La Presse — En effet, le Chef de l’État considère que la Révolution de 2010-2011 doit être célébrée le 17 décembre, jour de l’immolation du jeune vendeur ambulant Mohamed Bouazizi, et non le 14 janvier, date de la fuite de Zine El-Abidine Ben Ali.
Ainsi, cette nouvelle date est désormais fériée et célébrée dans tout le pays après cette décision politique qui rend à César ce qui lui appartient, ce qui lui confère une réelle reconnaissance historique de l’importance des faits majeurs ayant métamorphosé la physionomie de la Tunisie en ce 17 décembre 2010, d’où le soutien de toutes les Tunisiennes et tous les Tunisiens à ladite décision ayant rétabli les faits dans leur vrai contexte.
Il faut dire que les citoyens, plus particulièrement ceux résidant à Sidi Bouzid, sont fiers de cet épisode et apprécient à sa juste valeur ce retour aux sources, expliquant le vote massif, dès 2019, de la jeunesse révolutionnaire en faveur du Président de la République dont le programme était basé sur les revendications et les attentes des populations réclamant une Constitution qui prend en compte les droits des Tunisiens et non pas sur les choix ou les intérêts étroits de certains partis politiques.
Le 17 décembre est, en fin de compte, une date-symbole qui a guidé les pas de la jeunesse des années durant et dont la ferveur ne s’est jamais estompée malgré les tentatives de certaines parties de contourner cette page alors que les jeunes ont repris, progressivement, confiance en leurs moyens et leur capacité à changer les choses.
Sans oublier que la candidature de Kaïs Saïed à l’élection de 2019 a redonné des ailes, sachant que sa réélection, en cette année 2024, a remis les pendules à l’heure, tout en confirmant l’originalité de la Révolution tunisienne, à savoir sa spontanéité, son caractère non programmé malgré des slogans clairs, en l’occurrence la lutte pour le travail, la liberté et la dignité.
14 ans après le déclenchement du soulèvement populaire [1] , il était temps de retrouver la flamme marquant l’ampleur des aspirations pour un avenir toujours meilleur grâce à la conviction affichée par le Président Kaïs Saïed de passer à des paliers supérieurs dans la lutte contre la corruption et instaurer e vrais paramètres en vue de faire régner la bonne gouvernance.
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