lundi 11 mars 2024

La conquête juive - Georges Bernanos

.... Et d’abord, il est parti d’un fait que son érudition prodigieuse a rendu évident pour tous : la conquête juive. Un petit nombre d’étrangers, d’une activité convulsive, tenus des siècles à l’écart de la vie nationale, jetés brusquement dans une société aux cadres rompus, appauvrie par la guerre, s’emparent comme à l’improviste des sources mêmes de l’argent, puis organisent aussitôt leur conquête, patiemment, silencieusement, avec un sens merveilleux de l’homme moderne, de ses préjugés, de ses tares, de ses immenses et débiles espoirs.

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Devenus maîtres de l’or ils s’assurent bientôt qu’en pleine démocratie égalitaire, ils peuvent être du même coup maîtres de l’opinion, c’est-à-dire des mœurs. 

À la bourgeoisie libérale que la vanité rend féroce, qui effacerait volontiers d’un trait toute l’histoire de France pour rien, pour le simple plaisir de venger les vieilles rancunes des grosses bedaines opulentes du Tiers, mais dont l’écrasement de l’ancien régime n’a apaisé que pour un moment la susceptibilité maladive, les méfiances hystériques, et que continue de dévorer l’envie, ils donnent des chefs, s’imposent par leurs vices mêmes qui les ont perdus tant de fois jadis, la frénésie de paraître, l’impudence, la cruauté du satrape. 

Dès la moitié du XIXe siècle, aux premières places de l’Administration, de la Banque, de la Magistrature, des Chemins de fer ou des Mines, partout enfin l’héritier du grand bourgeois, le polytechnicien à binocles, s’habitue à trouver ces bonshommes étranges qui parlent avec leurs mains comme des singes, traînent nonchalamment sur les colonnes de chiffres et les cotes un regard de biche en amour auquel pourtant rien n’échappe, si différents du papa bonnetier ou notaire et comme tombés d’une autre planète, avec leur poil noir, les traits ciselés par l’angoisse millénaire, le prurit sauvage d’une moelle usée depuis le règne de Salomon. prodiguée dans tous les lits de l’impudique Asie...
Aux fils d’avares, élevés dans le mépris du passé, l’indifférence profonde de la tradition de leur propre race, les maîtres étrangers apportent une mystique nouvelle, admirablement accordée à celle du Progrès, au moderne Messianisme qui n’attend que de l’homme la révélation du dieu futur.
Dans ce paradis d’ingénieurs, nu et lisse comme un laboratoire, l’imagination juive était seule capable de faire jaillir ces fleurs monstrueuses, carnassières, sur lesquelles se roulait si comiquement le vieux Renan rose et dodu, toutes griffes dehors, avec un grognement de terreur et de plaisir, tel un gros chat ivre de valériane.

Mais les temps héroïques de la conquête juive, dont Drumont s’est fait l’historien, sont à présent révolus : l’investissement de la monarchie de Juillet, de l’Empire, le long patriarcat des Rothschild, la presse à l’encan, l’assaut donné au boulevard, aux grands cercles, au faubourg Saint-Germain, le fanion du baron Hirsch sur la redoute du Jockey-Club, la curée des titres et des blasons — puis ces grandes orgies rituelles où la race prophétique, augurale, rejette tous ses gains sur le tapis, court de nouveau sa chance, quitte ou double, dans un véritable spasme collectif — Panama, l’Affaire — pâles images des ventrées futures : Bela Kuhn en Hongrie, Bronstein à Moscou... 

Cette guerre-là n’était encore qu’un jeu d’enfant. On verra bien autre chose lorsque la minuscule bête juive ayant fini de mâcher le bulbe du géant américain, le monstre inconscient se jettera sur le colosse russe, également vidé de sa cervelle.

Georges Bernanos, La Grande Peur des bien-pensants (1931), éd. Kontre Kulture, 2022, p. 377-378.

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9 commentaires:

  1. Malheureusement pour la caste juive, en Russie depuis la chute de l'ivrogne Elstine, est venu dans cette grande nation un patriote avec tout son cerveau non contaminé par la vodka. Cet orthodoxe n'accepte ni un coup sur sa joue droite, pas plus que sur celle de gauche. Moscou n'est pas Jérusalem, pour y clouer celui qui veut contrer les maîtres du temple. Le Juda de Kiev, finira comme son ancêtre de l'Orient.

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  2. Quelle vision prophétique. Je comprends que Bernanos ne soit pas aux programmes scolaires.

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    1. Simple bon sens !
      Bernanos n'est pas le seul, il y a aussi, et entre autres, Anatole France réelle institution de la Troisième République, écrivain estimé et critique littéraire de renom, il fit l'unanimité de son temps.

      Et bizarrement, depuis sa disparition, et bien qu'admiré par la plupart de ses contemporain, il est l'objet d'un effacement du canon littéraire, les attaques posthumes à son égard ayant relégué le Maître parmi les auteurs de second plan.

      Que reproche-t-on au prix Nobel de littérature, reçu en 1921, pour l’ensemble de son œuvre ?

      On veut nous faire croire que c'est son engagement en faveur d’Alfred Dreyfus qui serait à l’origine de sa mise au ban et de sa chute dans les abîmes de l’oubli.
      Que neni !

