.

Il s'ensuit que toute action entreprise par la Russie contre le Royaume-Uni pour forcer le Royaume-Uni à cesser son aide à l'Ukraine et à mettre fin à sa participation à la guerre contre la Russie sera légitime au regard du droit international et justifiée en vertu de l'ancienne doctrine militaire selon laquelle une nation ne peut subir l'attaque. d'un autre sans riposter pour arrêter l'attaque et en s'assurant qu'une autre attaque ne suivra pas.

L'affirmation du gang de l'OTAN d'agir en "légitime défense collective", une expression que Ben Wallace aime beaucoup utiliser, afin qu'ils puissent prétendre maintenir un statut neutre, n'est pas valide ou logique et ne s'applique pas. Il est clair que les États-Unis et l'OTAN planifient depuis longtemps une attaque contre la Russie, et la guerre en Ukraine fait partie de cette attaque. Le complot en vue de commettre une agression s'est développé au fil des décennies. Une partie de la préparation de la guerre a été le renversement du gouvernement élu de l'Ukraine et l'installation à sa place d'un gouvernement fantoche qui a ensuite été utilisé pour attaquer le Donbass et la Russie elle-même. Ils admettent maintenant ouvertement que les accords de Minsk étaient une ruse pour bloquer la Russie alors qu'ils préparaient les forces ukrainiennes à la guerre contre la Russie.

En outre, ils ne peuvent se prévaloir de l'article 5 du traité de l'OTAN, puisque cette clause ne peut être invoquée qu'en cas d'attaque russe non provoquée contre un pays de l'OTAN. Mais lorsqu'un pays de l'OTAN attaque la Russie, et ici nous les avons tous rejoints dans l'attaque, c'est l'agresseur et il ne peut donc pas prétendre agir en état de légitime défense. Il est également important de garder à l'esprit l'article I du traité de l'OTAN, puisqu'il exige de l'OTAN qu'elle agisse conformément à la Charte des Nations unies. Il est dit

"Article 1

Les Parties s'engagent, comme le stipule la Charte des Nations Unies, à régler tout différend international dans lequel elles pourraient être impliquées par des moyens pacifiques de telle manière que la paix, la sécurité et la justice internationales ne soient pas mises en danger, et à s'abstenir dans leur relations de la menace ou de l'emploi de la force d'une manière incompatible avec les buts des Nations Unies ».

Mais les pays de l'OTAN ont fait exactement le contraire. Ils ont bloqué la paix à chaque tournant et poussent l'Ukraine à maintenir la guerre. Leurs forces sont directement impliquées. Ils ont même tenté d'étendre leur bloc militaire en invitant la Finlande et la Suède à rejoindre l'alliance de guerre, afin d'augmenter les forces à leur disposition, dans un seul but, poursuivre la guerre contre la Russie. Ils déclarent maintenant ouvertement que leur objectif est de détruire la Russie. Ainsi, les pays de l'OTAN ne sont pas seulement des co-belligérants actifs dans la guerre, ils sont, en fait, les principaux protagonistes du camp ennemi auquel la Russie est confrontée. Ils sont donc tous des cibles légitimes.

Mais une attaque est-elle probable, et quelle sera sa nature, et quelles en seront les conséquences ? Ce sont des questions que seul l'état-major russe peut connaître et prévoir. Nous ne pouvons que spéculer. Mais la spéculation peut être utile, en particulier pour que les Britanniques réalisent le danger que leur gouvernement criminel leur fait courir.

Medvedev met à nouveau en garde contre les dangers d'une guerre nucléaire, mais la Russie n'a pas besoin d'y recourir pour exercer des représailles contre la Grande-Bretagne. Les armes conventionnelles à distance seront plus efficaces, et que peut faire le Royaume-Uni si une frappe sur les aérodromes militaires a lieu, sur les installations portuaires, pour arrêter l'expédition d'armes, sur les bases militaires où les soldats ukrainiens sont entraînés, sur les entrepôts stockant des munitions et des armes marquées pour l'expédition vers l'Ukraine, ou l'élimination de la force sous-marine nucléaire britannique Trident en Écosse, ou un certain nombre d'autres cibles qu'ils pourraient sélectionner ? Ils ne peuvent rien faire.

Le groupe de recherche sur les stratégies nationales et de défense basé au Royaume-Uni a déclaré dans un rapport sur les défenses aériennes britanniques en 2016, que,

«Depuis le retrait du service du système de missiles Bloodhound dans les années 1980, la posture de défense aérienne du Royaume-Uni s'est réduite à une posture de maintien de l'ordre de l'espace aérien et de défense ponctuelle pour les forces déployées. Le Royaume-Uni ne dispose plus d'une capacité de défense aérienne à courte et longue portée complète, intégrée ou solidement stratifiée, ni d'une capacité opérationnelle crédible ou durable.

Rien n'a changé depuis, sauf empirer. En d'autres termes, le Royaume-Uni est sans défense contre les armes à distance russes modernes.

Je me souviens, quand j'étais enfant, ma mère m'emmenait plusieurs fois dans un bus à travers Londres. Cela devait être environ 1955 et je me souviens de kilomètres et de kilomètres de bâtiments noircis et incendiés, à perte de vue, en particulier dans l'est de Londres où des quartiers entiers ont été rasés par les bombes allemandes. Le pays, malgré ses pilotes de chasse héroïques de la RAF, n'a pas pu arrêter les bombardements puis les attaques de missiles qui ont duré cinq ans.

