Environ 2.000 terroristes takfiristes soutenus par l'étranger ont été tués dans le nord de la Syrie au cours de la semaine dernière lors de frappes conjointes menées par l'armée syrienne et ses alliés russes, ont rapporté des sources d'information syriennes.
Les sources ont annoncé ces décès mercredi dans le cadre d'une opération antiterroriste concertée impliquant l'armée syrienne, y compris l'armée de l'air, et des avions militaires russes.
Les dernières pertes en vies humaines ont été causées lors de frappes sur les lieux de rassemblement et les cachettes terroristes dans le nord, tuant jusqu'à 120 terroristes, a rapporté le Centre de coordination russe en Syrie.
Parmi les morts figurent des dizaines de takfiristes, tués lors d'opérations de représailles visant leurs rassemblements dans la banlieue de la ville de Hama, où des affrontements se dérouleraient au nord-ouest de la ville. Les représailles ont également détruit de nombreux véhicules des terroristes.
Selon un précédent rapport, l'armée syrienne a lancé une série d'opérations réussies dans le nord de Hama, élargissant le périmètre de sécurité autour de la ville de 20 kilomètres (12 miles).
Les opérations ont entraîné la mort de 300 terroristes affiliés au groupe takfiriste Hayat Tahrir al-Cham (HTC), dont plusieurs mercenaires étrangers.
L'armée a également détruit 25 drones appartenant à des terroristes dans le nord de Hama, en plus de couper leurs principales sources d'approvisionnement.
En outre, de lourdes frappes de missiles ont ciblé les sites utilisés par le HTC dans la ville d’Idlib.
Dans le sud d’Idlib, l'armée syrienne a intensifié ses bombardements, provoquant d'importantes pertes dans les rangs des takfiristes.
Pendant ce temps, les hôpitaux d’Idlib seraient submergés de terroristes blessés, le HTC essayant de limiter strictement les admissions à l'hôpital aux terroristes.
En réaction à l'avancée de l'armée syrienne et de son allié russe, les takfiristes et les médias des pays occidentaux et régionaux qui les soutiennent, y compris le soit-disant Observatoire syrien des droits de l'homme basé au Royaume-Uni, ont lancé une intense campagne de propagande, alléguant que les terroristes étaient entrés à Hama.
Au cours de cette campagne, le HTC aurait imposé une coupure d'Internet dans la ville pour « masquer les mensonges sur l'entrée de terroristes » dans la ville, ont indiqué des sources syriennes.
Des sources de sécurité syriennes ont cependant confirmé que « Hama est complètement sûre, avec des forces armées stationnées autour de la ville ».
Dans un reportage sur la situation sur le terrain dans le nord de la Syrie, la chaîne de télévision libanaise Al Mayadeen a déclaré : « Les pays qui soutiennent les terroristes ont déployé tous leurs efforts » dans cette région.
Elle a toutefois ajouté que « les alliés de la Syrie dans l'Axe de la Résistance [régionale] apportent un soutien militaire accru et que des renforts supplémentaires, en plus de ceux actuellement présents, arriveront dans les heures à venir ».
Plus tôt cette semaine, des membres du HTC ont envahi de nombreuses zones contrôlées par le gouvernement et tué des dizaines de soldats dans le nord de la Syrie.
L'armée syrienne et ses alliés russes ont alors lancé de vastes opérations antiterroristes, incitant les groupes terroristes et leurs soutiens occidentaux à lancer une campagne médiatique à grande échelle visant à ternir le succès de la campagne antiterroriste des forces syriennes.
Damas a qualifié cette campagne de simple « guerre médiatique ».
Source : Presstv 5 décembre 2024
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Les troupes syriennes « se redéploient à l'extérieur de Hama pour préserver la vie des civils »
Photo prise le 4 décembre 2024 montrant la ville de Hama |
L'armée syrienne a redéployé ses troupes à l'extérieur de la ville centrale de Hama pour éviter les combats urbains et protéger les civils.