      La véritable cause est d'avoir fait dire à un de ses personnages une vérité que la civilisation du mensonge, de l'entourloupe, de l'inversion accusatoire et de l'ingratitude ne saurait reconnaître et encore moins divulguée, son exceptionnalisme et autres supériorités en prendraient un sacré coup :
      ⇛ « C'est, lui dit M. Dubois, le jour de la bataille de Poitiers, quand, en 732, la science, l'art et la civilisation arabes reculèrent devant la barbarie franque. ». La Vie en fleur, 1924.

      Il en fut de même pour la même raison de Jean-François Paul de Gondi, cardinal de Retz, 1613-1679, homme d'État, homme d'Église et écrivain français; et quelques autres.

      Néanmoins, même Anatole France - et bien d'autres - n'était pas imperméable aux narratifs de son époque croyant dur comme fer - à l'instar de générations précédentes et suivantes jusqu'à nos jours, d'ailleurs, qui démontre l'expertise séculaire occidentale en matière de propagande mensongère - que la bataille de Poitiers fut une confrontation aux enjeux existentiels; alors que l’escarmouche relatée par Childebrand¹ est devenue une légende lors des croisades, puis de la colonisation algérienne, pour justifier le combat ‟civilisateur” face à ‟l’ennemi” musulman.

      Il y a bien longtemps déjà que les historiens ont établi que cette bataille mythique ressembla plus à une escarmouche qu’à un affrontement grandiose aux enjeux décisifs - les armées sarrasines étant plus enclines à protéger la route commerciale du Rhône contre les brigands de grand chemin dont le célébré et glorifié Charles Martel, pilleur d'églises (il fallait bien assurer les soldes de son armée !) que de conquête durable.

      ⇛ « [...] Il est étonnant qu'une journée de cette importance n'ait pas été bien décrite par les écrivains de ce temps-là, et que néanmoins les modernes aient osé en débiter tant de choses particulières. ». Dictionnaire historique et critique, 1697, Pierre Bayle, éd. Desoer, 1820, tome 1.

      ⇺ Childebrand¹ : fils de Pépin de Herstal, maire des palais des royaumes francs*, et frère (ou demi-frère) de Charles Martel.
      ⇺ francs* : Tribus germaniques qui ont déferlé sur l'Europe de l'ouest et du nord profitant de l'effondrement de l'empire romain donnant plus tard leur nom à ce qui est aujourd'hui la France, mais aussi à Francfort et bien d'autres.

      Pour conclure et revenir à Anatole France, il fit dire à M. Dubois, toujours dans La Vie en fleur :
      ⇛ « Dans ma jeunesse, un homme, Napoléon, décidait seul de la paix et de la guerre. Pour le malheur de l’Europe, il préférait la guerre à l’administration, [...]. ».

      Ça ne vous rappelle pas quelqu'un qui a décidé, semble-t-il, de nous mener à la troisième guerre mondiale, si ce n'est à l'extinction de la civilisation humaine ?
      Bien à vous.

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  3. Et Bernanos se rapprochant de Céline évoque alors la vision de nos milliardaires du futur :

    « Vous aurez quelque petit cireur de bottes yankee, un marmot à tête de rat, demi-saxon, demi-juif, avec on ne sait quoi de l’ancêtre nègre au fond de sa moelle enragée, le futur roi de l’Acier, du Caoutchouc, du Pétrole, le Trusteur des Trusts, le futur maître d’une planète standardisée, ce dieu que l’Univers attend, le dieu d’un univers sans Dieu ».

    Ce marmot à tête de rat, demi-saxon me fait penser à un de nos méga-milliardaires globaux…

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  4. Bernanos et le Contrôle démocratique par les mots.
    https://nicolasbonnal.wordpress.com/2024/03/12/controle-democratique-des-mots-car-la-guerre-des-democraties-la-guerre-des-peuples-la-guerre-universelle-a-voulu-son-langage-universel-lui-aussi-oecumenique-pour-le-constituer/

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  5. Au fait : ce site ne mentionne pas la nouvelle loi inique qui vient d'être votée, qui punit sur délation, le nouveau délit d'opinion privée. Pourtant, à qui "bénéficie" ce crime de la pensée unique ? Mais bien sûr à la guivasserie* internationale qui ne veut pas que l'on parle de leurs crimes odieux au moyen orient, n'est-ce pas ? (*: Non il n'y a pas de faute d'orthographe, ce mot est une invention de ma part, qui ne suggère que quelque chose de fictif, histoire de parler pour ne rien dire. Je dis ça pour les délateurs. Il n'y a pas encore de loi qui interdise de parler pour ne rien dire,. Pour l'instant.)

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  6. Vrai nom de Poutine Epstein
    Sa mère s'appelait Sholomovitch
    Il est orthodoxe depuis 5/10 ans
    X juste un jeu d'illusion entre factions Ashkenazes ........il est et restera agent du KGB le bolchevisme c une autre forme du sionisme......

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  7. http://library.flawlesslogic.com/ish_fr.htm

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  8. Suffit d'aller sur les autres liens de ce site
    https://numidia-liberum.blogspot.com/2024/03/les-juifs-bolcheviques-coupables-du.html?m=1

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