Le gouvernement britannique a assuré au peuple avant cette guerre que tout irait bien, qu'il aurait la paix à son époque. Mais ils ont alors menti aux gens, comme ils leur mentent maintenant. La Grande-Bretagne n'a plus jamais été la même après cette guerre. Elle ne s'en est jamais vraiment remise. Une fois de plus, le gouvernement britannique, obéissant sans cesse les maîtres à Washington, entraîne le peuple britannique dans une guerre dangereuse, sur laquelle on ne l'a jamais interrogé et dont il ne veut pas. Elle leur ment sur les causes, elle leur ment sur les combats, et elle leur ment sur les dangers auxquels ils sont confrontés, les plaçant dans un futur lointain, et leur cache les conséquences de ses actes. Le peuple britannique doit être averti. La Grande-Bretagne est en guerre, et aucune quantité de bluff et de mensonge ne peut la protéger des conséquences que son gouvernement provoque.

Christopher Black
Avocat pénaliste international basé à Toronto. Il est connu pour un certain nombre d'affaires de crimes de guerre très médiatisées et a récemment publié son roman 
Sous les nuages . Il écrit des essais sur le droit international, la politique et les événements mondiaux, notamment pour le magazine en ligne  « New Eastern Outlook » .

------------------------------------------------------------------

Medvedev : "Les politiciens britanniques sont désormais une cible militaire légitime pour la Russie"

S'exprimant en Estonie mardi, Cleverly a déclaré que l'Ukraine "a le droit" de projeter sa force "au-delà de ses propres frontières" dans le cadre de sa légitime défense, à la suite d' une série de frappes de drones qui ont frappé les quartiers les plus riches de Moscou . La carte ci-dessous montre les emplacements d'impact des drones :

 Voici une image d'un bâtiment à Moscou, en Russie, juste après avoir été touché par un drone :

Le ministre britannique a fait valoir que des frappes de Kiev à l'intérieur de la Russie « saperaient » la capacité du Kremlin à poursuivre sa guerre en Ukraine, qui a officiellement nié toute responsabilité dans l'attaque.

Dmitri Medvedev, ancien président russe et vice-président du Conseil de sécurité russe, a riposté mercredi en affirmant que le Royaume-Uni "menait de facto une guerre non déclarée contre la Russie" en fournissant à l'Ukraine une aide militaire et des spécialistes.
"Cela étant, n'importe lequel de ses agents publics (qu'ils soient militaires ou civils, qui facilitent la guerre) peut être considéré comme une cible militaire légitime", a-t-il écrit sur Twitter.

Medvedev, qui fait régulièrement des remarques directes sur la guerre en Ukraine et a appelé à l'assassinat du président ukrainien Volodymyr Zelenskyy, a averti : " Les responsables loufoques du Royaume-Uni, notre éternel ennemi, devraient se rappeler que dans le cadre du droit international universellement accepté qui réglemente la guerre moderne, y compris les Conventions de La Haye et de Genève avec leurs protocoles additionnels, leur État peut également être qualifié de guerre. "

Entre-temps, les remarques de Cleverly semblent être en contradiction avec la position des États-Unis. L'attachée de presse de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, a déclaré mardi lors d'un point de presse que les États-Unis recueillaient toujours des informations sur les rapports faisant état de frappes de drones à Moscou.

« Nous ne soutenons pas les attaques à l'intérieur de la Russie. C'est ça. Point », a-t-elle déclaré.

 

9 commentaires:

  1. Chien qui aboie ne mord pas...

    RépondreSupprimer
  2. Pour sauver le monde du chaos , les peuples européens et américains disposent de quelques semaines pour se soulever contre leurs dirigeants et les renverser .
    Sinon l'enfer s'abattra sur tous les pays de l'OXY-DENT .

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je crains fort que nous ne puissions échapper à l' enfer, alors . Meme

      Supprimer
    2. Pardon : mêle si une prise de conscience se fait - "merci" aux uknazes pour leurs abus envers leurs "alliés-fourniseurs" - le chemin est encore long pour un vérirable retournement de la population, en sachant qu' il faudra passer probablement par autre chose que de simples manifestations.

      Supprimer
  3. Les banksters ont donc prévu de déclencher leur crise des dettes vers mi juin alors.

    RépondreSupprimer
  4. Selon le Colonel Suisse Jacques Baud, la Russie est LEGITIME et LEGALE dans son intervention en Ukraine, selon le droit international, de même que les traités de l'ONU.

    RépondreSupprimer
  5. Selon le dernier topic journalier de Histoire et Société, info de 17 h 10 (journée du 30/05) : lors du dernier bombardement des installations militaires du secteur D' Odessa, 22 Britanniques (et 2 Français (?)) auraient été tués . Correspondant militaire Russe.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Dans le topic dur le risque prochain de 3ème guerre mondiale courant juin, Nicolas BONNAL en parle dans les commentaires du forum.

      Supprimer
  6. Cette guerre mondiale detruira surtout l'Europe, de l'Atlantique à Moscou, l'Extrême-Orient (en cas de guerre avec la Chine) et peut-être le Moyen-Orient (en cas de guerre avec l'Iran) : les oligarques américains sont prêts à sacrifier une partie de l'humanité si ça peut leur permettre de se débarrasser de leurs principaux concurrents et ennemis (Russes et Chinois en tête). Les Latinos et les Africains seront plutôt épargnés (comme lors des deux dernières guerres mondiales), et ils resteront les clients des États-Unis.

    RépondreSupprimer

Les commentaires hors sujet, ou comportant des attaques personnelles ou des insultes seront supprimés. Les auteurs des écrits publiés en sont les seuls responsables. Leur contenu n'engage pas la responsabilité de ce blog ou de Hannibal Genséric. Les commentaires par des Anonymes pourraient provenir de trolls, ils sont donc susceptibles d'être supprimés en cas de doute.