La Russie a riposté à l’attaque d’ATACMS

Ceux qui attendaient une nouvelle frappe Oreshnik, en réponse à l’attaque d’ATACMS étasuniens contre une usine d’avions stratégiques dans la ville russe de Taganrog, seront déçus :

Déclaration du ministère russe de la défense

Le 11 décembre 2024, depuis le territoire ukrainien, les FAU ont lancé une frappe de six missiles opérationnels-tactiques ATACMS, de fabrication étasunienne, sur l’aérodrome militaire situé près de Taganrog.

En réponse à l’utilisation d’armes à longue portée de fabrication américaine, les forces armées russes ont mené des frappes massives au moyen d’armes aériennes et maritimes de haute précision et de drones d’attaque sur les infrastructures ukrainiennes de carburant et d’électricité assurant le fonctionnement de l’industrie de la défense.

L’objectif de la frappe a été atteint. Toutes les cibles ont été atteintes.

La « réponse » a été couronnée de succès. Il n’est donc pas nécessaire de procéder à une autre frappe d’Oreshnik.

L’Ukraine a confirmé le succès de la frappe :

La Russie a porté un « coup massif » aux centrales thermiques ukrainiennes, selon une entreprise du secteur de l’énergie

La Russie a pris pour cible les centrales thermiques de DTEK lors d’une attaque aérienne massive, le 13 décembre, endommageant leurs équipements, a déclaré la société dans un communiqué.

Les forces de Moscou ont lancé environ 90 missiles et 200 drones dans le cadre de l’une de leurs plus importantes attaques de masse contre le réseau électrique ukrainien, alors que l’hiver s’installe.

« Les centrales thermiques DTEK ont été attaquées. Selon les données préliminaires, il n’y a pas eu de victimes », a déclaré la société. Les équipements des centrales ont été « sérieusement endommagés » et les employés du secteur de l’énergie travaillent déjà aux réparations.

Il est intéressant de noter que les frappes ont surtout touché l’ouest de l’Ukraine, où l’électricité et le gaz en provenance de l’UE sont importés en Ukraine (traduction automatique) :

Les dégâts sont importants. Selon notre source sur le marché de l’énergie, les centrales thermiques de Burshtyn et de Prydniprovska ont été endommagées (ce que DTEK a indirectement confirmé en signalant des dégâts matériels dans l’une de ses centrales thermiques), des sous-stations clés à Odessa, Dnipropetrovsk, Ternopil, Ivano-Frankivsk, Lviv et dans d’autres régions, ainsi que des lignes électriques dans tout le pays.

Ukrenergo a déjà annoncé des restrictions plus sévères en matière d’éclairage. Selon la situation actuelle, il y a actuellement trois files d’attente sur six. « Cela signifie que la moitié du pays est privée d’électricité », déclare Oleg Popenko, expert du marché de l’énergie. À Odessa, des restrictions supplémentaires ont été introduites. « La situation y est très grave, les gens vont rester sans électricité pendant 7 à 11 heures », a déclaré M. Popenko.

Les risques ont augmenté non seulement pour l’électricité, mais aussi pour le gaz et le chauffage, car la Fédération de Russie a de nouveau frappé l’infrastructure gazière.

« Si l’approvisionnement en gaz est interrompu, la situation en matière d’électricité (puisque TPP et CHPP fonctionnent au gaz) et de chauffage s’aggravera considérablement. À moins 10 degrés, ce que les météorologues nous promettent pour une journée, un panneau moyen peut rester sans chauffage pendant 36 à 40 heures, puis le système devra être complètement réparé. C’est-à-dire que les immeubles de grande hauteur peuvent devenir inhabitables », explique M. Popenko.

L’Ukraine a dû réduire la production de 5 de ses 9 centrales nucléaires, car certaines sous-stations concernées ont été endommagées. Le système électrique unifié du pays se décompose en îlots de production et de consommation. Les régions à faible capacité de production et à forte consommation (Odessa) connaîtront les plus gros problèmes.

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Dans les commentaires, « Drifter » mentionne une infox sur les soldats nord-coréens en Russie :

Message Telegram d’il y a 12 heures – Traduction automatique Yandex du russe. Voenkor Kotenok a publié le premier rapport (que j’ai trouvé) suggérant une utilisation réelle (limitée) des forces spéciales d’élite coréennes à Koursk il y a une semaine.

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Le commandant militaire Kotenok

Plekhovo, qui a été libéré le 6 décembre dans la direction de Koursk, a effectivement été pris par des combattants originaire de Corée du Nord. Nous avons parcouru 2 kilomètres à travers un champ de mines, pénétré dans le village à la vitesse de l’éclair et détruit le contingent d’occupation de l’ukrovermakht. L’opération a duré environ deux heures et demie. Ils ont emmené leurs « 200 » et « 300 » avec eux.

Selon certaines informations, il n’y a pas eu de prisonniers. Il n’y en aura plus à l’avenir.

@voenkorKotenok

Joli troll je dirais, avec – bien sûr – aucune preuve.

Il est amusant de constater que certaines personnes tombent encore dans le panneau.

Par Moon of Alabama – Le 13 décembre 2024

Via le Saker Francophone.