L'armée a publié un communiqué jeudi, affirmant que des terroristes soutenus par l'étranger sont désormais entrés dans certaines parties de la ville après d'intenses affrontements qui ont infligé de lourdes pertes aux terroristes et à leur équipement.
"Au cours des dernières heures, avec l'intensification des confrontations entre nos soldats et les groupes terroristes et la montée d'un certain nombre de martyrs dans les rangs de nos forces, ces groupes ont pu pénétrer plusieurs axes de la ville et y entrer, malgré de lourdes pertes dans leurs rangs", a-t-elle déclaré.
« Pour préserver la vie des civils de la population de la ville de Hama et ne pas les impliquer dans des combats à l’intérieur des villes, les unités militaires stationnées là-bas se sont redéployées et repositionnées à l’extérieur de la ville », a-t-il ajouté.
Les forces armées syriennes, appuyées par des unités d’artillerie et de missiles, sont engagées dans des combats acharnés avec les terroristes dans les régions du nord-ouest du pays arabe.
Les frappes aériennes conjointes syro-russes visent également les régions du sud de la province d’Idlib où les attaques terroristes se sont intensifiées.
"Au cours des derniers jours, nos forces armées ont mené des combats acharnés pour repousser et contrecarrer les attaques violentes et successives lancées par les organisations terroristes sur la ville de Hama à partir de divers axes et en grand nombre, en utilisant tous les moyens et équipements militaires, et avec l'aide de groupes d'immersion", a déclaré l'armée.
L'armée syrienne s'est engagée à poursuivre ses opérations pour repousser les attaques des terroristes soutenus par l'étranger dans les régions du nord-ouest du pays.
"Le commandement général de l'armée et des forces armées confirme qu'il continuera à s'acquitter de son devoir national en reconquérant les zones occupées par les organisations terroristes".
Les opérations antiterroristes de l'armée syrienne ont tué au moins 2 000 terroristes depuis la semaine dernière.
Plus tôt cette semaine, des membres de Hayat Tahrir al-Sham (HTS), une ancienne filiale d'Al-Qaïda, auraient envahi de nombreuses zones contrôlées par le gouvernement et tué des dizaines de soldats dans le nord de la Syrie.
Dans une interview accordée au site Press TV, Reza Sadr al-Hosseini, un expert des affaires de l'Asai occidental, a déclaré que la résurgence du terrorisme en Syrie sert le complot américano-israélien plus vaste visant à déstabiliser la région et à saper les forces de résistance afin d'ouvrir la voie à leur « Nouveau Moyen-Orient » tant attendu.
Sadr al-Hosseini a souligné que la Syrie fait partie de l’Axe de la Résistance et que l’Iran veillera à ce que la Syrie, en tant qu’État de première ligne contre Israël, reçoive le soutien nécessaire.
Il a également exprimé sa confiance dans la capacité de la Syrie à résoudre la crise, citant son expérience de 2012 à 2015, lorsque de larges portions du pays étaient sous contrôle terroriste.
Source : Presstv 5 décembre 2024
Source iranienne, quand on sait que les soldats iraniens n'ont pas combattu contre les troupes de mercenaires. Bizarre comme information ?
RépondreSupprimerOn nous cache la vérité ? L'Iran jouerait-elle un double jeu, à la Turque ?
SupprimerIl y a une faction pro occidentale en Iran, elle est historiquement lié a certains milieux juifs de la région d'Ispahan et a des progressistes affairistes...
RépondreSupprimerComme les turcs exactement, bonne analogie, il s'agit là bas des donmeh liés historiquement a des juifs devenus crypto musulmans suite a une conversion d'éléments du mouvement messianiste de sabbatei tsevi le "faux prophète"... Ils sont principalement infiltrés dans l'armée et certains oligarques également, le mouvement des jeûnes Turcs qui ont mené la réforme de l'empire ottoman en serait issu également
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